La ’journée de solidarité’

Des syndicats contestent sa forme actuelle

24 avril 2006

Les représentants des syndicats de l’enseignement du premier degré SNUDI FO, SNUIPP, SAIPER PAS, CFTC et SUD Éducation contestent la mesure de journée de solidarité - personnes âgées et handicapées - dans sa forme actuelle. L’année dernière, le jour de la Pentecôte, des salariés du public et du privé ont travaillé bénévolement. D’autres ont manifesté leur opposition à cette mesure. Ils ont défilé dans les rues de Saint-Pierre. Selon Didier Gopal, le secrétaire académique du SNUipp, "le bilan de cette première journée s’est révélé catastrophique. Elle est loin de correspondre à la réalité. Les salariés sont sollicités mais les grandes entreprises dont les marges sont considérables, non". "Récemment, nous - les enseignants - avons reçu un courrier du recteur de l’Académie de La Réunion. Il nous a indiqué les dates demi-journées de solidarité : le mercredi 26 avril et le mercredi 24 mai", souligne ce représentant. "Mais un arrêté du ministère de l’Éducation laisse au Conseil des maîtres de décider de la ou des dates", affirme-t-il. Vendredi de la semaine dernière, "le recteur est revenu sur sa décision". Chacun prendra ses responsabilités. S’ajoutent au compteur des heures travaillées par les enseignants des heures de bénévolats. Ils rencontrent régulièrement les parents d’élèves. Ils s’investissent dans les projets de classes de mer et d’écriture par exemple. Ils ne voient donc pas l’utilité de cette journée dans sa forme actuelle.

J.-F. N.


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