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Solidarité
29 octobre 2004
Organisé par la Jeune Chambre économique de La Réunion, un débat a permis d’expliquer l’importance d’informer son entourage. Que l’on souhaite ou non donner un organe après une mort clinique.
Refuser ou accepter, chacun est libre de choisir, à condition d’être informé. La Jeune Chambre économique de La Réunion (JCE) organisait hier soir sur le campus universitaire du Moufia une conférence-débat sur le don d’organe.
Enzo Mayo, ancien greffé, a pu témoigner (lire notre encadré). Subir des dialyses trois fois par semaine est une expérience éprouvante physiquement et psychiquement. C’est la greffe qui lui a permis de revivre plus normalement. Cœur, rein, poumon : notre île compte plus de 150 personnes en attente d’une greffe.
Présents dans la salle, les représentants de chaque communauté religieuse de notre île, sans entrer dans un débat théologique, ont également pu affirmer que rien n’interdit dans la religion de sauver une vie en faisant don d’un de ses organes.
Tout est question de choix et de décision. On peut être inscrit au registre des donneurs, mais si l’on n’en a pas informé sa famille, cette dernière peut s’opposer au don au moment du décès. La loi est ainsi faite. L’on peut également être inscrit au registre des non-donneurs. L’essentiel est de prendre une décision avec la pleine connaissance du sujet.
Cette année, sur 23 morts encéphaliques, seulement trois familles ont accepté le prélèvement d’organe. Un véritable gâchis pour Catherine Glavnik, vice-présidente de la JCE. "Si une personne accepte de se porter donneur, elle doit savoir qu’elle peut sauver trois voire quatre vies. Il faut y réfléchir."
Au sein de la JCE, chaque membre peut mener une action citoyenne. Catherine Glavnik, vice-présidente de cette l’association reconnue d’intérêt public, a souhaité aborder le thème du don d’organe car elle estime que c’est la méconnaissance du sujet qui conduit au refus. "L’idée c’est de parler du don d’organe. C’est encore un sujet que l’on a pas envie d’aborder, que l’on évite et pourtant il s’agit de sauver des vies."
Au moment de la mort clinique d’un proche, la famille, qui n’est pas préparée à entendre parler du don d’organe, refuse. C’est normal et naturel, pour Catherine Glavnik.
Estéfany
Depuis sa greffe, Jean-Claude s’appelle Enzo
Depuis qu’il a subi sa greffe de rein, Enzo Mayo consacre une large partie de son temps à soutenir les personnes dialysées. "La maladie nous permet de rectifier nos erreurs, de nous apprendre quelque chose", estime-t-il. Dialysé pendant sept ans, Enzo connaît la pénibilité du traitement.
"Je suis resté longtemps dans le brouillard. Le cerveau gomme le malheur et ce n’est qu’après que l’on prend conscience de la détresse dans laquelle la maladie nous plonge. On est trop occupé à se raccrocher à la vie."
Il parle d’un empoisonnement permanent qui vous pourrit le sang et le cerveau, qui vous enfonce.
"Dès que possible, je suis prêt à prendre le temps pour témoigner, pour attester que la maladie concerne tout le monde et qu’elle n’arrive pas qu’aux autres."
Témoigner également pour dire que beaucoup de malades pourraient revivre grâce au don d’organe, retrouver une vie normale. "Se porter donneur, c’est faire don de la vie." Il est conscient que la mort, le milieu hospitalier font peur, mais pour lui "le capital humain est exceptionnel. Tout le monde peut être un sauveur." Et si la personne qui fait don d’un de ses organes ne peut récolter le fruit de son acte humain, c’est le receveur qui portera en lui toute cette générosité.
Jean-Claude Maillot, après sa greffe, a recommencé une nouvelle vie et s’est appelé Enzo Mayo. "Un patronyme inventé en hommage à celui qui me permet d’être là aujourd’hui."
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