
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Réflexions de Marie-Pierre Hoarau
27 février 2007
Cette semaine, ont eu lieu les 3èmes rencontres réunionnaises du Développement durable, avec la présence de nombreux intervenants, plus brillants les uns que les autres. Intervenants locaux, mais aussi extérieurs, qui ont fait des exposés sur des sujets les plus divers, mais ayant tous un point commun : le Développement durable. Ce fut dans le même temps l’occasion de faire un point d’étapes pour les différents acteurs.
Rappelons-le, le milieu du 20ème siècle est marqué par la prise de conscience par la communauté internationale que le mode de développement basé uniquement sur la croissance économique n’est pas soutenable pour la planète, dont les ressources s’épuisent rapidement à cause d’une exploitation non maîtrisée de celles-ci par l’Homme.
Le développement privilégié est alors celui qui permet de concilier :
- développement économique,
- progrès social,
- préservation de notre environnement.
La Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement, en 1987, suivie par la publication du rapport Bruntland, offre une définition du Développement durable, qui sert aujourd’hui aux politiques publiques :
« Le développement durable est un développement qui permet de répondre aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Ce qu’il est important de retenir dans cette définition :
• c’est bien la notion de besoins qui s’oppose à celle de demande à laquelle on doit faire face aujourd’hui, et qui semble naturelle.
• et l’idée de limites. Il s’agit donc de maîtriser ses besoins individuels pour que les générations futures puissent satisfaire les leurs... nous pouvons, chacun à notre niveau, agir pour tous.
La Conférence de Rio, en 1992, débouche sur l’adoption, par 173 Etats, de l’Agenda 21 (ou Action 21), programme d’actions de Développement durable pour le 21ème siècle. Il s’agit d’un recueil de propositions d’actions pour mettre en œuvre le Développement durable à toutes les échelles territoriales : de l’échelle mondiale à l’échelle locale, et que ce développement soit mis en œuvre par tous les acteurs : collectivités territoriales, entreprises, syndicats, associations, société civile.
Il s’agit de tenir compte des intérêts des générations présentes et futures.
Par ailleurs, l’Agenda 21, dans son chapitre 28, reconnaît aux collectivités locales un rôle déterminant pour atteindre les objectifs du programme mondial.
C’est donc dans cet esprit que la Région Réunion a inscrit le Développement durable, parmi les axes de sa mandature, comme un développement incontournable au regard du contexte local.
L’Agenda 21 de La Réunion est signé le 10 décembre 2003. Depuis cette signature, les partenaires de la démarche se sont engagés sur 8 orientations :
- Lutter contre les changements climatiques : Avec la politique menée en matière de développement des Energies renouvelables et de Maîtrise de l’énergie.
L’énergie constitue l’un des grands enjeux du 21ème siècle. Le prix du pétrole ainsi que son risque d’épuisement font peser sur La Réunion de lourdes conséquences si nous n’anticipons pas. Les experts sont formels : c’est bien l’activité humaine qui est responsable de ces aléas climatiques. L’objectif est donc de mieux maîtriser la demande en énergie et de diviser cette croissance par 2 tout en visant l’indépendance énergétique, autrement dit, de produire l’essentiel des besoins, grâce aux énergies renouvelables (eau, soleil, vent, volcan, vagues, biomasse,...).
- Définir une politique de déplacement durable : La route des Tamarins sera achevée en 2009. D’autres chantiers sont en cours ou à venir : Réalisation de la pénétrante de Saint-Joseph, Déviation de Grand Bois, Achèvement du Boulevard Sud de Saint-Denis, Modernisation de la RN3, Réalisation d’une nouvelle route circulaire de moyenne altitude... Mais rester sur une politique du “tout-automobile” conduira l’île à un embouteillage généralisé, d’où la nécessité de développer le transport collectif, en particulier le tram-train. Mais aussi la réalisation de voies cyclables en site propre, sécurisées tout autour de l’île, accompagner les initiatives de co-voiturage...
- Opter pour une nouvelle politique d’urbanisme : les lycées à Haute Qualité Environnementale, par exemple, mais aussi avec le Schéma d’Aménagement Régional (SAR) qui est en cours d’élaboration. Les orientations prises devront faire prévaloir les principes du développement économique, touristique, tout en prenant compte les risques naturels, la protection de l’environnement, et du respect des équilibres, en termes de logements mieux conçus, d’infrastructures, de services...
- Soutenir les filières et métiers du Développement durable : la filière maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables emploie 700 à 800 personnes.
- Promouvoir l’éducation et la sensibilisation de la population : c’est l’objectif de ces rencontres.
- Sensibiliser les acteurs économiques au Développement durable : journées de formation et aides financières aux diagnostics, financements dans le cadre des déchets des entreprises.
- Concevoir un Développement durable régional
Donner l’exemple : La Réunion est citée en exemple pour sa politique en matière d’énergies renouvelables.
- Préserver notre patrimoine naturel tout en répondant aux besoins de la population : avec la création du Parc National de La Réunion, la Réserve Marine, aides aux actions de vulgarisation des connaissances sur les milieux naturels.
Et pour conclure, la mise en place d’un Agenda 21 interne à La Région pour : d’une part, repenser les politiques publiques régionales en y intégrant la notion de Développement durable dans la commande publique, par exemple, et d’autre part, faire aévoluer le comportement de tous pour que chaque agent et chaque élu devienne un acteur du Développement durable au quotidien.
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