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Cambriolage au siège du GRAHTER
26 décembre 2005
C’est un bien triste Noël pour le Groupe de recherches sur l’archéologie et l’histoire de la terre réunionnaise (GRAHTER), dont le siège du Chaudron a été cambriolé durant le week-end. Le président de l’association lance un appel solennel aux auteurs pour que ces derniers restituent leur recel qui n’a aucune valeur marchande mais une préciosité historique inestimable.
Les malfaiteurs qui ont pénétré par effraction au siège de l’association, dans un ancien local de l’école Damaze Legros au Chaudron, connaissaient à l’évidence bien les lieux. Après avoir écarté les barreaux de la fenêtre arrière, ils ont tenté de briser la vitre qui n’était pas verrouillée. Une fois introduits dans les locaux, ils se sont emparés de l’unité centrale de l’ordinateur (sans l’écran, ni le clavier) qui contient des données de plus d’une dizaine d’années.
Ils ont ensuite essayé différentes clés rangées dans une boîte prévue à cet effet ; avant de trouver celle qui allait ouvrir l’armoire où se situaient 2 caisses contenant les objets de fouilles retrouvés il y a 2 ans sur le site du “Petit Brûlé” à Sainte-Rose. Ils ont dérobé au passage une vingtaine d’exemplaires de la dernière parution du GRAHTER sur les engagés indiens, avant de ressortir par la grande porte.
Une atteinte à l’Histoire
Par manque de subvention, les objets de fouilles attendaient depuis 2 ans de pouvoir être analysés en métropole, une simple armoire fermée à double tour pour toute protection. Mais qui aurait dit que le fruit de ces recherches archéologiques, ces fers et verres non datés, qui n’ont aucune valeur marchande, puisse inspirer le vol ? Pas le président du GRAHTER, Marc Kichenapanaïdou, qui s’il en connaît l’importance, voit là une atteinte personnelle en plus d’un véritable pillage de notre patrimoine. "Grâce à ces découvertes, nous avons la possibilité de faire concorder les traces écrites", soutient Marc Kichenapanaïdou qui estime que ce vol doit faire prendre conscience aux responsables politiques de notre pays toute l’importance de ces recherches. Mais il en appelle surtout aux receleurs. "Cet ordinateur contient des données de plus d’une dizaine d’années et les objets de fouilles n’ont qu’une valeur historique. Nous vous demandons de nous les restituer. Ces objets n’ont pas de valeur marchande et ne peuvent être revendus. Ils ne vous sont d’aucune utilité, mais ont une valeur historique pour nous et pour l’Histoire de La Réunion... je vous en prie, prenez les informations qui sont sur le disque dur, nous n’avons rien à cacher, mais rendez le nous après, rendez nous les objets de fouilles que l’on ne retrouvera pas. Vous faites tord à l’histoire de votre pays".
Estéfani
27 sites de fouilles mais pas d’argent
À ce jour, le GRAHTER enregistre 27 sites de fouilles, 2 historiens et 2 archéologues qui lui prêtent mains pour tenter de faire parler la terre réunionnaise. Suite à la première conférence sur l’archéologie de l’océan Indien qui s’est tenue à La Réunion voilà 5 ans et à laquelle une trentaine d’archéologues ont participé, le premier site fut établi à Sainte-Rose. La commune de l’Est a d’ailleurs signé une convention avec le GRAHTER, lui concédant 27 hectares de terres pour 30 ans pour mener à bien ses recherches en vue de faire parler la terre. Depuis 2004, le GRAHTER a sollicité par 2 fois des subventions pour entreprendre de nouvelles fouilles sur le site, mais n’a pas obtenu les moyens financiers nécessaires. Marc Kichenapanaïdou espère vivement que ce vol inqualifiable interpellera les responsables politiques pour que l’année prochaine, de nouvelles recherches puissent être programmées. "Nous avons besoin de leur apport, de leur soutien. Lorsque l’on demande des subventions, l’on nous dit que l’archéologie ne rentre pas dans la ligne politique. Don anou in ti morso d’rout not listwar", en appelle alors le président.
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