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Compte administratif de Saint-Pierre
25 juin 2005
L’examen du compte administratif et le rapport de la Chambre régionale des comptes montrent que les finances de la commune de Saint-Pierre sont dans une passe dangereuse. Jean-Michel Folio et Camille Gérard, élus de l’opposition municipale, en butte aux insultes d’un adjoint, n’ont pas participé à la séance du Conseil municipal du 22 juin 2005. Cependant, dans une conférence de presse, ils ont tiré la sonnette d’alarme sur l’état des finances et sur la nature des investissements.
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Dans le compte administratif 2004, les dépenses de fonctionnement de la commune s’élèvent à 80 millions d’euros. Si l’on considère le caractère obligatoire du remboursement de la dette, on peut y ajouter 9,5 millions d’euros. Jean-Michel Folio et Camille Gérard, élus de l’opposition municipale estiment que ceci est "excessif" et constitue un facteur handicapant pour les finances de Saint-Pierre.
Lors de sa dernière assemblée générale, la Chambre régionale des comptes, a fait ressortir notamment l’importance des charges de personnel de la commune qui représentent les deux tiers des dépenses de fonctionnement. Pour les représentants de l’opposition municipale, si la majorité ne change pas de stratégie en matière de dépenses de fonctionnement, les difficultés de la commune ne feront que s’accroître.
Des recettes sous perfusion
Si les recettes de fonctionnement sont en augmentation, (+2,8 millions d’euros par rapport à 2003), remarquent Jean-Michel Folio et Camille Gérard, c’est essentiellement dû aux ventes des terrains municipaux dont le montant s’élève à 5,5 millions d’euros en 2004. Ils estiment que l’équipe en place entame de manière excessive le patrimoine communal puisqu’elle a vendu pour 17 millions d’euros de biens communaux de 2002 à 2004.
Certes, précisent-ils, il est nécessaire de céder du foncier. Encore faut-il que derrière se profilent "des projets cohérents et porteurs pour l’avenir". Dans certains cas, malheureusement, le but essentiel de la majorité municipale est de dégager des recettes faciles aux dépens de l’aménagement du territoire et particulièrement de la construction de logements. C’est le cas dans la vente à la CIVIS du terrain à l’angle de la quatre voies et du boulevard Bank où vont être construits des bureaux alors que cet espace était réservé à des équipements à vocation sportive destinés à la population, notamment à celle du quartier (zac Bank, Joli Fond et zac Canabady) très urbanisé.
Des investissements mal financés
Les élus de l’opposition municipale constatent que le montant des subventions des investissements reste médiocre : 32% en 2004 contre 56% en 2002. Le besoin en financement de la section d’investissement à la charge de la commune atteint un niveau record de 27,5 millions d’euros. Pour le couvrir, le majorité municipale fait surtout appel à l’emprunt, ce qui fait passer l’endettement de la commune de 42,8 millions à 46,7 millions d’euros.
Des chiffres contradictoires
La section de fonctionnement dégage une épargne brute (différence entre les recettes et les dépenses) de 14 millions d’euros. Or, la majorité a contracté en 2004 un volume d’emprunts nouveaux (13,5 millions d’euros) pratiquement équivalents à cette épargne brute. L’opposition s’en étonne car, pour elle, il n’était pas indispensable d’emprunter autant... À moins que l’épargne brute ait été "arrachée aux forceps".
Nature des investissements
La répartition des dépenses d’équipement par nature montre que la plus grande partie, soit 12 millions d’euros, correspond à des opérations de Réhabilitation de l’habitat insalubre (RHI) à Tanambo et à Basse-Terre. Des opérations assez longues à mettre en œuvre et que l’équipe municipale précédente avait démarrées. Autrement dit, une bonne partie des investissements sont le fruit de l’action de l’ancienne municipalité.
Au total, l’avenir apparaît peu propice au développement. À moins que la majorité municipale prenne en compte les critiques constructives et change de politique.
Correspondant
An plis ke sa
Indemnités et frais de mission à la hausse
Les indemnités et les frais de mission des élus viennent à nouveau d’augmenter : 7% pour les premières et 270 % pour les seconds. Ils augmentent comme les impôts locaux et la dette. Il convient de se souvenir que la première décision de cette équipe municipale, au lendemain de son élection, avait été de porter ces indemnités au maximum autorisé par la loi.
Le budget des écoles divisé par deux
L’école n’est pas une priorité pour Michel Fontaine et ses amis. L’effort sur le scolaire a en effet diminué de moitié en 2004 par rapport à 2003. Il est passé de 4,3 millions à 2,2 millions d’euros.
On peut élargir ce constat au niveau des collèges. En effet, le collège de la Ligne des Bambous aurait dû être livré à la rentrée scolaire de septembre 2005. Le premier coup de pioche n’est pas donné. En conséquence, les collégiens de la Ligne des Bambous, parce qu’il n’y a plus de place à la Ravine des Cabris et à Bois d’Olives, iront au collège de Terre-Sainte. On recule dans un secteur déterminant pour l’avenir.
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