
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Prisons françaises toujours en déroute
13 février 2007
Christophe Marquès, Secrétaire national FO-Pénitentiaire, a profité de son passage à Mayotte pour faire un détour par La Réunion et s’enquérir de la construction du centre de détention de Domenjod. L’occasion nous est offerte de faire un point sur la politique pénitentiaire en France et la situation sociale particulièrement difficile des agents domiens de la fonction publique pénitentiaire en exercice à Paris. Interview.
Quel est l’objet de votre visite ?
- J’ai profité de mon passage à Mayotte, où je vais retourner à partir de mercredi, pour m’arrêter à La Réunion avec comme préoccupation la construction de Domenjod. 140 fonctionnaires doivent venir, en plus des 40 de la prison Juliette-Dodu qui vont y être transférés, et il faudra accueillir ces surveillants. Il faut donc travailler sur le logement, l’accueil de ces fonctionnaires, ainsi que, comme c’est sûrement le cas actuellement, sur la structure elle-même, en termes d’accessibilité, d’accueil et de sécurité. Toutes les longues peines vont être transférées au Port, et il y a là aussi un important travail sur la sécurité à fournir. Toute la difficulté dans les îles, comme à La Réunion, c’est que l’on ne peut pas envoyer ces longues peines en Métropole. Il faut donc trouver ici une autre façon de travailler. Enfin, il faudra bien discuter avec l’administration sur la situation de la prison de Saint-Pierre : soit elle s’engage à refaire du neuf sur du vieux, soit on construit un autre établissement, mais dans la situation actuelle, on se dirige vers une prison comme celle de Saint-Denis, « la honte de la République ».
Les longues peines transférées au Port
Vous dites que la prison de la Rivière des Galets n’est pas en capacité d’accueillir des condamnés de longues peines. Pouvez-vous précisez ?
- D’abord, Le Port est surchargé. Un seul surveillant pour 150 détenus ne peut forcément pas tout faire. Si, dès l’ouverture de Domenjod, tous les prévenus sont transférés vers Le Port, cela va poser des problèmes en termes de sécurité, de formation des personnels, et puis la structure n’est pas adaptée à accueillir un détenu par cellule, comme le code de procédure pénale l’exige. Pour les longues peines, tout est censé permettre la préparation à la sortie. À la Maison Centrale du Port, ils sont 6 par cellule. Les bagarres entre détenus, tassés, contraints à l’inactivité, sont fréquentes.
Deux évasions en 2007 et en moins de 10 jours à la prison Juliette-Dodu. Il est temps que Domenjod soit livré ?
- Certes, mais il faudra attendre fin 2008-début 2009 pour que tous les détenus soient totalement transférés, et d’ici là, il faut encore gérer la situation. Je suis là aussi pour rappeler au chef d’établissement que si les personnels réclament de meilleures conditions d’hygiène et de sécurité, ce n’est pas pour le plaisir. Et j’ai un message à adresser aux représentants de l’administration : il faut savoir écouter les organisations professionnelles. L’intérêt étant bien sûr de travailler et d’accueillir les personnes dans de bonnes conditions. Il ne faut pas croire, mais à Saint-Denis où vétusté et insécurité sont la règle, les agents aussi sont mal dans leur peau.
« Beaucoup de Domiens s’endettent à Paris »
Vous annonciez l’arrivée de 140 fonctionnaires à la prison de Domenjod. Le concours est national, mais n’y a-t-il pas la possibilité de favoriser la mutation des originaires ?
- Dans l’administration, tous les fonctionnaires ont le droit de postuler. Depuis des années, notre syndicat défend ce dossier au sein de la commission de mutation. En cas de graves problèmes sociaux avec les enfants, en cas de décès de la mère, on les fait revenir, mais la préférence n’est pas acceptée. Les Métropolitains peuvent intenter un recours auprès du Tribunal administratif, c’est déjà arrivé une fois, et la personne à gagné. Il y a énormément de Réunionnais qui exercent en région parisienne, et il nous apparaît normal qu’ils reviennent auprès de leur famille. Mais dans toutes les nouvelles constructions, comme pour la dernière en Martinique, entre 10 et 12% de Métropolitains sont mutés contre 90% d’originaires. Je ne sais pas encore comment cela va s’équilibrer pour Domenjod, mais l’on souhaiterait qu’il y en ait encore plus, car ces agents rencontrent de grandes difficultés sociales à Paris, et c’est de notre responsabilité de les aider.
