
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Réflexions de Marie-Pierre Hoareau
20 février 2007
« Case à terre », « Maison en l’air »
Je salue la campagne publicitaire menée actuellement par les architectes dont un des slogans est : « Il faut stopper l’étalement urbain ». Bien sûr, le support de cette communication est discutable, ces panneaux sont tellement moches et agressifs pour l’environnement, mais l’objectif est de surprendre et de faire réfléchir, et à cela, je dis : pourquoi pas ? D’une part, ces interrogations tombent à propos, puisque le Conseil régional est en phase d’élaboration de son Schéma d’Aménagement Régional qui, je le rappelle, fixe les grandes orientations d’aménagement pour les 10 prochaines années avec, en perspective 2025, le million d’habitants. D’autre part, quand on connaît la question cruciale du logement à La Réunion et plus particulièrement du logement social, il est primordial de prendre position sur certains principes. C’est ce que font les architectes sur cette question de l’urbanisation future.
La question est d’actualité si l’on juge un récent sondage réalisé parmi 1.000 Français de l’hexagone. En effet, 87% des personnes sondées choisiraient, si elles le pouvaient, un habitat individuel contre 3% seulement pour un habitat collectif... petit ou moyen et 5% un habitat collectif de haut standing associant densité, convivialité et qualité architecturale.
Il semblerait que le choix du collectif, actuellement, se fait donc par défaut, et le rêve reste la maison individuelle. Mieux encore, sur les 87%, 56% seraient prêts à emménager dans une maison individuelle isolée, et ce pourcentage monte à 71% pour les jeunes familles. Des chiffres qui interpellent quand on sait qu’en France métropolitaine, habiter loin des centres urbains a un coût : transport, long trajet, fatigue, stress, frais de garde pour les enfants, ces difficultés étant augmentées parfois par les conditions climatiques.
En ce qui nous concerne à La Réunion, nos conditions ici sont naturellement plus favorables pour de l’habitat individuel bien sûr, mais dans le même temps, nous devons faire face à des contraintes fortes telles l’exiguïté du territoire, des risques naturels, des ressources fragiles, un relief montagneux, une démographie croissante...
Ceci étant dit, nous aurions tort de penser que le rêve de « la case à terre » est révolu et que nos jeunes s’installeront durablement dans des habitats collectifs. Bien sûr, un foncier de plus en plus rare et cher a contraint la densification à se mettre en marche dans certaines villes, et on ne peut qu’encourager cette démarche, mais cette densification doit se faire à certaines conditions essentielles pour un aménagement équilibré et harmonieux de notre territoire.
Si nous voulons convaincre, une vraie rupture dans la conception de la densification doit s’opérer : le mot densité ne doit plus être associé à des nuisances, mais plutôt à la qualité de vie. Qualité de vie avec des services de proximité, des transports doux, propres, nombreux et accessibles, des espaces de détente et de rencontres, mais aussi des « maisons en l’air », économes en énergie, sûres, propres, verdoyantes... où il fait bon vivre, en somme ! Ce n’est qu’à ces conditions que nous freinerons l’étalement et le mitage des terres agricoles. Oui, il faut un effort de recherche sur le logement et l’urbanisme, respectueux de notre culture, pour accueillir le Réunionnais de demain, les jeunes bien sûr, mais aussi, et nous avons tendance à l’oublier, les personnes âgées.
Le défi est d’importance pour les décideurs, architectes, urbanistes et promoteurs, pour que les projets d’aménagement soient à la hauteur de cette vision d’une île qui aura réussi sa transition démographique et son toujours mieux vivre ensemble.
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