Emmanuel Séraphin, candidat au 3ème canton de Saint-Paul

’S’engager pour le développement de La Réunion et de sa population’

4 novembre 2005

Dimanche, 13.599 électeurs du 3ème canton de Saint-Paul votent. En lice, deux candidats dont Emmanuel Séraphin du Parti communiste réunionnais, soutenu notamment par une nouvelle génération d’élus venus des 4 coins de l’île. Avant tout, il lutte dans l’intérêt général comme l’a fait son père Franck Séraphin.

Hier matin, Emmanuel Séraphin, le candidat du PCR au 3ème canton de Saint-Paul et Huguette Bello, la député de la 2ème circonscription ont rendu visite aux commerçants de Plateau-Caillou à Saint-Gilles-les-Hauts. Un contact direct et franc où Emmanuel Séraphin a été confronté à diverses réalités. Il a rencontré un groupe de jeunes "laissés à l’abandon", un retraité, un jeune de 35 ans qui ne vote pas, un autre qui le jour de cette élection travaille, ainsi qu’une dame âgée qui constate "la hausse des médicaments et du coût de la vie".
Emmanuel Séraphin, l’enfant de Bellemène, leur tient un discours honnête et sincère. Il ne marche pas avec une “soubik” pleine à craquer de promesses. "Ce canton compte pas moins de 22.000 habitants et les Hauts se trouvent abandonnés : pas de collège, un manque évident d’animation... Même si les Hauts sont oubliés, des transports peuvent être mis à la disposition des habitants pour qu’ils se rendent vers les lieux d’animations", explique-t-il. De nombreuses personnes voudraient participer à la vie de leur cité en prenant part au comité de quartier. Il note "la présence unique de personnes appartenant à la majorité municipale".

À l’écoute des besoins

Pour Emmanuel Séraphin, chaque citoyen doit apporter sa pierre pour sortir ce 3ème canton de la léthargie dans laquelle il se trouve plongé depuis une quarantaine d’années. "Je veux être au service des hommes et des femmes de ce canton, les écouter afin de répondre à leurs besoins", insiste-t-il. Chemin faisant, il croise des collégiens et Huguette Bello les invite à ne pas détruire leur vie. "Ne buvez et ne fumez pas", leur dit-elle. En effet, prévenir des risques liés à l’abus de l’alcool et de la cigarette est l’une des compétences du Conseil général. "La construction d’un collège à Bellemène devient urgente", remarque Emmanuel Séraphin. Comme lui à son époque, "les élèves se réveillent dès 5 heures pour se préparer à prendre le bus".

Nouvelle génération

Ce 3ème canton, abandonné notamment par la majorité municipale, demande une réhabilitation. Elle passe par une nouvelle génération d’élus dont fait partie Emmanuel Séraphin. Pour ce premier mandat, Éric Fruteau, conseiller général de Saint-André, Sylvie Mouniata, conseillère municipale de Saint-André, Fabrice Hoarau, conseiller municipal de l’Étang-Salé, Claire Claude, étudiante sainte-louisienne, Christine Soupramanien et Maya Césari, conseillères régionales, Monica Govindin, conseillère générale du Port et Aline Hoarau, conseillère municipale de Sainte-Suzanne le soutiennent activement.
Ces jeunes élus veulent, comme Emmanuel Séraphin, "participer au développement de La Réunion et à l’épanouissement de sa population". Ils précisent que "si faire de la politique, c’est faire des promesses que l’on ne pourra pas tenir, ou acheter le vote des électeurs avec des billets, des cadeaux, des repas, dans le mépris de ceux que l’on sollicite et si faire de la politique, c’est se faire élire avec les voix de la gauche et rallier la droite au lendemain, alors vous avez raison d’être dégoûtés".
Élie Hoarau, le secrétaire général du PCR, tient à rappeler le passé de militant de Franck Séraphin, le père d’Emmanuel Séraphin. Ils ont été "aux côtés des familles, des jeunes, des ouvriers pour arracher les droits sociaux et l’égalité aujourd’hui de nouveau menacés". Pour Élie Hoarau, Emmanuel Séraphin se trouve "animé de l’idéal de justice, de progrès et de développement pour La Réunion".
Comme son père, Emmanuel Séraphin œuvre dans l’intérêt général. Pour le vote de ce dimanche, la mobilisation autour de Emmanuel Séraphin prend de l’ampleur pour faire échec à "une politique de casse sociale".

Jean-Fabrice Nativel


Jean-Marc Gamarus, candidat au 4ème canton de Saint-Paul

"Il soulève et s’élève avec la population"

Vincent Patouma est l’un des jeunes de la Saline centre soutenant la candidature de Jean-Marc Gamarus. Pour lui, voter, c’est tout particulièrement "un droit et un devoir, une liberté fondamentale". Il appelle les abstentionnistes de ce 4ème canton à voter ce dimanche pour "un homme proche du peuple et qui l’accompagnera". Jean-Marc Gamarus symbolise cette nouvelle génération d’élus. "Il s’élève avec la population et la soulève. Tandis que ces adversaires s’appuient sur la population d’une manière générale pour s’élever. Cette population subit une politique étouffante et saturée sans issue", explique Vincent Patouma.


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