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Saint-André prépare le terrain de son développement :
17 juin 2008, par
Trois mois après les élections, la municipalité de Saint-André dresse un premier bilan. Dans quel état se trouve la commune après 36 ans de gestion par l’équipe de Jean-Paul Virapoullé ? Comment la nouvelle équipe gère-t-elle la situation ? Quelles sont ses priorités pour les mois à venir ? Comme il s’y était engagé pendant la campagne électorale, Eric Fruteau s’est appliqué hier à « dire la vérité aux Saint-andréens ».
Déplacement du personnel communal, contrats non renouvelés, augmentation des indemnités des élus... C’est le genre d’infos qui, livrés à l’état brut, peut jeter facilement le discrédit sur la volonté politique d’une nouvelle équipe municipale. Mais à Saint-André, elle ne se laisse pas déstabiliser. Dans un souci de transparence, le Maire Eric Fruteau et ses adjoints ont dressé un bilan de leurs trois premiers mois aux commandes de la ville. La situation anarchique dans laquelle l’équipe de Jean-Paul Virapoullé a laissé la commune ne facilite pas la mise en œuvre des projets. Mais la nouvelle majorité municipale maintient le cap et justifie ses décisions, que ce soit en matière de gestion du personnel ou de définition des priorités. Dans un seul intérêt, celui de la population.
Des services à réorganiser
En trois mois, l’équipe municipale a pu se faire une idée de l’état de fonctionnement des services de la mairie, des manques en matière d’aménagement de la commune, et de son état de santé économique. Pour Eric Fruteau, Saint-André vit « une situation alarmante due à une vision électoraliste de l’appareil municipal ».
Bref, c’est l’anarchie, à commencer par la gestion du personnel communal. « Nous sommes en sureffectif, et ce ne sont pas forcément des employés qualifiés et diplômés », précise Eric Fruteau. Des employés dont les fonctions ne sont pas toujours définies, car il n’existe pas d’organigramme permettant de fixer les responsabilités et les services. Ces employés n’ont pour la plupart jamais bénéficié de formation, et malgré le sureffectif, la commune manque de cadres intermédiaires.
La situation est donc la suivante : Saint-André, commune de 52.000 habitants, compte 1.600 employés municipaux. L’équivalent pour une commune de 70.000 habitants.
Le comble, c’est que ce surplus d’employés n’a pas profité à la ville. Qui se douterait que le service de la Direction des services techniques compte 800 agents quand on voit l’état de délabrement du centre-ville de Saint-André ?
La (ré-)organisation des services, fortement décriée dans la presse, répond donc à la nécessité de les rendre pleinement opérationnels. Elle va de pair avec un plan de formation pour les personnels et le non-renouvellement de contrats. Pas de chiffres précis pour le moment, la mairie attend les résultats des audits et le rapport de la Chambre Régional des Comptes pour en décider.
« Il ne s’agit pas de rompre brutalement les contrats. Il y a des profils de poste spécifiques à prendre en compte. Mais nous n’avons pas beaucoup de marges de manœuvre, explique le maire de Saint-André. Il faut comprendre que le problème de l’emploi est de la compétence de l’Etat ». En clair, ce n’est pas à la commune d’embaucher à tout va au risque de compromettre ses actions en faveur des Saint-andréens.
Un contexte budgétaire contraint
La situation financière de la commune n’y est de toute façon pas propice. Et l’augmentation des indemnités des élus qui fait tant polémique ? « Le maire n’a pas augmenté ses indemnités de 60% », insiste Eric Fruteau. Pour les conseillers, le maire précise qu’il a choisi de ne distribuer que 15 délégations au lieu des 33 possibles, souvent des « délégations bidons ». Des économies qui ont permis d’augmenter les indemnités des élus qui se consacrent totalement à leurs nouvelles fonctions ou qui ont choisi d’exercer une activité à temps partiel.
La réalité, c’est qu’il manque dans les caisses communales des millions d’euros à cause d’une mauvaise gestion de la précédente majorité municipale : ainsi, 400.000 euros de baux commerciaux non réglés, 160.000 euros pour les cantines, 104.000 euros de procédure contre le SAR (Schéma d’Aménagement Régional), ces procédures seront d’ailleurs abandonnées. Sans compter le manque à gagner en raison du personnel qui n’a pas payé son dû à la restauration communale, des dépenses « anarchiques » en carburant et téléphone, la perte de subvention du Conseil général et de la CAF pour les crèches. Ces structures sont en passe de perdre leur agrément en raison d’un manque de personnel qualifié, mais hors de question pour la commune de fermer des crèches. Elle continuera à les financer.
Ces trous dans les caisses communales sont révélateurs d’un manque de transparence dans la gestion financière. Exemple significatif, la mairie ne dispose pas de service d’achats, ou encore les subventions aux associations étaient attribuées sans l’existence de véritables projets. Il n’existe pas non plus de plan pluriannuel d’investissement, ni de schémas directeurs de travaux d’urgences qui permettraient d’intervenir pour l’entretien des crèches et des écoles, la distribution en eau potable, la réfection et construction de trottoirs, etc...
Une vraie politique de maîtrise foncière à construire
Aucune discipline pour la gestion des personnels, idem pour les finances. Pas de surprise, le même constat s’impose pour l’aménagement du territoire. D’abord, l’annulation du PLU (Plan Local d’Urbanisme) a des répercussions sur les projets personnels et professionnels. Aucun terrain ne peut être déclassé pour le moment, aucun permis de construire ne peut être délivré. La révision du PLU devrait durer entre 18 mois et 2 ans.
Ensuite, il n’y a pas eu de maîtrise foncière sous la précédente mandature. Conséquence, des terrains (comme des locaux) communaux sont occupés illégalement, impossible de dire à quoi sont destinés certains terrains, l’espace agricole a été dilapidé.
Une situation qui freine la municipalité dans ses projets, notamment la construction de logements. Aucun Contrat d’Objectif Foncier (COF) ne peut ainsi être signé avec l’Etat tant que la commune n’a pas une idée du foncier disponible ou mobilisable. Eric Fruteau a cependant bon espoir de signer un COF d’ici quelques semaines. Ce travail sur la maîtrise du foncier est ainsi la base de tout développement du territoire pour les 30 années à venir. Ce développement ne fait que commencer.
Edith Poulbassia
An plis ke sa
Bois-Rouge : une plate-forme d’énergies renouvelables. Pour le développement économique de Saint-André, la municipalité compte fortement sur les énergies renouvelables et le développement durable. Ainsi, Bois-Rouge ne va plus accueillir de port en eau profonde. Elle deviendra une plate-forme d’énergies renouvelables, panneaux photovoltaïques, éolien et création d’un port sec.
Pour la ville, un plan pour les économies d’énergies est en cours d’élaboration avec l’ARER. Un recensement des toitures susceptibles d’accueillir des panneaux solaires va être mené.
De l’eau potable : le réseau d’eau potable va être livré à la Ravine Creuse, mais le travail est encore long dans ce domaine. Des études vont être lancées pour un nouveau forage, peut-être en partenariat avec d’autres communes.
Le Dipavali au Colosse : la municipalité veut faire du Colosse un lieu culturel et touristique. « Nous ne faisons qu’anticiper », précise Eric Fruteau. Le Colosse est destiné à devenir le centre du spectacle, des loisirs et de la culture de l’Est. Le Dipavali se déroulera donc au Colosse cette année. Une concertation a eu lieu avec les associations concernées. La politique culturelle est un axe fort de la nouvelle équipe municipale. Le 20 Décembre sera fêté comme il se doit cette année.
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