Des difficultés sociales de quel ordre ?
- Beaucoup de Domiens - Réunionnais, Martiniquais - s’endettent à Paris. Ils payent une maison ici et un appartement là-bas. Leurs frais sont toujours doublés. Leur situation financière est tendue et ils ne sont pas, socialement parlant, dans leur état pour travailler. Ils sont loin de leur famille, de leurs enfants, de leur épouse ou mari depuis plusieurs années. Je comprends bien qu’au vu du taux de chômage à La Réunion, de l’attractivité de la fonction publique pour la sécurité de l’emploi, ils passent le concours et continueront, car en 2007, ce sont 1.000 postes qui sont ouverts, mais on oublie de leur rappeler qu’ils devront faire minimum 10 ans à Paris avant d’espérer revenir. Et après Domenjod, les chances de retour seront limitées, à moins de remplacements des départs à la retraite. Il y a là un vrai problème de la part de l’administration qui doit prévenir comme moi je le fais en tant que formateur, sinon c’est leur mentir.
« La prison fabrique la violence »
Depuis le rapport du Sénat en 2001 sur la situation des prisons françaises, ressentez-vous des changements ?
- Depuis 2001, rien. Les prisons françaises comptent 59.000 détenus pour 49.000 places, ils sont à 3 ou 4 dans 9 mètres carrés, notamment dans les Maisons d’arrêts. En Métropole comme dans l’Outre-mer, la tension est forte. Depuis 2002 et la loi d’orientation de la justice, une vingtaine de nouveaux établissements doit ouvrir jusqu’en 2010. Théoriquement, les établissements vétustes devraient être fermés, mais on se demande... L’année dernière, une nouvelle structure prévue pour accueillir 600 détenus en dénombre aujourd’hui 720 !
Vous qui subissez directement cette surpopulation carcérale, comment appréhendez-vous la politique sécuritaire actuelle ?
- Je n’ai pas à me prononcer sur les choix politiques, mais la politique pénale de notre pays, qui consiste à incarcérer tous les délinquants et à prôner la tolérance zéro, pose problème. D’une part, parce que les prisons françaises ne sont pas en capacité d’accueillir tout le monde, et d’autre part, parce que des mesures alternatives ne sont pas exploitées. Dans les prisons françaises, il y a beaucoup de condamnés à des peines de moins de 1 an qui pourraient effectuer un travail d’intérêt général, utile à la société, ou porter un bracelet électronique. Le fait est qu’ils côtoient en cellule des détenus beaucoup plus dangereux, condamnés à de plus longues peines, les plus pourris (passez-moi l’expression) et qu’ils vont ressortir de prison plus mauvais. Dans ces conditions, forcément, la prison fabrique la violence.
La prison : « un passeport de caïd »
La prison ne joue pas son rôle de réinsertion, on le sait. Alors, selon vous, à votre niveau, comment agir à la base, concrètement ?
- Il y a effectivement un vrai problème de politique pénitentiaire, et je ne jette pas la pierre sur la justice, mais c’est le résultat d’une politique de tolérance zéro. Je le rappelle, 40% des détenus n’ont rien à faire dans les prisons françaises. Cela révèle aussi un problème de santé publique car, comme les hôpitaux n’ont plus les capacités d’accueil suffisantes, la facilité est de mettre les personnes qui souffrent de troubles psychologiques en prison. Le résultat, c’est que le jeune qui a volé un scooter se retrouve en cellule avec un schizophrène. Le personnel n’est pas formé pour faire face à cette situation ! Les incidents se multiplient, le taux d’agressions... c’est ingérable ! Et le problème se retrouve dans l’ensemble des établissements pénitentiaires. Actuellement en Métropole, et jusqu’en 2009, est testée une Unité Hospitalière Spécialisée Aménagée réservée aux détenus qui manifestent des troubles psychologiques. Pourquoi pas dans les DOM qui rencontrent le même problème ? Ici, on a tendance à oublier. Il y a le soleil... Et puis, il y a un autre facteur important à prendre en compte : la plupart des jeunes que l’on retrouve en prison ne sont pas du tout insérés dans notre société. Pas d’éducation, de formation, beaucoup sont illettrés et là, il s’agit de la responsabilité de l’Etat. Ce n’est pas entre quatre murs que l’on va leur apporter des solutions. La prison est avant tout pour eux un passeport de caïd, et ce sont d’ailleurs les mêmes que l’on retrouve par la suite. La prison propose de moins en moins de travaux pénaux, d’activités formatrices. Les détenus restent inactifs 22 heures sur 24. Une formation pourrait déboucher peut-être sur un travail à la sortie, une réinsertion.
