Mairie de Saint-André

Réponse aux annonces du ministre de l’Outre-mer

3 février 2009

Le ministre de l’Outre-mer Yves Jégo a fait certaines annonces lors de sa visite à La Réunion qui soulèvent des interrogations du côté de la Mairie de Saint-André. Voiçi quelques extraits du communiqué.

Parmi les annonces formulées par le ministre de l’Outre-mer, une dotation de 4.500 contrats aidés supplémentaires par rapport à 2008, soit probablement la déclinaison pour La Réunion des 100.000 contrats promis au plan national...
De quel type de contrat aidé s’agit-il ? Quelle part de financement de l’Etat ? Monsieur Jégo a (...) quitté notre département sans nous en dire davantage. Car il appartient aujourd’hui aux collectivités, dont celle de Saint-André, de répondre aux demandes massives de la population au lendemain d’une telle annonce. C’est la ruée pour l’emploi dans les mairies. Et puisque le ministre l’a dit, les contrats sont forcément là, en attente. Ce n’est pourtant pas si simple. La seule évidence reste le transfert de la compétence emploi aux mairies.
Il faut retenir que pour un contrat aidé, l’Etat en finance une partie et sur une durée limitée. La collectivité doit supporter entièrement le financement des mois d’ASSEDIC. Par exemple, actuellement, pour un CAE à temps complet de 16 mois, la Mairie aura à débourser 23 mois d’ASSEDIC, c’est-à-dire plus de 18.000 euros. Si une mairie accepte ne serait-ce que 5 de ces contrats, ce sont près de 100.000 euros qu’elle doit se préparer à engager en fin de contrat. En l’état actuel des finances communales, nous n’en avons pas les moyens.

Autre annonce qui retient particulièrement notre attention à Saint-André, le financement des stations d’épuration par l’Etat. « Nous allons financer la totalité des stations d’épuration pour les projets qui sont prêts à démarrer », aurait annoncé Monsieur Jégo (“Quotidien” du 31.01.09). 15 millions d’euros seraient d’ores et déjà mobilisables. A Saint-André, les services ont agi avec diligence pour réaliser un projet qui attend désormais l’aval de la préfecture. Si nous nous réjouissons d’une telle annonce, nous aimerions savoir dans quelle proportion l’Etat participera-t-il au financement.
Nous resterons attentifs aux engagements pris par l’Etat sur ces dossiers.

La Mairie de Saint-André


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