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Cantonales 2008
13 mars 2008
Sur les 24 cantons à renouveler, la majorité sortante du Conseil Général occupait 20 sièges. Elle n’en a retrouvé que cinq au soir du premier tour - dont une nouvelle venue du Tampon - et a perdu un élu, battu par un nouveau venu à Saint-Leu.
Il reste 18 sièges en ballottage, et la possibilité pour les citoyens de donner au Conseil Général une composition plus équilibrée - entre majorité et opposition - et surtout plus innovante.
Dans le Conseil sortant, la majorité était de plus de trente sièges sur 49, détenus par un courant conservateur. On peut appeler ainsi un ensemble d’élus qui n’ont rien voulu ou rien pu changer à une politique qui fait du Département une « association des maires bis » comme le déclaraient dans leur campagne trois candidats dionysiens.
17 des 49 conseillers généraux, dans l’assemblée sortante, étaient des maires ou des adjoints de maire et parmi les 18 ballottages du 2e tour se trouvent au moins 9 adjoints de maire et 6 maires.
Outre le cumul des mandats et l’indécent cumul des indemnités, cette situation est une entrave majeure au rôle que pourrait jouer le Conseil Général comme moteur d’une politique de développement.
Qu’est-ce qui empêche actuellement le Conseil général de jouer ce rôle ? C’est précisément le poids des appareils municipaux et en particulier de maires formés “à l’ancienne”. S’ils ne sont pas clientélistes par démagogie, comme celui de Saint-André - qui a envoyé son fils siéger au Département -, ils le deviennent par entraînement structurel. Dans leurs mairies, ils consacrent l’essentiel de leur budget au fonctionnement au lieu d’investir. Et ils vont ensuite demander au Département d’investir à leur place, dans “leur” commune de préférence. Ceci conduit la politique du Conseil Général à un émiettement, à un saupoudrage municipal.
Cette réalité est héritée d’un contexte historique, qui veut que les cantons - à La Réunion - soient issus d’un démembrement des communes, alors qu’en général un canton est un ensemble comportant plusieurs communes.
Un renversement de la situation actuelle est nécessaire si La Réunion veut relever les défis qui s’annoncent.
Le PCR a proposé dans cette campagne de construire un projet de développement sur 15 ou 20 ans, et de distribuer le budget de 1,5 milliard d’euros (ou 10 milliards de francs) en s’appuyant sur les compétences du Conseil Général : l’Education, l’Environnement, le Social, l’Agriculture, l’Eau...
Autant de domaines qui touchent à la vie quotidienne des Réunionnais et qui pourraient améliorer grandement les conditions d’existence de tous si les moyens du Conseil Général n’étaient pas utilisés dans un saupoudrage sans envergure.
La question de l’eau - une question vitale pour l’urbanisation comme pour l’agriculture - pourrait faire l’objet d’un plan sur 10 à 15 ans. Et qu’est-ce qui empêcherait le Conseil Général de mettre ses moyens à l’unisson de ceux de la Région dans la lutte contre l’illettrisme, par exemple ?
Garantir une continuité de l’action
La proposition d’un tel plan de développement est - à dessein - inscrite dans une durée de deux à trois mandats. Pourquoi ? Pour garantir une continuité de l’action.
Cette continuité, le législateur l’a voulue en prévoyant un renouvellement par moitié des Conseils généraux tous les trois ans, c’est-à-dire à mi-mandat.
Aux électeurs de comprendre ce qui se joue dans ce renouvellement, et d’envoyer siéger des élus qui ne seront pas les “béni oui oui” ou les “bras droits” d’un maire - surtout lorsqu’ils se comportent comme le candidat UMP du 4e canton de Saint-Pierre... Le renouvellement générationnel ne suffit pas pour impulser le renouvellement politique : c’est ce qu’indiquent les élus du 1er tour.
Le gouvernement doit des centaines de millions au Département de La Réunion : il faut autre chose qu’une assemblée de godillots ou de “julots casse-croûte” un peu nervis sur les bords, pour mener ce combat.
Les Réunionnais ont besoin d’élu(e)s qui puissent porter la modernisation de l’assemblée du Palais de la Source et la préparation d’un Plan à long terme, en partenariat avec les autres institutions.
Ces changements sont encore à portée d’urnes à Saint-Pierre, Saint-Denis, Trois-Bassins, Saint-Leu, Saint-André...
P. David
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