Entretien Stéphanie Longeras
La prison de Mayotte
« L’Etat a oublié qu’il y a une île française dans l’Archipel des Comores »
Christophe Marquès repart à Mayotte, mercredi, pour 2 jours durant lesquels il va faire le point sur les conditions carcérales et de travail des agents en place. Pour l’heure, il affirme que la seule prison de Mayotte implantée dans sa capitale est des plus vétustes, à l’image d’un pays touché par la précarité, la misère, où le SMIC est à 700 euros, le RMI n’existe pas et les aides sociales, quand elles existent, sont dérisoires. Des travaux sont actuellement engagés pour réhabiliter la structure. Christophe Marquès déplore également le manque préjudiciable de commandants de surveillance. Il y a certes une direction, « des agents de la fonction publique sont intégrés, mais il faut bien maintenant les former, défend le syndicaliste. La prison a besoin de gens expérimentés, ce qui n’est pas le cas actuellement. Il faut que l’établissement mette en place une hiérarchie ». Certains agents ont déjà suivi des modules de formation ponctuels à La Réunion, mais compte tenu du manque d’effectif dans notre département, cette formation s’est davantage apparentée à une prise de fonction ponctuelle qu’à un parcours d’instruction.
Enfin, Christophe Marquès qui nous en dira davantage à son retour de Mayotte, souligne là-bas aussi le problème de la surpopulation carcérale dans une île où la clandestinité crée des conflits entre populations, avec des situations de forte violence. « Comme la Guyane, il y a quelques années, il semble que l’Etat a oublié qu’il y a une île française dans l’Archipel des Comores ».
SL
An plis ke sa
La prison de Domenjod devrait être livrée au second semestre 2008. Elle offrira une capacité de 601 places avec 2 quartiers hommes qui comprendront 12 unités qui pourront accueillir 38 personnes chacune, soit 456 détenus au total ; un quartier femme de 30 places ; 1 quartier réservé aux mineurs constitué de 2 unités de 20 places ; 1 quartier accueil de 25 places et 1 centre de semi-liberté réservé à 25 détenus qui y exerceront une activité professionnelle.
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Messages
23 février 2007, 02:12, par david calogine, (réunionnais et fier de l’etre) secréataire général de (…)
cela me fait bassement sourire d’entendre christophe marques se soucier de la problématique de la priorité aux domiens sur les postes offerts dans les départements d’outre mer ; lorsque l’on sait toutes les magouilles que lui et son organisation met en oeuvre, avec le soutien de l’administration pour muter des métropolitains en mal de soleil sous les tropiques. exemple : un 1er svt muté au port parce qu’il avait effectué un séjour à la réunion durant lequel sa femme s’est cru arrivé sur une ile paradisiaque et n’ a plus voulu la quitter. ou encore une péruvienne mutée à remire montjoly(guyane) pour la rapprocher de chez elle !!!
5 mai 2007, 20:45, par un fonctionnaire de l’administration pénitentiaire
On ne peut pas laisser dire tout et n’importe quoi...
il y a des textes précis qui régissent les mutations des fonctionnaires,originaires
ou métro, malgré ces textes ce sont souvent des originaires qui bénficient de passe
droits, avec la complaisance de l’administration qui de plus en plus doit s’en expliquer
devant les tribunaux administratifs.
