La fédération du PS et les cantonales

Selon que l’on soit à Saint-Benoît ou à Saint-Paul

26 octobre 2005

Dans un communiqué diffusé hier, la section communiste de Saint-Benoît ’tient à exprimer son incompréhension et toute sa colère à propos de l’attitude de la fédération du PS à Saint-Paul’. Cette dernière a en effet annoncé la candidature d’un membre de la fédération socialiste. La section bénédictine du PCR rappelle qu’en 2002, elle avait appelé à soutenir dès le premier tour le socialiste Jean-Claude Fruteau pour une cantonale partielle. Elle dénonce ’une candidature de division’ et ’saura se souvenir de cette attitude’.

La section du PCR de Saint-Benoît a appris avec étonnement que la fédération de La Réunion du PS a désigné un candidat dans le 4ème canton de Saint-Paul face à Jean-Marc Gamarus.
Chaque parti a le droit de présenter les candidats qu’il veut aux différentes élections. Mais les circonstances dans lesquelles a été annulé le scrutin de 2004 dans le 4ème canton de Saint-Paul, rapprochées de ce qui s’est fait lors de la cantonale partielle de 2002 à Saint-Benoît, auraient dû conduire la fédération socialiste a mieux apprécier la situation et à prendre une attitude différente.
L’annulation de l’élection de Teddy Soret résulte de manipulations de résultats qui ont privé en mars 2004 les forces de progrès d’un élu. Sans ces manœuvres, Jean-Marc Gamarus aurait dû être proclamé conseiller général. Le scrutin du 30 octobre apparaît donc aux yeux de tous comme un 3ème tour. Le résultat va se jouer entre le conseiller invalidé et Jean-Marc Gamarus.
Dans ce contexte, la candidature socialiste est bien une candidature de division.
Nous rappelons qu’après la démission de Bertho Audifax pour cumul de mandats, une élection cantonale partielle a eu lieu en 2002 dans le 1er canton de Saint-Benoît. La section de Saint-Benoît avait proposé à la Direction du PCR de ne pas présenter de candidat et de soutenir, dès le 1er tour, le socialiste Jean-Claude Fruteau, étant donné que le scrutin s’annonçait serré.
Cette proposition a été acceptée, et Jean-Claude Fruteau, devenu candidat unique des forces de progrès, bénéficia du travail et des efforts apportés par les militants communistes de Saint-Benoît pour le faire élire.
Dès le 1er tour, avec 51% de voix, il retrouvait son siège de conseiller général.
La présence d’un candidat du PCR aurait entraîné un ballottage. Personne ne peut dire aujourd’hui avec certitude que le candidat socialiste aurait été élu lors d’un 2ème tour.
Nous sommes, en 2005, dans le 4ème canton de Saint-Paul dans le même cas de figure qu’au 2ème canton de Saint-Benoît en 2002.
La section de Saint-Benoît du PCR tient à exprimer son incompréhension et toute sa colère à propos de l’attitude de la fédération du PS à Saint-Paul.
Elle saura s’en souvenir.


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