
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
9 octobre 2008, par
Les conclusions de l’audit financier de Saint-André seront connues avant la fin de l’année. Mais au vu des éléments dont elle dispose, la municipalité va rétablir dès demain en conseil municipal la sincérité des comptes, ce qui permettra d’aborder l’année 2009 sur des bases réelles et solides.
La municipalité de Saint-André votera demain matin en conseil municipal un budget supplémentaire pour rétablir la sincérité des comptes, ce qui permettra à la commune d’aborder l’année 2009 sur des bases saines. Les premières résultats de l’audit financier il y a quelques mois, avaient conclu à l’existence d’un million d’euros de dépenses rattachés à l’exercice 2007, à payer cette année. Une mauvaise surprise pour l’équipe municipale qui s’ajoute à d’autres irrégularités exercées par la précédente mandature.
Trois moins avant les élections, l’ancien maire Jean-Paul Virapoullé a engagé 2,2 millions de dépenses, soit trois fois plus qu’au premier trimestre 2007 pour le Centre communal d’action social (CCAS), et pour « des travaux de régie ». Une gestion électoraliste des finances, au détriment des priorités pour la commune. Ainsi, la nouvelle équipe municipale a dû gérer la perte de l’agrément pour les crèches et garderies, privant ainsi la commune de 400.000 euros de subvention. Les bâtiments sont aujourd’hui réhabilités et le personnel en cours de formation.
En plus, le budget municipal a été amputé de 875.000 euros, en raison du déficit de la CIREST. La communauté d’agglomérations n’a pas pu reconduire le fonds de solidarité aux communes pour rééquilibrer son propre budget. Au lieu de 975.000 euros d’aide, Saint-André n’a reçu que 100.000 euros cette année.
« Malgré cette situation difficile », affirme Eric Fruteau, « la nouvelle équipe propose un budget équilibré réalisé sans augmentation des impôts dont les objectifs sont les suivants : réaliser la sincérité des comptes, permettre une gestion plus saine et transparente des fonds publics, réorienter le budget pour mener les actions prioritaires, jeter les bases du projet de développement de la ville et travailler dans l’intérêt général ». Et comme l’a souligné le maire, les plus grandes difficultés pour les collectivités sont sans doute à venir avec la crise financière, les incertitudes sur la loi-programme, la menace de l’octroi de mer, etc.
« On ne construit pas une maison sans fondations »
Comment, selon l’expression d’Eric Fruteau, « construire la maison Saint-Andréenne de façon durable » ?. L’équipe municipale se fixe des priorités sociales, éducatives, de gestion du personnel communal, de dynamisation des quartiers, d’infrastructures, de maîtrise du foncier.
La situation d’urgence sociale des familles va nécessiter une augmentation de 300.000 euros de subvention au CCAS et la municipalité va poursuivre ses efforts pour améliorer l’accueil des enfants dans les crèches, renouveler les équipements dans les écoles et proposer des repas de qualité.
L’heure est également à l’organisation des services de la commune qui ne bénéficiait pas jusqu’à présent de service des sports, de service environnement et de service funéraire. La formation du personnel de la petite enfance se poursuit ainsi que le rétablissement du dialogue social.
Dans les quartiers de la Cressonnière, de Ravine Creuse, de Mille Roches, des projets vont être lancés et des comités sont mis en place pour inciter la population à participer au développement de leur lieu de vie.
L’équipe municipale a de plus une « tâche immense » à entreprendre : faire de la ville un espace propre et aménagé. Les rues, les bâtiments publics, les écoles, les équipements sportifs, les aires de loisirs, le centre commercial ont grand besoin de travaux. Enfin, pour construire des logements sociaux, la commune mène un travail de recensement du foncier, de relance du PLU et de modification du POS. A Milles Roches, la lutte contre l’habitat insalubre est une priorité.
C’est sur ces bases que la commune pourra mettre en oeuvre ses grands projets : faire de Bois-Rouge un pôle économique de la micro-région, orienté vers les énergies renouvelables, dynamiser le centre ville, faire du Colosse un pôle culturel et touristique, aménager les Hauts de Saint-André (Dioré, Bras-des-Chevrettes), désenclaver la commune, mettre en place un plan pluriannuel d’investissement.
EP
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