Parti Socialiste

S’unir aux forces de progrès pour les Municipales

8 septembre 2007, par Edith Poulbassia

À chacun sa rentrée. La Fédération du Parti Socialiste a fait la sienne hier, dans un nouveau local de l’immeuble Futura. Nouveau siège, nouvelles résolutions. De retour de la rentrée officielle, en famille, à la Rochelle, Gilbert Annette présente les temps forts qui attendent le Parti Socialiste. « L’université du PS est celle qui a attiré le plus de monde, depuis 15 ans, c’était l’occasion d’un diagnostique, de regarder la situation de la France, l’occasion pour le parti de faire un effort de lucidité, de regarder au-delà des échecs personnels ». Un calendrier a été établi : trois forums auront lieu pour permettre de définir « la nouvelle charte du Parti Socialiste », « faire émerger des points forts pour le congrès du PS, qui se tiendra après les Municipales ». Pas de précipitation donc.
Un calendrier qui se heurte aux élections municipales et cantonales. Dans chaque section, ce sont les militants qui désigneront les candidats ou candidates, la Fédération validera ensuite les candidatures proposées, sauf pour les communes de plus de 20.000 habitants (validation au niveau national). A charge aussi des sections d’envisager des alliances avec les forces de progrès, en fonction des résultats des dernières élections et de l’analyse de la situation dans les communes. La priorité reste toutefois de présenter un candidat socialiste, à chaque fois que cela s’avère possible.
La politique du gouvernement ? « Les lendemains difficiles commencent », affirme Gilbert Annette, pour qui le « rideau est en train de se lever sur le contenu réel de cette politique ». La situation économique n’est pas celle annoncée (croissance de 1,8% au lieu de 2,5%), 55% des Français sont inquiets. Concernant l’Outre-mer, la Loi-programme ne sera-t-elle qu’un redéploiement des moyens existants ou un réel rattrapage du retard ? Pour Gilbert Annette, la Zone Franche Globale n’est ni globale, ni franche : seuls quelques secteurs économiques sont concernés, pour quelques exonérations.
La continuité territoriale ? « Une supercherie », estime le secrétaire fédéral, rappelant la différence de traitement entre La Réunion et la Corse. Quant à la rentrée scolaire, c’est « un scandale ». Alors que les enfants ont des difficultés à maîtriser la langue française, seulement 6% (14% il y a 5 ans) des enfants de 2 ans sont scolarisés contre 36% en Métropole.

Edith Poulbassia


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