Des milliers de bijoux et de jouets contrefaits

Contrefaçon : saisie de l’équivalent de 220.000 euros de marchandises à La Réunion

3 mars 2010

Dans un communiqué, les Douanes annoncent une saisie sans précédent d’articles contrefaits à La Réunion. Saisies au port et à l’aéroport, les marchandises issues de l’industrie de la contrefaçon auraient représenté l’équivalent d’une recette de 220.000 euros pour les vendeurs.

Les douaniers en charge du contrôle du dédouanement à l’importation du fret à Gillot et au Port ont récemment réalisé deux saisies importantes de bijoux et de jouets contrefaits.

Les agents des douanes de l’aérogare fret de Gillot ont saisi lors du contrôle d’une cargaison, plus de 700 bracelets et bagues divers en métal argenté, contrefaisant les marques ARMANI, NIKE et GUCCI. Les bijoux, originaires de Chine et destinés à un bijoutier du département représentent une valeur totale sur le marché de l’authentique de près de 90.000 euros.

L’importateur encourt une amende douanière pouvant aller jusqu’à deux fois la valeur des marchandises de fraude sur le marché de l’authentique, ainsi que des suites judiciaires si les marques victimes de la contrefaçon décident de porter l’affaire en justice.

Les marchandises de fraude seront détruites, comme c’est la règle en matière de marchandises de contrefaçons.

C’est la première fois qu’une saisie d’ouvrages de bijouterie de fantaisie haut de gamme contrefaits de cette ampleur est réalisée dans le département.

Leurs collègues de la cellule de ciblage du fret du Port ont quant à eux intercepté le mois dernier plus de 9.000 jouets divers (poupées, GSM), lors du contrôle d’un conteneur destiné à une centrale d’achats du département.

Les marchandises de fraude, originaires de Chine, contrefaisant les marques DISNEY, HASBRO, MATTEL), représentent une valeur totale de 130.000 euros sur le marché de l’authentique. Elles seront prochainement détruites.

Là encore, l’importateur encourt une amende douanière pouvant aller jusqu’à deux fois la valeur des marchandises de fraude sur le marché de l’authentique, ainsi que des suites judiciaires si les marques victimes de la contrefaçon décident de porter l’affaire en justice.

Pour ces deux affaires, l’action de contrôle de la douane s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec les sociétés titulaires des marques victimes de la fraude, lesquelles ont préalablement déposé auprès de la douane des demandes d’intervention de nature à faciliter l’efficacité des contrôles douaniers.


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