
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Koudkongn de Raymond Mollard
4 décembre 2006
Les campagnes électorales sont des périodes un peu folles à l’approche desquelles nos sommités politiques, après parfois une hibernation de plusieurs années, sentent soudain s’éveiller au plus profond d’elles-mêmes l’irrésistible besoin d’améliorer le fonctionnement du système éducatif, d’en optimiser les résultats, d’en faire pour tous nos enfants le creuset de l’Instruction, de l’Education, de la Formation, de la Promotion, de l’Insertion, (et ron et ron petit patapon ajouterait la sagesse populaire...).
Ainsi du débat sur la carte scolaire, royalement relancé il y a quelques semaines par Ségolène, et repris à la volée par ses concurrents de droite, de gauche et d’ailleurs, qui se repassent la patate chaude en espérant que la galerie, amusée, oubliera du même coup deux ou trois choses. Notamment que si une réglementation existe dans ce domaine, elle se limite aux établissements publics, mais ne touche en rien ceux du privé, lesquels ont tout loisir, en raison de leur “caractère propre” (en général, de nature religieuse) de filtrer leur clientèle avec la bénédiction - c’est le moins qu’elle puisse faire - de la loi. Et, comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, l’inénarrable Luc Ferry, ci-devant ministre de l’Education nationale et philosophe de boudoir confirmé, n’avait pas hésité, on s’en souvient, à y inscrire ses propres enfants. Bien joué Monsieur le Ministre : que ne ferait un père attentionné pour éviter à ses chères têtes blondes de côtoyer la première “racaille” venue... M. Sarkozy, lui, par nature plus martial, a abordé le problème en brandissant l’étendard de la sécurité : les racailles pourraient entrer, certes, mais sous la vigilante sollicitude d’un policier affecté dans l’établissement. Celui-ci, réglementairement muni d’un kärcher prêt à l’emploi, pourrait, en tant que de besoin, nettoyer l’espace scolaire public de toute pollution, et lui donner, à lui aussi, un « caractère propre ». Merci Monsieur le Ministre d’Etat : l’histoire retiendra au moins que vous aurez cherché à être celui qui lave plus blanc. Attention toutefois aux critères de choix du policier, car s’il existe quelque chose de pire qu’un loup dans la bergerie, c’est bien un ripou dans la cour de récréation !... Monsieur de Villepin, plus motivé par l’approche sociale, a de son côté décidé d’offrir aux élèves qui sont en difficulté face aux maths, au latin ou à la chimie, la voie salvatrice de l’apprentissage à quatorze ans, afin qu’ils reçoivent d’un patron les savoirs que l’école n’a pas voulu leur offrir, et puissent signer, leur nouveau CAP en poche, un contrat première embauche qui les propulsera à coup sûr vers la réussite professionnelle, la promotion, l’insertion etc. (voir ci-dessus). Merci Monsieur Galouzeau, même si vous n’avez guère convaincu notre ingrate jeunesse : du moins aurez-vous réussi, pendant quelques mois de l’année 2006, à créer une folle ambiance sur les grands boulevards parisiens et provinciaux. Bien d’autres tartes à la crème, assez rances pour la plupart, sont ainsi resservies chaque jour au bon peuple : les 35 heures pour les enseignants, la Marseillaise, les redoublements, l’apprentissage de la grammaire... Dans le double souci d’éviter l’overdose, et de respecter le système digestif de nos lecteurs, je n’en resservirai qu’une, mais bien savoureuse, de Monsieur de Robien. Celui-ci, du temps qu’il était Ministre de l’Équipement, avait donné l’impression d’être rien moins qu’agité du bocal. Mais décidément, l’Éducation rend fou... Voilà-t-il pas qu’à peine installé rue de Grenelle, il se met à sonner la charge et à se ruer sur un des moulins à vent les plus brinquebalants de notre paysage pédagogique : la méthode globale d’apprentissage de la lecture. Las ! Elle n’est plus enseignée depuis des dizaines d’années. Mais il a une excuse, et pas des moindres : au ministère, personne n’avait été informé. Et puis, dans une ville où M. Tibéri a fait si longtemps voter les morts, est-il extraordinaire qu’un de ses amis politiques soit terrorisé par une revenante ? Soignez-vous bien, M. le Ministre, et préparez, pour oublier tout ça, la prochaine réforme que vous pourrez proposer à l’école républicaine. Avec cette horrible menace liée à la grippe aviaire, je vous propose de faire d’une pierre deux coups : interdisez à tous les élèves, de façon totale et définitive, d’utiliser des plumes d’oie...
Raymond Mollard
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