
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Salon de la maison
5 mai 2007
En ces beaux jours de Salon, les banques et sociétés de crédits se bousculent. Les porteurs de projet, eux, recherchent la meilleure opportunité. On propose alors tous genres de crédits, immobilier à la consommation. On propose même de racheter les crédits pesants, pour constituer un crédit global, moins lourd pour les portefeuilles. Attention danger d’endettement !
Les visiteurs du Salon de la maison l’ont bien compris, ils sont rois. Les portes s’ouvrent pour qui a le bon sésame. Vous voulez construire ? C’est par ici. Démonstration gratuite, simulation en simultané. « Quel est votre salaire ? », demande le conseiller. « Le SMIC et avec un Contrat à durée déterminée ». Merci, au revoir, pourrait-on dire poliment.
Accéder à la propriété, pour bon nombre de Réunionnais, cela relève du rêve. Les prix du marché sont exorbitants. Alors, arriver sans les bonnes phrases à dire au banquier, c’est tendre le bâton pour se faire battre. Avoir un CDI, et depuis plusieurs années, avec un bon apport d’au moins 20% du montant à emprunter, voilà ce que veulent entendre les charitables maisons de crédits. Lors d’un savant calcul, on étudiera aussi les risques d’endettement, en relevant les revenus mensuels, desquels seront soustraits les charges mensuelles, le montant total des crédits restants dus. Cette opération permettra de statuer si oui ou non il vaut la peine de constituer un dossier d’emprunt. Bref, pendant tout ce temps, le demandeur de crédit attend la nouvelle. Les Réunionnais ne sont pas dupes. Les publicités de telle ou telle société bancaire vantent alors que chez eux, tout est possible, même pour les plus bas salaires. « Venez chez nous pour un taux zéro », lancent même certaines enseignes.
Esclave d’un crédit ?
Oui, il est possible d’acheter, pour ceux qui sont assurés d’un salaire confortable, corroboré - si possible - par un statut solide, de fonctionnaire par exemple, ou de cadre supérieur. Les petits et moyens salaires ne rêvent même plus. Certains opérateurs leur proposent donc des produits d’une pure révolution. Un prêt sur 40 ans. Allez ! c’est parti pour des histoires d’endettement, de familles obligées de quitter la maison rêvée, faute de pouvoir s’acquitter du crédit. « On paie moins, mais plus longtemps. J’espère surtout qu’avec un crédit pareil, la famille vivra longtemps. Ça veut dire que s’il achète à l’âge de 35 ans, il faudra attendre ses 75 bougies pour dire “c’est à moi, c’est mon bien”. Je ne crois pas que c’est la bonne solution. Le mieux, c’est de ne pas trop se serrer la ceinture pour payer ses crédits, et surtout d’être esclave d’un crédit le moins longtemps possible », explique un gramoun avisé. Il vient voir les objets de décoration pour plus de gaieté dans la maison, mais aussi des meubles. Et celui-ci de préciser : « Mais comment faire ? Si nous voulons acheter, il faut emprunter. Qui a vraiment les moyens de mettre comme ça sur la table une liasse d’euros. Ce n’est plus comme avec le franc. Et si lontan, on était au crédit chinois, aujourd’hui, on tire le chapeau devant les maisons de crédits, même pour quelques beaux objets qui ne vont pas remplir mon coffre de voiture ». Un jeune consommateur se dit, quant à lui, séduit par cette éventualité. Il n’a que 24 ans, fraîchement sorti d’une grande école de commerce, et vite embauché d’ailleurs. Il observe avec attention les stands, les plans de maison, les constructions clé en main. « Je n’ai pas encore un beau salaire, quoique mon niveau de vie est déjà très bien. S’il faut acheter, sur 40 ans, c’est intéressant. A 65 ans, j’aurais fini de rembourser, je pense que je serais retraité. Mais c’est vrai que c’est long », confie Eric. Pour l’heure, les deux visiteurs sont locataires. Un tout autre débat !
Willy Técher
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