
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
À l’approche de Noël...
24 novembre 2006
Les catalogues qui affluent dans les boîtes aux lettres en sont plein. Des jouets, classés en fonction de l’âge... et du sexe, pour faire plaisir aux enfants à Noël. Mais y aurait-il des jouets plus appropriés pour les filles et d’autres destinés aux garçons ? Regards de Laurence Lepiné, Psychologue, et d’Agnès Kohler, Présidente de l’association des parents d’élève la PEEP, sur cette tendance de la société à établir dès le plus jeune âge une frontière assez contestable entre les hommes et les femmes.
Qu’offrir à ses enfants pour Noël ? Pourquoi pas une poupée pour les filles et la mini machine à laver qui va avec ? Et pour les garçons ? Une voiture téléguidée ou un camion de pompier. C’est simple, les catalogues de jouets marquent chaque année la différence entre les filles et les garçons. Une différence loin de faire l’unanimité, mais qui reflète une conception encore archaïque des relations entre les hommes et les femmes.
Pour Laurence Lepiné, ce ne sont pas les commerçants qui sont à l’origine du classement des jouets. Il ne font, finalement, que répondre à une demande. Pas forcément celle des parents d’ailleurs. « Tout petits déjà, les enfants sont orientés par les parents. La petite fille voit sa maman s’occuper du ménage, du linge, et elle apprend à rentrer dans ce rôle de femme parce qu’elle s’identifie à sa maman. Il y a encore énormément de femmes au foyer, et les hommes participent en général très peu aux tâches ménagères. En moyenne, ils consacrent au ménage 10 minutes en plus que dans les années 50. Les enfants trouvent cette situation normale et demandent eux-mêmes les jouets pour imiter le père ou la mère », explique Laurence Lepiné. La distinction des rôles s’effectue déjà avec les bébés. « Une maman ne s’occupe pas de la même manière de son bébé, selon qu’il soit une fille ou un garçon. Des études ont montré que les mamans s’adressent aux filles avec une voix plus douce, elles sont aussi plus exigeantes dans l’éducation avec les filles », souligne la psychologue. Les rôles sociaux se définissent donc petit à petit, et le choix des jouets en est la conséquence.
Peu importe le sexe, les jeux servent à développer l’imaginaire des enfants
Des jouets de plus en plus sophistiqués qui ne répondent pas forcément aux besoins de l’enfant. « Les jeux sont indispensables pour développer l’imaginaire de l’enfant, ajoute Laurence Lepiné. Dans les jeux, il exprime ses sentiments, il rejoue des scènes passées de sa vie, il met en scène ses fantasmes. Il faut laisser le temps aux enfants de jouer à ce qu’ils veulent, ne pas leur imposer toujours des jeux créatifs. Ils peuvent prendre du plaisir à jouer avec un rien. Nos grands-parents n’avaient pas de jouets à l’époque et s’amusaient avec un bout de ficelle, un bouchon, bref, n’importe quoi. Les petits personnages sont aussi très bien. Ils permettent aux enfants d’inventer des histoires ».
Pour Agnès Kohler, Présidente de la PEEP Réunion, la séparation des jouets pour les filles et les garçons reproduit ce que les associations refusent dans la société : l’inégalité entre les sexes, la superficialité et la violence. « Les catalogues proposent d’un côté des petites poupées roses avec de jolies petites robes pour les filles et de l’autre, des jeux guerriers, provocateurs pour les garçons », remarque Agnès Kohler. Alors que l’éducation doit favoriser l’égalité des chances entre les individus, les jouets contribuent déjà à orienter les choix des enfants. « Pourquoi une fille n’aimerait-elle pas les camions au point peut-être de travailler avec des camions plus tard ? Non, avec ces jouets, l’image de la femme que l’on donne à la petite fille est celle qui reste à la maison alors que le garçon, comme dans les temps préhistoriques, doit se charger de ramener la nourriture au foyer », s’indigne la représentante de la PEEP. « Pourquoi un petit garçon ne jouerait-il pas à la poupée ? ». Pourtant, autant que la fille, le garçon sera amené à s’occuper d’un enfant, il devra assumer son rôle de père.
Agnès Kohler craint ainsi que les jouets passent des messages perturbateurs aux enfants. Les poupées Barbies véhiculent une image de la femme stéréotypée, contradictoire avec le discours tenu. « D’un côté, on critique les mannequins anorexiques, filiformes qui passent à la télé et dans les magazines, de l’autre, on achète à nos enfants des poupées à l’image de ces mannequins pour qu’elles s’amusent avec. C’est dangereux », pense Agnès Kohler.
La distinction des jouets inscrit dans l’inconscient des enfants la croyance qu’il existe des objets pour les filles et d’autres pour les garçons. « Et les grandes surfaces entretiennent les images véhiculées », souligne la Présidente de l’association. Ainsi, « un garçon de 7 ans n’avouera jamais à ses copains qu’il aime jouer à la poupée, parce qu’il aura peur du jugement des autres ». Rien n’empêche les filles et les garçons de s’échanger les jouets, tout en affirmant leurs différences.
E.P.
Le “Noël Solidaire” du Conseil général : donner aux enfants qui n’ont pas de jouets
Pour la 3ème année consécutive, le Conseil général organise le “Noël Solidaire”. Une opération qui a pour objectif d’offrir des jouets aux enfants qui, sinon, ne recevraient rien pour Noël. Le principe est simple : les enfants qui ont “trop” de jouets sont invités, avec leurs parents, à déposer des jeux à la Villa du Département du 25 novembre au 15 décembre (de 11 heures à 18 heures). Les jouets doivent évidemment être en bon état, voire neufs. Des journées d’animation seront organisées le 25 novembre et le 9 décembre à la Villa, dès 14 heures. La Fédération des associations familiales catholiques se chargera de distribuer les jouets en fonction de l’âge des enfants.
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