
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Trois points de suspension d’Emmanuel Lemagnen
8 février 2007
Jeudi 1er février, j’écoute M. le Préfet décliner les principales actions de ses services pour 2007, dans le cadre d’une rencontre sur les Fonds de Cohésion Sociale.
Une fois encore, la lutte contre le travail au noir fait partie des priorités.
Une fois encore, j’essaie de mettre en perspective les chiffres du chômage (qui sont toujours discutés) et ceux du travail clandestin (qu’on ne peut que pressentir).
Quand on ne connaît pas tous les paramètres d’un problème et qu’on en refuse certains indicateurs, alors on ne peut solutionner ce problème.
N’ayons pas peur de regarder la situation en face et posons-nous honnêtement deux questions :
- Avec un taux de chômage record, qui dépasse même les 50% dans certains villages, la paix sociale ne se fait-elle pas au prix de revenus d’appoints générés par une économie informelle ?
- Qui ne connaît pas au moins un inactif officiel qui s’en sort bien grâce à une activité officieuse ?
La loi catégorise clairement les deux acteurs du problème ; l’employeur au noir qui est le délinquant et l’employé au noir qui est la victime.
Ceux qui pratiquent un peu le terrain dans les quartiers ou qui côtoient le monde de l’entreprise savent très bien que la vérité est loin d’être aussi catégorique, que les coupables et les victimes sont parfois des deux côtés.
Et si on osait une autre approche du problème, en cherchant d’autres arguments que la répression et d’autres réponses que la sanction ?
On pourrait simplement réfléchir à la régularisation de la faute constatée.
Ainsi, lors d’une descente de l’Inspection du Travail dans une entreprise en délicatesse avec la réglementation, chaque travailleur non déclaré serait immédiatement placé en CDI, les formulaires remplis sur place et directement paraphés par l’employeur.
Qui pourrait s’opposer ?
Ni le patron qui se trouverait déchargé de toute contravention et poursuite pénale, ni le chômeur qui obtiendrait de fait un statut de salarié.
Bien sûr, ce n’est qu’une petite idée, et je n’ai pas la naïveté de croire que ce serait la solution.
Mais bon, tout en faisant confiance à la créativité de ceux qui s’ingénient à frauder et tout en ayant foi en la léthargie administrative, il y a peut-être là à creuser...
Un jour, dans hémicycle de la Région, je serai assis entrain d’écouter le rapport annuel de l’action de l’État, et M. le Préfet nous dira : « Cette année, les services de l’Inspection du Travail ont créé de nombreux emplois ».
Allez, on peut toujours rêver...
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Messages
8 février 2007, 21:06, par kym
un rêve qui pourrait vite tourner au cauchemard...pour les "employeurs", qui y trouvent largement leur compte alors qu’il existe pléthore de dispositifs incitant à la création de nouveaux emplois (LOOM, ZFU et différents autres exonérations...), et pour l’Etat et ses Elus, pour qui le chômage ne constitue qu’un des nombreux leviers de manipulation électoraliste.
A qui profite en premier lieu l’ensemble des dispositifs d’emplois aidés (C.A, CA.E, R.M.A, C.N.E...) ?
Aux bénéficiaires ? Pour qui l’insertion ne se résume qu’à de courtes périodes de travail (on pourrait presque appelé cela des travailleurs jetables, notamment au regard du C.N.E) à peine bonnes à renouveler les droits assedics et qui de surcroît sont sous payés ( la plupart de ce type de contrat étant généralement des temps partiel, imaginez un smic divisé par 2 pour vivre !)
Le véritable bénéficiaire de ce type de mesure est bien sûr celui qui "donne" le contrat, il alors érigé en héros et sûr que pour le remercier il faudra se mobiliser et participer aux divers rassemblements qu’il organise et/ou ne pas oublier de voter pour lui...
Arrêtons donc cette hypocritie collective, du travail il n’y a en pas officiellement pour tous le monde,cf. la page d’accueil de l’ANPE ; 218.554 offres d’emplois, 554.755 C.V en ligne ! Cela ne fait pas TILT ?!
Cessons de faire culpabiliser les demandeurs d’emplois et laissons les s’organiser pour survivre plutôt que d’essayer de leur taper sur les doigts.
Pour revenir à l’article, merçi M. LEMAGNEN pour votre analyse si pragmatique, merçi d’avoir encore la force de rêver...
28 février 2007, 11:28, par muriel
Pensez-vous au travail au noir volontaire ?
combien de peres en instance de divorce perdent subitement leur emploi, pour se voir condamner a une pension alimentaire minimale ?
moi , abandonnée avec 4 enfants a charge, le 20 février 2007, jour de la conciliation, mon mari a vite brandi une lettre de rupture de son cne pour dans 2 mois.
bien sur il est plombier alors il depanne les voisins, les amis soit disant gratuitement. j’ai même retrouvé en cherchant les papiers pour le divorce, des papiers signés comme des contrats pour du travail pourtant au noir. Il devait entretenir sa maitresse avec cet argent mais cela correspond a des periodes de maladies comme a des periodes ou il travaillait et faisait des soi-disant heures suplementaires non payées pour moi mais pas pour lui.
Alors la cohésion sociale tient-elle compte de ces femmes qui se retrouve" a tirer le diable par la queue" les fins de mois alors que le mari a trouve le travail au noir pour se decharger des enfants laisses derriere lui.
Pour ma part tous les jours depuis la non-conciliation je lui envoie et fais envoyer par le site ANPE des annonces d’offre d’emploi mais comment vérifier qu’il fait le necessaire apres ? J’ ai la preuve que certain mois il doublait son salaire en 2003 il a fait plus de 7000€ de travail au noir en six mois et pourtant on etait surendetter il n’arretait pas de faire des credits pour acheter des vehicules ou pour renflouer le compte et maintenant je suis solidaire des crédits.
ALORS NE DISONS PAS QUE LES TRAVAILLEURS AU NOIR SONT TOUS DES VICTIMES CAR ILY EN A QUI Y SONT DES ADEPTES CONVAINCUS
et dans le batiment c’est tres frequents.
ALORS faisons plutot des priorités dans les reclassements, cherchons a savoir la classe sociale et familliale du demandeur d’emploi et surtout verifions la recherche active réelle du travail.