Banque et Internet, pourquoi s’en mêler ?

30 octobre 2007

Alors que l’on entend parler d’attaques en tous genres, toujours bien fagotées par des pirates sans scrupules, on tendrait volontiers vers la bonne vieille méthode traditionnelle. On a besoin d’un service bancaire, on se rend chez notre banquier. Pourtant, il y a de bonnes raisons de défendre l’accès aux services bancaires via Internet. Pour ou contre ?

Les banques n’ont jamais cessé de relever des défis technologiques avec leurs clients. Accès par le téléphone, puis par minitel, aujourd’hui, c’est Internet qui est le plus en vogue, et cette tendance devrait aller en augmentant. Aujourd’hui, même mamie se connecte sur Internet pour connaître son solde de fin de mois.
Les jeunes générations se sont vite tournées vers cette facilité. On croirait que le tout Internet est indiqué. Les choses ne sont si simples que cela. Il faut encore du temps pour trouver une “véritable” cyberbanque, entièrement axée sur les opportunités de la toile. Scrutez tous les moteurs de recherche. Les banques sont en ligne, et proposent diverses sortes de services, allant du virement de petites sommes à des transactions plus rocambolesques.
A vrai dire, il fallait s’y attendre. La science-fiction des années 1980 est aujourd’hui devenue réalité. Le progrès de l’informatique y est pour beaucoup. De fait, il était impensable que les banques ne disposent pas de cet outil, synonyme de simplicité, d’économie de temps et de nerfs (si vous devez patienter dans les embouteillages), de liberté aussi.
Certains internautes préfèrent ce rapport virtuel avec leur banque. D’autres se disent que c’est le meilleur moyen d’avoir un regard rigoureux sur sa comptabilité. L’un travaille pendant les heures d’ouverture de sa banque et ne peut se rendre à l’agence bancaire. Un couple veut expressément avoir une simulation pour un prêt. Bref, l’outil est efficace, est devenu un besoin. Et certaines banques, notamment le Crédit Agricole, ont su mettre à profit un site maniable, fonctionnel.

Pas de catastrophisme

Gérer son compte sur Internet, c’est facile. Mais l’internaute doit se prémunir des yeux indiscrets, prêts à “souker” la moindre information confidentielle (voir article sur le phishing). Restez à l’écoute de votre banquier, mais ne lui confier aucun code, mot de passe ou identifiant. Certaines banques ont su pratiquer une politique de rigueur en matière de sécurité informatique. Cela n’empêche pas les phishers de pratiquer une usurpation d’identité. La vigilance est certes l’affaire de votre banque, mais vous devrez quand même faire preuve de précaution. Nul n’est mieux servi que par lui-même.
Attention, pas de catastrophisme pour autant. Les ingénieurs en informatique mettent en place des systèmes d’authentification plus fiables, plus discrètes. Pour l’heure, avant que le commun des mortels puisse profiter de ces technologies, il importe de se prémunir de tous dangers, virus et consorts. Parlez-en à votre banquier, et à votre fournisseur en antivirus. Bientôt, il paraît : la monnaie papier et clinquante sera rangée aux musées. A qui peut-on le faire croire ?

Bbj


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