Le Comité Réunionnais de Promotion du Vélo (CRPV) et les élections du 9 mars

Une occasion à saisir pour faire arrêter la progression du “tout-automobile”

3 mars 2008

À l’occasion des élections municipales et cantonales des 9 et 16 mars prochains, le Comité Réunionnais de Promotion du Vélo (CRPV) a fait parvenir aux médias un communiqué dans lequel il appelle les citoyens à attirer l’attention des politiques sur les effets négatifs du “tout-automobile”. On lira ci-après le texte de ce communiqué, publié sous la signature du président du CRPV, Philippe de Cotte.

Pour le CRPV, ces élections doivent être une occasion de prendre conscience qu’« il faut arrêter la progression du “tout-automobile”. Cela passe par des aménagements encourageant l’usage du vélo ».
(photo S. B.)

« Une enquête réalisée en 2007 constate une augmentation de 25% de la pratique du vélo à La Réunion par rapport à 2002. Mais les usagers du vélo pour des déplacements utilitaires (travail, courses, rendez-vous, démarches administratives, etc.) sont encore trop peu nombreux. Les cyclistes pensent qu’ils ne sont pas suffisamment pris en compte dans l’organisation des transports : voies cyclables en site propre trop rares, sécurisation insuffisante, dispositifs de stationnement pour vélo quasi inexistants...
Au moment d’élire des conseillers généraux et des maires, le CRPV appelle l’attention des électeurs sur l’importance d’exiger des candidats de s’engager sur cette question, et de prendre en compte les atouts du vélo : investissements moins lourds et plus rentables pour les collectivités, pas de pollution atmosphérique, bienfaits pour la santé (urgence médicale, dit l’Organisation Mondiale de la Santé), réduction des embouteillages, etc. Il faut exiger des candidats l’engagement :

- d’installer des dispositifs de stationnement des vélos devant les lieux d’accueil du public : mairies, bureaux du Conseil Général et des antennes départementales, écoles, bureaux de poste, sécurité sociale, etc.

- d’aménager des voies cyclables en site propre, et pas seulement des bandes cyclables.
C’est peu de chose, c’est un minimum pour aller dans le sens de ce que prescrit la loi d’orientation des transports intérieurs :
« Les orientations du plan de déplacements urbains (P.D.U.) portent sur :
1. La diminution du trafic automobile ;
2. Le développement des transports collectifs et des moyens de déplacement économes et les moins polluants, notamment l’usage de la bicyclette... ».
Il faut arrêter la progression du “tout-automobile”. Cela passe par des aménagements encourageant l’usage du vélo. Et cela ne se fera que si les citoyens mettent la pression sur les politiques. Nous en avons l’occasion les 9 et 16 mars prochains ».



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