13 juin 2007, 00:22
Cher monsieur
toi qui prétend que cela n’est pas normal qu’un originaire puisse retourné chez lui et soit prioritaire mais tous les métros qui demande a etre muté dans les dom-tom le font pour des raisons financières car a vous la prime d’éloignement,ainsi que la prime de vie chère.Ce temps est révolu ou il y avait très peu de domiens dans les differentes administrations,en rentrant chez nous nous rapportons de la richesse a notre pays la ou l’on a grandis et ou nous mourrons et aurons investit toute notre vie ce qui n’est pas ton cas car tu ne peux rester que deux ans en poste vive la préférence régionale.Je suis moi meme fonctionnaire et j’attends depuis plusieurs années en métropole,je nai qu’une envie retrouver ma famille et mes amis.
12 juillet 2007, 23:24, par LIN CHING TOO Aldo
LIN CHING TOO Aldo
(Référent Adjoint DOM POM – Maison Centrale de St-Maur – Force Ouvrière Pénitentiaire)
Né à la Réunion…
Origines asiatiques…
Descendant de créoles blancs et d’esclaves marrons…
Nationalité Francaise…
Petit fonctionnaire de base… en métropole (aussi) - (ça ne m’empêche pas d’être réunionnais et fier de l’être ???)
NB : J’oubliais pour compléter le « melting pot » façon z’embrocal pays (pour ceux qui n’ont pas complètement oublié ce qu’est un z’embrocal). Je suis Jaune de peau.
Cher collègue « Ufapien », comme vous le dites si bien, la problématique de la priorité aux domiens sur les postes offerts dans les départements d’outre mer… C’est un réel problème.
Je ne pense pas qu’une organisation syndicale ainsi que la vôtre en premier soit en connivence de surcroît avec l’administration (pénitentiaire) pour quelconque « magouilles » dans les mutations ? Mais c’est de bonne guerre de citer son meilleur concurrent syndical, il y a dans votre plume une certaine pointe d’ironie.
Je tiens quand même à vous précisez que certaines organisations syndicales (et pas des moindres) se sont battues pour revenir à la charge afin de modifier certains critères (nous dirons presque acquis) dans les grilles de mutation (bonification points centrales par exemple). A votre bon souvenir…
Je comprends votre faiblesse et votre amertume, mais je vous en conjure dites le ouvertement que vous êtes pour une certaine préférence régionale il n’y a pas de honte à avoir quand on est fier d’être ce que l’on est. Je vous promets que nous n’irons pas brandir nos belles pancartes comme jadis « zoreils déhors » ou mieux encore « zistis makro » ce temps est révolu.
Les métropolitains et les originaires (domiens) ont les mêmes droits en ce qui concerne les mutations, je vous ferai remarquer qu’à la base nous sommes tous des fonctionnaires d’Etat, tout le monde à le droit d’aimer ou non un département d’outre mer et tout le monde à le Droit de demander son changement de résidence (mutation) dans un DOM POM COM ROM. Là ou vous avez raison c’est lorsque vous dîtes le mal de soleil sous les tropiques, il m’arrive parfois de penser ainsi en hiver quand il fait -2°C…au piton de la Fournaise sur Seine…
Une péruvienne serait plus proche de son pays natal (le Pérou) en étant affecté sur la Guyane, je veux dire que ça fait moins long Guyane - Pérou que France - Pérou ? I l y à aussi une certaine logique et ce n’est pas pour autant faire des magouilles avec l’administration ? (Ce cas a été unique, , c’est plus valorisant de muter cette collègue fonctionnaire non originaire sur la Guyane en rapprochement de son pays natal que de muter un domien dans son île sous prétexte que son chien tousse, comme les nombreux cas sociaux que vous défendez au quantitatif syndical ???). L’administration le fait bien pour la Voyoucratie que vous ne gérez plus.
