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Air France change son dispositif de rémunération des agents de voyages
26 mars 2005
La compagnie remplace son système de commissionnement par un remboursement des frais de dossier inhérents à chaque émission de billet.
(page 8)
Air France ne versera plus de commission aux agences de voyage qui vendront ses titres de transport. Une rémunération forfaitaire de 30 euros par billet basse contribution (Tempo) et de 70 euros par billet haute contribution (Alizé et Club) leur sera désormais versée. "Le prix final du billet restera le même", souligne Jean-Guy Lengliné, directeur régional de la compagnie, dans la conférence de presse qu’il a tenue hier.
En fait, ces montants correspondent à des frais de dossier. Air France a en effet estimé que l’émission d’un billet long-courrier, basse et haute contribution (prise de renseignements, saisie informatique des informations etc.) lui coûtait respectivement 30 et 70 euros. Ce coût est compris dans le prix final du titre de transport émis directement par la compagnie. Dans un souci de clarification, le prix "brut" et celui des frais de dossier apparaîtront clairement sur la facture remise aux clients. Ainsi pour un titre de transport d’un montant total de 1.000 euros par exemple, la facture additionnera 970 euros (prix du billet) et 30 euros (prix des frais).
"Nous avons communiqué cette grille aux agences de voyage. Elles peuvent l’appliquer ou non", note Jean-Guy Lengliné. Chaque agence est donc libre de facturer à ses clients des frais de dossier inférieurs, équivalents ou supérieurs à ceux pratiqués par Air France. Dans tous les cas de figure, ce sont les montants déterminés par la compagnie qui lui seront versés.
Par contre, le coût du billet acheté en agence de voyage peut varier. Un agent de voyage en situation de quasi-monopole dans une région peut ainsi décider de facturer 50 euros de frais de dossier. Dans l’exemple d’un titre de transport à 1.000 euros, le voyageur paiera alors 970 euros, prix "brut" du billet, plus 30 euros de frais de dossier notifié par Air France plus 20 euros de frais de dossier décidé par l’agence soit un total de 1.020 euros.
Respect des engagements
"Air France ne fait qu’appliquer les règles en vigueur partout dans le monde", remarque Jean-Guy Lengliné en rappelant que depuis 5 ans, les compagnies aériennes américaines et européennes ont supprimé leurs commissions aux agents de voyage et les ont remplacées par le remboursement des frais de dossier. "Nous avons entamé des discussions avec le SNAV (syndicat national des agents de voyage - ndlr) début 2004 et nous avons signé un accord en juillet. Le nouveau système prendra effet le 1er avril 2005", énonce Jean-Guy Lengliné en ajoutant que "le SNAV est tout à fait satisfait du nouveau modèle économique".
Selon le directeur régional d’Air France, ce nouveau modèle économique s’imposait d’autant plus que l’industrie des transports aériens "poursuit la descente aux enfers entamée il y a 4 ans". Il souligne que les 180 compagnies aériennes du monde ont perdu pendant cette période plus d’argent qu’elles n’en ont gagné en 50 ans. C’est l’augmentation constante du prix du carburant qui est essentiellement à l’origine de cette situation. Et même si Air France "s’en sort spécialement bien", selon l’expression de Jean-Guy Lengliné, l’heure est aux ajustements économiques.
Depuis mai 2004, la compagnie assurait 10 rotations Réunion - Métropole par semaine. "Or selon les périodes, les avions volaient avec moins de 100 passagers à bord", indique le directeur régional d’Air France. Sachant que 350.000 litres de carburant sont nécessaires pour chaque vol qu’il soit plein, ou non, la compagnie a vite fait ses comptes. À compter d’avril 2004, selon les périodes et les demandes, elle passera de 7 à 9 rotations par semaine. L’offre en sièges diminuera donc de 12%, mais les passagers ne seront pas pénalisés "puisqu’il s’agissait de toute façon de sièges vides", souligne Jean-Guy Lengliné.
Quant à une éventuelle augmentation des tarifs, le directeur régional d’Air France n’exclut pas la possibilité. "Si le carburant continue d’augmenter, nous ne pouvons pas garantir que le prix du billet ne bougera pas", dit-il.
À noter enfin qu’Air France vient d’obtenir la certification SGS Qualicert garantissant qu’elle respecte ses engagements vis-à-vis de ses clients. C’est la première fois qu’une compagnie aérienne obtient ce certificat.
Polémique à propos des actions d’Air Austral
Mercredi, le “Journal de l’Île” a annoncé que le groupe Bourbon de Jacques de Châteauvieux allait racheter les 30% d’actions qu’Air France possède dans le capital d’Air Austral. Jeudi, Pierre Descazeaux, directeur général d’Air France océan Indien et Caraïbes, présent à La Réunion pour assister à la réunion du comité de surveillance d’Air Austral, a refusé d’infirmer ou de confirmer cette information - confirmé par le groupe Bourbon dans les colonnes du “JIR” d’hier.
Lors de sa conférence de presse Jean-Guy Lengliné n’a pas caché son agacement. "Depuis 3 ans, nous ne cachons pas que nous désirons vendre nos actions Air Austral - avec qui nous avons les meilleures relations du monde -, car nous sommes finalement concurrents. Il y a trois semaines, un investisseur nous a fait parvenir une lettre d’intention proposant le rachat. Mardi, le comité exécutif d’Air France s’est réuni et a décidé d’engager des discussions avec cet investisseur. Pierre Descazeaux allait l’annoncer jeudi à nos partenaires du conseil de surveillance d’Air Austral, or la nouvelle était déjà dans la presse. Nous et tous nos autres partenaires avons été extrêmement choqués par cette publication", a noté le directeur régional d’Air France. Il n’exclut pas que le rachat éventuel des actions "foire" à la suite de ces révélation.
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