52 marches à monter et à descendre

28 avril 2007

Un Comité de citoyens de Saint-Paul vient en aide à une dame handicapée. Elle habite au troisième étage d’un immeuble. Elle souffre de sclérose en plaques, et à tout moment, elle peut être paralysée. Pour chaque sortie, qu’elle soit amicale ou médicale, son mari la transporte. À l’aller, il a 52 marches à descendre et au retour, pareil. Un ascenseur aurait été le bienvenu !

Cette situation n’a que trop duré. Le couple a demandé un logement adéquat à la Mairie de Saint-Paul. Pas de réponse pour l’instant du côté de cette institution. D’autres courriers, dont les destinataires sont les bailleurs sociaux, sont restés lettres mortes. Des amis, voyant le parcours du combattant du mari, se sont inquiétés de leur situation. D’où la création de ce comité.

Le couple souhaite un logement à terre avec une petite cour. Ce n’est pas le Pérou ! Le mari a quitté son emploi pour être aux côtés de sa femme. Elle a besoin de cet espace pour respirer car actuellement, elle est « prisonnière de sa maison » et trop dépendante de lui. L’appartement qu’ils habitent n’est pas adapté à une personne handicapée. Elle se déplace en fauteuil roulant et ne peut parvenir jusqu’au balcon.

Le Comité souhaite par cette intervention attirer le regard des pouvoirs publics sur pareil cas. Depuis, l’année dernière, cette dame est tombée malade. Et depuis, elle se déplace en fauteuil roulant. Sa maladie s’aggrave. Elle ne demande pas la charité, elle demande juste une case à terre pour couler paisiblement sa vie.

Dans l’aide à la personne, il reste des efforts à faire. Espérons que l’élu(e) à la fonction suprême se penchera sérieusement sur la question afin d’apporter des réponses concrètes et immédiates. Le Contrat Social ouvre des pistes en ce sens.

J.-F. N.


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