Quand vous dîtes que « Christophe MARQUES et son organisation met tout en œuvre avec le soutien de l’administration pour muter les métropolitains en mal de soleil sous les tropiques » (je reprends vos termes) permettez moi de vous dire que vous insultez de manière sournoise tous les adhérents et sympathisants originaires des DOM ou non du syndicat Force Ouvrière pénitentiaire ou non, est ce là votre raisonnement dubitatif ? Nous sommes tous dans le même bateau, faisons en sorte qu’il ne coule pas malgré nos différences (surtout les vôtres de différences). Rassurez vous on ne vous demande pas l’aumône, mais un peu de bon sens !!!
Chez la colombe aux ailes fragiles (revenez au soir des dépouillements) vous n’allez pas me dire que vos sympathisants ou adhérents sont essentiellement des métropolitains ou des domiens de pure souche et que vous ne feriez rien en ce qui concerne les autres sous prétexte qu’ils sont mi-figue, mi-raisin ou qu’ils appartiennent à une organisation autre que la vôtre, je croyais que vous vous battiez pour l’ensemble des personnels ? Le tri sélectif c’est une façon de trier sélectivement les ordures, l’apprendrez vous à vos dépens !
J’ai cru comprendre que votre organisation syndicale se battait pour les originaires d’outre mer ? Et qu’en cas d’ouverture d’établissement dans un DOM un quota de non-originaire serait alloué, c’est tout de même écrit dans vos agendas annuels, ceux dont là même vous vendez à vos adhérents et sympathisants ? (J’en ai reçu dans le passé, une belle maquette…)
(Petit aparté) Je n’ai pas vu grand monde crier haut et court lorsque le gouvernement de 2000 à 2002 a supprimé la « prime d’installation » pour les originaires d’outre mer arrivant en métropole (en la remplaçant abusivement par la prime spécifique d’installation dite P.S.I), sous prétexte que les métropolitains arrivant dans un DOM bénéficiaient eux aussi de cette prime (soleil) et qu’il fallait la supprimer (les députés réunionnais de l’époque nous ont arrangés le couperet). Je n’ai pas vu grand monde défiler devant l’Elysée ou encore moins devant l’hôtel Matignon ? Et puis à quoi servirait-il de manifester pour une prime que nous avons déjà eu en poche pour certain, tant pis pour les autres qui arrivent. En argot on dit : « Chacun son moukate… »
Inquiétez vous cher collègue des problématiques de la pénitentiaire locale, délectez vous de savoir si vos collègues réunionnais vivent bien la façon de penser des dirigeants que soit disant vous combattez parfois à votre avantage, arrêtez de faire de la syndicalisation capitaliste, Ne soyez pas un Tayloriste acharné, et surtout… prenez du bon temps malgré les difficultés.
Mon point de vue personnel serait que 90% des postes soient pour les originaires (assez nombreux en métropole) et 10% des postes restants aux non-originaires, ce qui serait souhaitable, j’ai cru comprendre que vous étiez d’accord aussi avec ce mode de calcul dernièrement lors de vos réunions intra-ministérielles ou est ce une « Utopie » que vous voulez faire croire à vos adhérents ?
Savez vous les réels problèmes de chaque établissement pénitentiaire de la Réunion, y compris le futur centre pénitentiaire de Domenjod ?
J’aurai beaucoup de plaisir si vous le permettez un jour en tout bien tout honneur, de vous décrire un peu les problématiques pénitentiaires du département de la Réunion. Nous aurions tellement de choses à nous pénitentiariser…
Cher collègue et cher confrère, c’est avec beaucoup de nostalgie que je dois vous quitter, sachez toutefois que j’ai eu un réel plaisir à essayer de vous lire et de comprendre votre magnifique pensée. Il arrive parfois de penser comme vous mais sans en faire l’interprétation et de se dire que nous sommes « Grands, tellement Grands, mais….…sur des épaules de géants. »
« Soleil i lève, soleil i dort, la lune i lève, la lune i dort, seul syndicat FO pénitentiaire la lumière i éteint pas... » Domenjod 2008
Bien syndicalement,
LIN CHING TOO Aldo (Centrale de l’Indre)
[email protected]
25 juillet 2007, 14:07, par fonctionnaire pénitentiare
Pourquoi l’administration impose un quota de 10 /100 de métro aux représentants syndicaux ufap et fo dans les CAP de mutation ?
