Les marmay aussi luttent contre la leptospirose

26 juin 2008, par Edith Poulbassia

A l’initiative du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) de Cambuston, la Mairie de Saint-André a organisé hier une journée d’information sur la leptospirose. 450 élèves des écoles primaires et du collège de Cambuston avaient rendez-vous à la salle polyvalente du quartier.

Un agent agréé du service environnement de la mairie délivre l’information préventive aux élèves de Cambuston.
(photo service com)

Au programme, des ateliers pour mieux connaître la maladie, les vecteurs, les actions de préventions, les traitements ainsi que la projection d’un film. Les enfants ont aussi appris les gestes simples de prévention (mettre des gants et des bottes pour jardiner, protéger les plaies, etc...) et l’utilisation des kits de dératisation. Pou Ibrahim M’Madi, coordonnateur de la journée, « les enfants sont bien placés pour diffuser les informations dans les foyers de Saint-André ». Si les enfants étaient simplement spectateurs avant-hier, il participeront à la prochaine journée d’information. « Nous avons demandé aux professeurs de laisser le travail des enfants sur les panneaux. Pendant un à deux mois, les élèves de l’école primaire pourront travailler avec leurs parents », précise Ibrahim M’Madi.

Cette journée est un projet pilote. D’autres écoles et quartiers devraient bénéficier d’une sensibilisation à la lutte contre la leptospirose. Patrick Amourdom, responsable du service environnement de Saint-André, expose les trois niveaux d’actions de cette lutte contre la maladie. D’abord, un travail est mené au sein d’un groupe départemental composé de l’association des maires, de la DRASS, de la FDGDON, des communes et des communautés d’agglomérations. En parallèle, un plan communal de lutte est en cours d’élaboration. « Ce plan comporte deux volets », précise Patrick Amourdom. « L’information, la sensibilisation auprès des écoles et de la population, et la distribution de kits de dératisation ». Le calendrier reste à définir. Enfin, il faut arriver à coordonner les actions entre zone urbaine et zone agricole. « L’information est primordiale dans la lutte contre la leptospirose. Rien ne sert à distribuer les kits de dératisation s’ils sont mal utilisés », souligne Patrick Amourdom. Deux effets sont alors à craindre : la mise en danger des enfants, et le développement de l’auto-résistance du rat au poison. Prochaine étape dans la lutte contre la leptospirose, les résultats d’une étude de la situation de chaque commune. Rendez-vous est fixé la semaine prochaine à Saint-André.

EP


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