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Solidarité Internationale : les associations locales se rencontrent
26 novembre 2007
À l’initiative d’Interface Océan Indien se sont tenu samedi les premières rencontres des associations réunionnaises de solidarité internationale à la Saline-les-Bains. L’opportunité d’offrir au public des pistes pour agir en citoyen solidaire et pour les associations qui s’investissent dans les pays de la zone de mutualiser leurs projets de co-développement.
Chaque année en métropole, et ce depuis 10 ans, associations, ONG, collectivités territoriales, établissements scolaires et structures d’éducation populaire qui oeuvrent dans le champ de la solidarité internationale se mobilisent autour de la Semaine de la Solidarité Internationale du 17 au 25 novembre. Découvertes, échanges et partages sont au coeur de cette manifestation grande ouverte au public.
« Cela peut-être autre chose que des dons d’argent... »
Interface Océan Indien, association de solidarité internationale dont l’objectif est de promouvoir les échanges entre citoyens de La Réunion et des pays de la zone, ne voulait pas que, cette année encore, La Réunion passe à côté de ce grand rendez-vous national. Répondant à son appel, une dizaine d’associations locales qui s’investissent dans les pays de l’Océan Indien que ce soit dans l’appui technique, le parrainage, le commerce équitable, le tourisme solidaire etc, se sont réunies samedi dans le parc arboré de la mairie annexe de la Saline Les Bains. « On n’avait pas de moyens pour mettre en place cette manifestation, mais tout le monde s’est retroussé les manches », explique Catherine Bouchez, Présidente d’Interface Océan Indien, ravie de la réussite de ces premières rencontres, placées sous le signe de la bonne humeur et la convivialité. « Cette bonne ambiance facilite les liens et les contacts. Ces rencontres permettent aux associations de voir qu’elles ne sont pas seules à agir, qu’elles peuvent créer des liens plus concrets, échanger leurs pratiques, confronter leurs projets. » Cette manifestation a aussi pour but d’expliquer au public réunionnais, venu nombreux, ce qu’est la solidarité internationale, de découvrir ses acteurs, leurs actions, leurs engagements solidaires. « On a beaucoup entendu parler dernièrement de l’opération Kéré, souligne Fabienne M’Saidie, membre actif d’Interface OI. Mais la solidarité internationale, cela peut être autre chose que des dons d’argent. Il s’agit de projets de co-développement, de dons de temps, de dons de soi, comme le démontrent les associations présentes* qui s’occupent de parrainage d’enfants, de soutiens à des projets locaux au Kenya, à Madagascar, aux Comores... »
A travers leurs actions très diversifiées, le public aurait pu découvrir les multiples pistes pour s’investir dans la solidarité internationale, pour agir en citoyen solidaire.
« Agir ensemble plutôt qu’isolés »
Des « pauses-réflexions » ont également permis d’aborder les questions de l’éthique et de la communication au sein des associations, de la logistique et des problématiques techniques dans le montage des opérations, ou encore de l’intérêt de faire de la solidarité internationale à La Réunion. Fabienne M’Saidie explique qu’« isolées énergétiquement, sur la question des transports, des changements climatiques, de la mondialisation, les îles de la zone sont confrontées aux mêmes contextes. Il faut trouver des solutions, agir ensemble plutôt qu’isolés. C’est aussi dans l’intérêt des générations futures que de construire une solidarité internationale, que de faire des choses ensemble. Nous sommes beaucoup à penser que tout peut aller dans le sens d’un développement durable et partagé. » Pour Catherine Bouchez, il est effectivement important de favoriser l’implication de la jeunesse réunionnaise dans ce type d’actions solidaires car les jeunes qui s’investissent à Madagscar, aux Comores portent ensuite un regard différent sur les communautés installées à La Réunion, sur leurs cultures, leurs traditions. « On nous renvoie souvent la question des retombées économiques, explique-t-elle. On ne les mesure pas. Mais les jeunes d’aujourd’hui seront les entrepreneurs de demain. Même si on ne se place pas sur ce registre, la solidarité internationale n’a pas un directionnel, ce sont des échanges : on donne, on reçoit, dans le respect de l’autre. » On peut parfaitement, selon elle, coupler l’affectif et le technique, être sensibilisé à la situation d’un pays de la zone et pouvoir lui faire partager son expérience dans divers domaines, comme le démontre les opérations conduites par les volontaires de progrès dans la zone.
Vers la création d’un Collectif
Reste encore à ces associations de solidarité internationale à travailler en cohérence pour ne pas engager des actions redondantes mais bien mutualiser leurs projets, leurs volontés afin de construire des projets sur le long terme. D’ou l’idée émise samedi de créer un Collectif des associations réunionnaises de solidarité internationale. Un Collectif qui serait un interlocuteur auprès des institutions. « Il y a beaucoup de bonnes volontés mais dispersées, explique encore Catherine Bouchez. Travailler ensemble, c’est permettre plus de cohérence. Pour avoir travaillé 6 ans à l’échange dans le cadre de coopérations, je sais que l’on accompagne pas les gens par des actions ponctuelles, on ne génère pas de dynamique. Pour engager un travail de fond, laisser le temps aux populations de s’approprier les actions, il faut du temps. On ne pourra y arriver que si on est ensemble, que l’on mutualise nos moyens. Il faut s’unir pour être plus fort. »
Stéphanie Longeras
* ACTC (Association Culture et Tradition des Comores ; ADTSS (Association pour le Développement du Tourisme Social et Solidaire) ; AGIR (Association Régionale des Intervenants Retraités) ; Coeur & Conscience Réunion ; Interface Océan Indien ; Maili tisa Terre des Lions ; Association Paille en feux ; Solidarité Mada ; Terres des Hommes-Réunion
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