
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Motion du Comité central du Parti communiste réunionnais
18 juillet 2009
Le premier texte adopté par le Comité central issu du 6ème Congrès est un document proposant 16 objectifs à atteindre pour abolir la pauvreté. À La Réunion, 52% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Pour tous ceux d’entre nous quotidiennement — ou à l’occasion de porte à porte — au contact de personnes contraintes de vivre dans la pauvreté, la nécessité du mot d’ordre « Abolir la Pauvreté » est une évidence car, où qu’elle sévisse, la pauvreté est intolérable.
Cela est trop rarement dit, la pauvreté est une monstrueuse violation des droits humains.
Comment, si nous sommes conscients de ces faits, pourrions-nous accepter que, au gré de la plus ou moins grande ampleur des crises engendrées par un système économique injuste, puisse subsister un certain pourcentage d’exclus.
Abolir la pauvreté n’exigerait-il pas que se mobilise toute la société afin d’obtenir que soient respectés les droits fondamentaux de chaque être humain, en premier le droit au respect de la dignité grâce à un emploi et un logement décents ainsi que les moyens de se nourrir sainement ?
Serait-il possible de se satisfaire du fait que, jour après jour, des centaines de personnes se voient subitement privées de leur emploi sous les prétextes les plus divers mais surtout au nom des sacro-saintes “réalités économiques” alors que le droit à l’emploi pour tous est un droit constitutionnel ?
Pouvons-nous prôner à longueur de temps le respect pour nous-mêmes alors qu’en supportant que des milliers de personnes soient contraintes de vivre juste au-dessus ou au-dessous d’un « seuil de pauvreté », nous leur manquons absolument de respect ?
Certes, la conquête des minima sociaux a contribué à améliorer nombre de situations dramatiques, mais imagine-t-on ce que signifie pour les personnes allocataires, l’idée qu’elles ne pourront jamais espérer mieux leur vie durant ? Ces personnes sont soumises à de perpétuels contrôles qui sont autant d’atteintes à leur vie privée. Pauvres et secourus a minima parce que pauvres, les voilà soumis à des contrôles qu’on n’oserait infliger à des personnes tirant leurs revenus de la chance d’avoir un travail. Encore qu’aujourd’hui, les emplois précaires, le travail à temps partiel, font que des personnes ayant un travail ne parviennent plus à vivre décemment.
L’abolition de la pauvreté exige que soient atteints un certain nombre d’objectifs primordiaux :
1 - garantir un revenu permettant de vivre en se projetant dans l’avenir ;
2 – garantir le droit à un logement décent au loyer supportable ;
3 - promouvoir une économie sociale (ou solidaire) permettant la création de plusieurs milliers d’emplois ;
4 - garantir le droit à l’identité en faisant de chacun un acteur de la promotion de la culture réunionnaise ;
5 - aider les parents dans l’exercice de leurs responsabilités ;
6 – promouvoir — de la maternelle à l’Université — les pédagogies valorisant les enfants tant collectivement qu’individuellement ;
7 – ouvrir les lieux d’enseignement — en dehors des horaires d’enseignement — aux associations de quartier afin d’intégrer les établissements scolaires à leur quartier et permettre à chacun d’accéder aux outils modernes de connaissance et d’accéder ainsi à une véritable autonomie sociale ;
8 – mettre fin aux inégalités socio-économiques d’accès à la santé ;
9 – donner à l’Observatoire de la formation des prix et des revenus les moyens de remplir sa mission et refondre la fiscalité pour en faire un outil efficace de cohésion sociale ;
10 – mettre l’institution judiciaire au service de l’égalité effective de tous en droits et la doter des moyens financiers et humains nécessaires ;
11 – créer un grand service d’intérêt général chargé de l’aménagement et de la préparation de l’île aux effets désormais inévitables du changement climatique ;
12 - créer un grand service d’intérêt général d’aide à la personne tenant ainsi compte du vieillissement de la population, des besoins des personnes frappées de handicap et de leur famille, de la lutte contre la pauvreté ;
13 - former les milliers de personnes occupant les emplois des deux grands service d’intérêt public afin d’en faire des professionnels et pouvoir ainsi pérenniser leur emploi ;
14 - éveiller à l’inégalité sociale la sensibilité des futurs enseignants au cours de leur formation afin d’améliorer la relation entre famille et école ;
15 - respecter et encourager les solidarités spontanées, familiales, amicales, de voisinage ;
16 – favoriser la participation de tous à la vie sociale et économique par la valorisation des quartiers : jardins communautaires ; valorisation des déchets ménagers ; opérations concertées d’autoconstruction, etc.
Certes, la force de l’habitude peut faire apparaître ces pistes d’action visant à abolir la pauvreté, comme irréalisables. Mais lutter contre la pauvreté pour l’abolir n’est rien d’autre que remettre l’économie au service des humains et non pas l’inverse. Ces pistes d’organisation solidaire montrent que l’abolition de la pauvreté exige que l’économie soit mise au service de l’intérêt général et non plus à celui des intérêts gigantesques d’une minorité.
Motion adoptée à l’unanimité du Comité Central issu du 6e Congrès lors de sa première session solennelle tenue à Saint-Denis le 27 juin 2009.
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique « n’a toujours pas de cadre contraignant et ne prend toujours pas en compte les (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Dann in famiye néna touzour inn pou fèr lo gran. Li yèm okipe d’ shoz lé pa d’son az. Sé pou sa i di, li fé l’onm d’afèr. Mi rapèl in zour mwin (…)
La CGT exige un référendum pour "sortir par le haut" et "rassembler le pays" après l’échec du "conclave" pour "que les Françaises et les Français (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Près de 12 millions de réfugiés ont trouvé protection dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, le Département organise, le samedi 21 juin au Village Corail (L’Ermitage-les-Bains), un (…)
Messages
24 juillet 2009, 14:17, par niki
la societé change et le comprtement sociale ne fait pas de pitié
27 juillet 2009, 23:15, par andrun
il sera difficile d’abolir une situation dans laquelle l’habitude d’y vivre est plus forte et préférable que d’en sortir, tout au moins pour le moment. On ne pourra combattre la pauvreté ou la misère que si on parvient à la partager en vivant dedans et non pas sans l’avoir subi véritablement. Chacun ne voyant déjà midi ou plutôt la pauvreté qu’à sa porte, comment voulez-vous qu’il puisse entrevoir celle qui se présenterait à la porte de son voisin. Possible qu’une guerre économique provoquant le manque de nourriture pourrait si elle ne dure pas de trop, nous faire ouvrir nos yeux et nos intelligences avant même de rester bouche bée et ventre creux. La pauvreté ne sera jamais abolie si la référence de quelqu’ indice ne se situe qu’en matière sonnante et trébuchante. Beaucoup de capacités existent dans l’être humain ne jamais les considérer font que la pauvreté est comme une pandémie qui s’ignore.
La Réunion serait-elle comme à une fille à qui on offrirait des cigarettes qui après les avoir fumé, ne sait pas ce que c’est que le tabac encore moins les méfaits ou bienfaits de la fumée, en bon créole le dicton qui se termine par "calebasse la fumée".