
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Jean-Marc Gamarus, candidat au 4ème canton, La Saline Saint-Paul
20 octobre 2005
Jean-Marc Gamarus invite les électeurs du 4ème canton de La Saline les Hauts de Saint-Paul à sanctionner le 30 octobre prochain ’les complices de cette politique d’agression et de casse sociale, et sanctionner ceux qui détournent sans vergogne les suffrages des électeurs’.
Hier-matin, Jean-Marc Gamarus, le candidat du Parti communiste réunionnais au 4ème canton de la Saline les Hauts Saint-Paul, et son ami de toujours Jean-Marc Gamin sillonnent le quartier de Barrage. Ils rencontrent des personnes de tout âge et de toutes conditions sociales. Les échanges aboutissent à un point commun : le manque d’activités au sein de ce quartier tout particulièrement. "Nous devons nous rendre dans les Bas si nous voulons assister à un concert ou pratiquer un sport", constate un groupe de jeunes.
Zot lé kom zéskargo, zot i sort kan nana la pli
Jean-Marc Gamarus continue sa tournée de proximité et croise des personnes un peu plus âgées. La discussion pointe "le mauvaise état du chemin Chane Pack". "À chaque élection, les candidats viennent nous voir et ils nous promettent l’amélioration de cette voie. Les élections terminées, ils disparaissent", rappelle les riverains. "Zot lé kom zéskargo, zot i sort kan nana la pli". Effectivement, en période de pluie, ce chemin se trouve impraticable. "Si une personne se trouve malade, comment les secours interviendront ?", se demande l’un d’entre eux.
Une Maison de la solidarité dans chaque quartier
Le manque d’activités doublé d’un manque d’ambition pour ce quartier des hauts de Saint-Paul débouche sur des laissés pour compte. "Les jeunes s’adonnent aux drogues, et l’oisiveté les rend agressifs. Dans ce contexte se développe la petite délinquance. Et au final, les mêmes seront montrés du doigt", explique Jean-Marc Gamarus. "Cette situation peut être évitée par l’établissement de Maison de la solidarité dans chaque quartier", préconise-t-il. "Des professionnels du social accueilleront les personnes fragiles et vulnérables. Ils les soutiendront et les accompagneront si besoin est". Selon lui, "ce lieu d’échange permettra de rétablir le lien social entre les handicapés, les seniors et la petite enfance par la signature de conventions entre la commune et le Conseil général".
Il constate au fil de ces discussions "la motivation de certains retraités pour donner un coup de main aux enfants en grandes difficultés et aux adultes illettrés par exemple". Par le biais de ces Maisons de la solidarité, "les professionnels du social recenseront les besoins de la population pour permettre la mise en place de crèches notamment".
Les équipes municipales se succèdent avec leur lot de promesses
Comme conseiller général du 4ème canton de Saint-Paul, Jean-Marc Gamarus s’engage à tout mettre en œuvre pour "la lutte contre l’insécurité sociale (le logement, l’emploi et l’éducation)". Il projette "des voyages éducatifs pour les jeunes. En contact avec d’autres coutumes, les jeunes Réunionnais s’enrichiront et porteront un autre regard sur la société réunionnaise avant de quitter le circuit scolaire". Il rappelle que "le quartier de Barrage se trouve abandonné depuis une quarantaine d’années". Selon Jean-Marc Gamarus, "les équipes municipales se succèdent avec leur lot de promesses". Pour lui, malgré des opinions différentes, il a prouvé avec son passé de syndicaliste que des hommes et des femmes "peuvent s’unir, réfléchir et agir ensemble dans le sens de l’intérêt général".
Jean-Fabrice Nativel
" J’ai quitté ma situation de érémiste pour ouvrir une épicerie"
Depuis 2003, Jean-Herbert Félix a ouvert une épicerie de proximité située au chemin Chane Pack sur la route du Barrage. Avant d’entreprendre cette initiative, il a participé à un stage de créateur d’entreprise tout en percevant le RMI. Sa petite affaire est la seule attraction du coin. Les jeunes et les moins jeunes se retrouvent autour du billard ou du baby-foot. En revanche, le mauvais état de cette voie empêche l’approvisionnement de son commerce, notamment en période pluvieuse.
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