
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Création de la commune de La Rivière
26 juillet 2006
Le récent point presse du comité “La Rivière 25ème commune” aura eu le mérite de rappeler que le redécoupage de la commune de Saint-Louis correspond à une profonde aspiration de la population riviéroise. Sur la base d’un nouveau rapport, ce comité - qui regroupe la société civile et l’ensemble des sensibilités politiques de La Rivière - pense que les conditions sont réunies pour amener ce projet à terme avant 2008. À condition que la Maire de Saint-Louis prenne ses responsabilités et ne renie pas... ses engagements.
En effet, dans “Le mot du Maire” du bulletin municipal de Saint-Louis, en date de juillet-août 2004, Cyrille Hamilcaro était on ne peut plus clair sur la partition de Saint-Louis en 2 communes. Sous le titre “Coupe pa nou ou coupe a nou ?”, il souligne que le débat "dure depuis 30 ans" puis affirme : "Pour ma part, j’ai toujours estimé... que les élus ne décidaient pas seuls. C’est à la population et à elle seule dans une démocratie qui se respecte, de dire oui, ou non".
Une belle profession de foi s’accompagnant d’un engagement précis : "C’est donc à partir de ce principe que j’ai décidé de lancer un référendum d’initiative locale, conformément à la Constitution et au Code général des Collectivités locales". Il poursuit en détaillant et en datant les différentes phases du processus à mettre en place, et conclut par un appel au débat citoyen : "Que le débat commence dans les foyers, les associations, les syndicats ou les partis politiques. C’est un débat citoyen que je veux susciter maintenant, afin que la campagne des municipales de 2007 ou 2008 se fasse dans la plus grande clarté". Et c’est exactement ce que fait l’association dont on peut noter le caractère non partisan puisqu’elle regroupe autant l’Adjoint spécial de La Rivière Thierry Souton que le Conseiller général Yvon Bello.
Nous étions là - promesse électorale oblige ? - en l’an 2004 ; et depuis, aucune délibération du Conseil municipal n’est venue acter la moindre phase de ce processus.
Contradictions et reniements
Pire. Dans une interview accordée à notre confrère le “JIR” (édition du 25 juillet), Cyrille Hamilcaro - sans doute talonné par les événements - donne son avis sur le redécoupage de Saint-Louis : un condensé de contradictions et de reniements.
"Ce n’est pas aux politiques de prendre la décision (de découper) mais aux citoyens", affirme-t-il. Mais, c’est précisément ce que lui demandent les responsables du Comité riviérois pour le découpage : inscrire la question à l’ordre du jour du prochain Conseil municipal afin que le processus s’enclenche et que la parole soit rendue à la population. Personne n’a prétendu, et surtout pas lui, que le Maire doit assumer "seul la décision de faire de La Rivière une commune à part entière". Qu’il se contente d’assurer sa part de responsabilité à défaut de tenir ses promesses !
L’exigence de clarté
Car, en matière de promesse, Cyrille Hamilcaro n’est évidemment pas avare : "Je m’engage en cas de réélection (municipales de 2008) à faire ce référendum dans la foulée du scrutin", écrit-il. Mais pourquoi remettre à demain ce qui devait être fait en 2005 et qu’on peut faire aujourd’hui ? Rien ne s’oppose en effet, surtout pas un problème de temps, à ce que cette consultation soit réalisée avant 2008 "afin... que la campagne des municipales... se fasse dans la plus grande clarté".
Enfin, autre argument avancé par Cyrille Hamilcaro : le coût financier de l’opération de découpage pour la population de Saint-Louis dans son ensemble. Avec de telles considérations, jamais Cilaos et Petite Ile, par exemple, ne seraient devenues des communes !
Cet ultime “argument” cache mal, en fait, le mépris envers la population de La Rivière.
Saint-Louis / La Rivière
Le rôle des médias : Ne pas fausser les termes du débat
Qu’est-ce que les citoyens de Saint-Louis et de La Rivière Saint-Louis peuvent attendre de leurs journaux devant la question du découpage de la commune ? Qu’ils se comportent comme des animateurs pondérés du débat public, apportant des informations exactes sur le fond de la question et non moins pertinentes sur l’état d’avancement du débat.
Ce n’est pas précisément ce que fait notre confrère du “JIR” dans un "point de vue" (voir “JIR” du 25 juillet). Comment titrer sur une prétendue "zizanie riviéroise", pour souligner ensuite que l’association porteuse du projet de découpage réunit "le communiste Yvon Bello et l’adjoint de Cyrille Hamilcaro, Thierry Souton..." ?
À quoi rime de commencer un article en affirmant "qu’il n’y a pas de raison pour qu’une telle procédure ne soit pas couronnée de succès" et de le finir quelques lignes plus bas par un péremptoire : "Autant dire que le projet est bel et bien enterré" ? Où est la logique ? Où est la cohérence de la pensée ?
Qu’est-ce qui permet à notre confrère du “JIR” de dire que les membres de l’association "La Rivière 25ème commune" seraient moins actifs et moins d’accord entre eux qu’ils ne l’étaient il y a 2 ans ? Aucun fait ne vient corroborer l’affirmation selon laquelle "celle-ci (l’association - NDLR) s’essouffle petit à petit".
D’autre part, on pouvait s’attendre, puisqu’il donne la parole au Maire de Saint-Louis dans une interview, à ce que son billet soit plutôt un commentaire distancié des propos du Maire - qui n’en est pas à une contradiction près - qu’une attaque en règle d’une association à laquelle il ne donne pas la parole ce jour-là.
Les journalistes, comme les autres citoyens, ont leur mot à dire dans ce débat : que ce soit, autant que faire se peut, pour la clarté des opinions et la cohérence des choix.
Il n’est du pouvoir de personne, dans une démocratie - pas un maire, encore moins un journaliste - de s’opposer seul à la volonté librement exprimée de milliers de citoyens.
Le fait notable, dans ce projet de découpage, n’est-il pas justement d’être porté par une association vraiment "consensuelle" - puisqu’elle réunit les Riviérois de tous bords - caractérisée par un engagement responsable assez exceptionnel ?
P. David
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