Si ce n’est pour répondre à la pression des syndicats qui va dans le sens du 100/100 originaire. l’administration espère ainsi
rester un mimimum dans le politiquement correct.Pourquoi empecher un fonctionnaire qui est premier au classement d’être muté
dans un département français et lui préférer un originaire classé 6 eme et un autre 10 eme ? pour l ’établissement de ce classement
les originaire ont déjà bénéficié de points de bonification,malgré ça et en toute illégalité l’administration céde à la pression et favorise
les originaires. Pourquoi ne pas faire pareil avec les originaires du sud-ouest et du nord.?
Quand à dire que c’est d’un point de vue financier que les métros demandent leur mutation,je retourne la question, pourquoi les originaires
on passé un concours pour lequel ils savaient que le retour à la maison serait difficile si ce n’est pour la paye , la sécurité de l’emploie et
les avantages que l’on reproche au métro...
29 juillet 2007, 21:05
DIFERNAND Stéphane (responsable dom-tom à la MC Saint-Maur-Membre de la comission DOM-TOM SNP-FO)
Cher collègue,
je ne peux pas te laisser les originaires des DOM-TOM à ce point,car il n’existe pas de point de bonification pour nous, ceci est complètement faux,le mode de calcul de nos points est exactement comme le tien,en quoi cela te choque t’il qu’un originaire veulent retourner sa terre natale,nous avons des enfants qui réclament leurs papis et mamis, concernant notre motivation pour passer le concours je te donne une explication simple.Que ferais tu si chez toi il y avait 40% de chomage, tu ferais comme nous,car soit tu fais le sacrifice de partir en métropole et nous n’avons pas le choix,soit tu fais partir de ces chomeurs et tu touche le RMI toute ta vie et ensuite tu diras certainement que les domiens n’attendent que les aides venant de l’état,et il n’y a pas d’école dans les dom-tom.Concernant la sécurité de l’emploi beaucoup de métropolitain font aussi ce boulot pour la sécurité de l’emploi alors cesse de cracher dans la soupe nous sommes tous dans le même bateau.Je me permettrai de te poser une question :
Si tu veux partir en outre-mer pourquoi tu ne demandes pas la Guyane ?
Il est vrai que tu vois rarement la Guyane représenté par une plage de sable blanc sur une carte postale.
J’attend de tes nouvelles.
21 août 2007, 09:51, par fonctionnaire de l’administration pénitentiaire
cher collégue, je ne suis pas choqué par le fait que les originaires veuillent rentrer chez eux, mais je le suis par la façon employée par l’administration pénitentiaire pour affecter ses fonctionnaires. Pour l’établissement du classement il existe un calcul de points, mais à quoi sert ce calcul si on n’en tiens pas compte pour le classement ? C’est ça qui me révolte. Maintenant le choix de la Réunion s’est vrai que s’est plus attirant que la guyane, je suis un citoyen du monde et je peux choisir l’endroit ou je veux vivre,je croyez à entendre les domiens parler que la richesse des différence ,le métissage ,la diversité des cultures étaient des atouts ,alors celà ne serait vrai que pour les domiens quand ils vivent en métropole ?
13 septembre 2007, 16:10, par gros caf
Cher collègue,
Suite à ta réponse je me permet de réagir:comme tu le dis tu es un citoyen du monde alors répond sincèrement à cette question :
si je t’enlève les avantages perçu par les fonctionnaires dans les DOM,es tu prêt à venir vivre chez nous car arrête de te voiler la face tu veux profiter de notre ile avec ces avantages financiers non négligeable et une fois que la coupe est pleine au revoir.
Dans l’attente de ta réponse je te souhaite bonne continuation.
11 décembre 2007, 19:51, par fonctionnaire de l’administration penitentiaire
par avantage perçu ,je pense que tu veux parler de la prime de vie chère, donc je pense que cette prime doit permettre de compenser la différence de prix entre la métropole et la réunion. donc je ne voie pas là de quoi s’enrichir. l’argent n’est pas pour moi un élement de choix je veux juste passer quelques années et changer un peu de style de vie et si ça me plait y rester plus longtemps.