Les 11 marins hors de danger

Batsiraï : le « Tresta Star » échoué à la Pointe du Tremblet à Saint-Philippe

4 février 2022

Confronté aux vents et à la houle causée par le cyclone Batsiraï, le Tresta Star a dû s’échouer à la Pointe du Tremblet hier à 21 heures avec 11 marins à bord. Les marins ont pu être sauvés par une opération du SDIS et du GRIMP entre 2 heures et 4 heures ce matin. Le navire contient moins de 8000 litres de fioul dans ses réservoirs « dont la majorité devrait se disperser sans risque majeur pour l’environnement », indique la Préfecture.

Le navire mauricien Tresta Star s’est signalé en difficulté, puis en détresse, à 7h15 le jeudi 3 février 2022, alors qu’il affrontait les conditions cycloniques liées au cyclone Batsirai.

Manœuvrant avec difficulté et n’étant pas en mesure de tenir un cap d’évitement, il a dû affronter des conditions de mer difficiles et a dérivé vers la zone de responsabilité française. Le CROSS de La Réunion a dès lors pris en compte les problématiques rencontrées par le navire.

Ne pouvant faire face aux conditions météorologiques de vent (force 10) et de houle (mer 7) exceptionnelles dues au cyclone, le Tresta Star a dérivé à grande vitesse vers les côtes réunionnaises.

A 21h00, le navire Tresta Star s’est donc échoué à hauteur de la pointe du Tremblet (commune de Saint-Philippe). Son équipage est composé de 11 personnes.
L’opération de sauvetage des 11 marins s’est déroulée avec succès entre 2 heures et 4 heures du matin.

Elle s’est effectuée dans des conditions météorologiques très défavorables (houle, vents et pluies extrêmes) et sur une zone d’intervention particulièrement difficile (plateau friable de la coulée de lave 2007).

32 pompiers sauveteurs ont été engagés pour ramener les naufragés à terre grâce à l’établissement par l’équipe du GRIMP du SDIS d’une tyrolienne entre le navire échoué et la terre.

Les marins, épuisés, ont ensuite été pris en charge par le service médical du SDIS de La Réunion, puis accueillis par les soins de la commune de Saint-Philippe.

A noter que ce bâtiment n’est pas un pétrolier stricto-sensu, mais un souteur. Le navire ne transporte pas de marchandise et contient moins de 8m3 de gazole de propulsion (léger et volatile) dont la majorité devrait se disperser sans risque majeur pour l’environnement.

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