Inauguration du Stade en Eaux Vives Intercommunal du Bocage

Un investissement de près de 8,3 millions d’euros

27 juillet 2013

Hier, vendredi 26 juillet 2013, a été inauguré le Stade en Eaux Vives Intercommunal du Bocage par Maurice Gironcel, Président de la CINOR et Maire de Sainte-Suzanne, en présence notamment du président de la Fédération française de canoë-kayak, du comité, du CROS, du préfet et d’autres élus.
Le stade accueillera des sportifs locaux, mais aussi des sportifs internationaux pour des entraînements et des compétitions, sans oublier les cours d’initiation au canoë-kayak et la pratique individuelle réservée aux autres publics, notamment les licenciés de kayak, les scolaires, les particuliers, les touristes, les comités d’entreprise, les personnes à mobilité réduite...

Le stade est constitué d’une rivière artificielle de 250 mètres linéaires, en forme de U, alimenté en eaux par une station de pompage.

Maurice Gironcel était fier de présenter ce stade sorti de terre, après 10 ans de travaux, à deux pas d’une rivière, qui « constitue une véritable prouesse et une belle satisfaction ». On pourrait même parler de récompense, car « ce projet a été un combat de longue haleine où beaucoup d’entre vous d’ailleurs ont apporté leur contribution ».

Le projet a été initié il y a plus d’une dizaine d’années, lors de la visite à La Réunion de Madame Marie-Georges Buffet, alors Ministre de la Jeunesse et des Sports. Plusieurs collectivités avaient fait acte de candidature pour ce concours et c’est la commune de Sainte-Suzanne qui en est sortie lauréate en 2002. Mais le plus difficile restait à venir : il a fallu donner corps au projet, trouver les financements, le faire valider au rang de grand projet communautaire au sein de la CINOR, puis le réaliser— soit plus de 14 mois de travaux.

C’est le premier équipement de ce type dans l’océan Indien . « Il va maintenant constituer l’une des composantes essentielles du futur espace touristique Niagara-Bocage, véritablement poumon vert de notre bon péi », a dit Maurice Gironcel. Actuellement, le Bocage constitue un site de loisirs qui accueille déjà plus de 3.000 personnes le week-end. « Nous développerons bientôt une zone touristique et de loisirs au Bocage et à Niagara, qui viendra en complément du stade en eaux vives et permettra sa valorisation et son rayonnement ».

A l’heure où la crise économique que nous subissons touche plus durement le secteur du BTP, il est bon de souligner que la construction du stade en eaux vives a contribué, à son échelle, à la redynamisation du secteur du bâtiment avec un investissement de près de 8,3 millions d’euros.

Sainte-Suzanne, en travaillant en bonne harmonie avec son agglomération, donne ainsi l’exemple d’une ville qui veut allier création d’emplois, développement touristique et urbain et protection de l’environnement, le tout dans un développement solidaire et durable de son territoire, reconnu dernièrement pour son Agenda 21 local.

Le stade est constitué d’une rivière artificielle de 250 mètres linéaires, en forme de U, alimenté en eaux par une station de pompage qui permet de relever les eaux de la rivière avec un débit variant de 2 à 12 mètres carrés par seconde.

Sur toute la France hexagonale, il n’existe que quatre stades dotés d’une station de pompage. La Réunion est aujourd’hui le 5ème.

Le stade est homologué pour les compétitions de canoë-kayak régionales, mais aussi nationales et internationales.

Il dispose de trois niveaux avec un espace d’accueil, des bureaux, une salle de réunion, un poste de commandement des courses, des vestiaires, un espace de stockage du matériel et un atelier de réparation et, bientôt, une salle de musculation équipée.

Le stade en eaux vives intercommunal accueillera des sportifs locaux, mais aussi — et là, le rendez-vous est pris — des sportifs internationaux pour des entraînements et des compétitions.

Ainsi, des créneaux pour de l’initiation au canoë-kayak et de la pratique individuelle seront ainsi réservés aux autres publics, notamment les licenciés de kayak, les scolaires, les particuliers, les touristes, les comités d’entreprise, les personnes à mobilité réduite... « Oui, vous l’avez compris : notre ambition est de démocratiser les activités en eaux vives », a dit Maurice Gironcel.

A compter de la semaine prochaine, le public sera accueilli du mardi au dimanche par l’équipe du stade en eaux vives, composée d’une dizaine de personnes : un directeur, un responsable technique, une secrétaire, quatre moniteurs titulaires d’un brevet d’État, un agent d’accueil et deux agents d’entretien.

Le président de la CINOR a conclu en remerciant toutes celles et ceux — directeur, architecte, chef de projet, ouvriers —, les équipes de la CINOR et de la ville, qui se sont investies dans ce projet.

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