Une journée formidable de fraternité et de partages

En être des artisans au quotidien

5 octobre 2009, par Jean Fabrice Nativel

Le 27 octobre dernier, le parc de Bois Madame (Sainte-Marie) a reçu près de trois cents personnes venues de tout horizon et conviction pour la première fête de la Fraternité proposée par le Groupe de dialogue interreligieux. La journée a été formidable de simplicité et de sagesses.

Tout le monde a apporté sa bonne volonté et sa joie de participer à cette rencontre d’une profonde humanité : les hommes d’entretien présents à l’aurore pour nettoyer le site, comme les techniciens de la sonorisation à l’œuvre, pour réguler le vent joyeux soufflant dans les micros, et tous les participants. Les visages ouverts et les sourires fleurissaient au pied de chaque arbre, tout autour du grand kiosque carré, sur l’herbe douce, où se produisaient les lecteurs, les poètes, les artistes et sportifs acrobates, le groupe de chant et musique de l’ashram du Port avec le Sawmi Advayananda.

L’appel pour la décennie de la Fraternité à La Réunion en réunionnais et en français a été lu au début et à la fin de la manifestation, tous en chœur, de l’enfant au gramoun. Tout était harmonieux : les textes interprétés seul ou en groupe, chantés ou lus, le spectacle aux danseuses aériennes de la troupe Korégrafic, comme des passerelles entre le ciel et la terre, le club de moringue de Sainte-Suzanne aux enfants et jeunes magnifiques et talentueux. Tout était savoureux, comme la variété de plats qui passaient de main en main pour se réjouir de découvertes culinaires interculturelles.

Près de 6 heures ensembles, nourrissantes réconfortantes pour le corps et la soif d’absolu, où l’évêque Mgr. Gilbert Aubry, retrouvait dans la jovialité son efficacité d’ex-animateur. Il incitait telle ou telle personne d’échanger sa place dans le « rond », avec leur salut chaleureux en passant au milieu de l’assemblée : mélangeant encore plus les groupes, les familles, les individus. Tout était prétexte à se découvrir, se parler, s’apprécier. Chacun est reparti « mandaté » d’une mission d’ambassadeur de la fraternité aux multiples possibilités : manifester intérêt, entraides et ententes avec l’autre, les autres, inonder les courriers de lecteurs des réalités positives, convaincre les élus de sa commune de créer une place de la fraternité, multiplier ce type de rencontres…

Eva S. et Jean Fabrice Nativel


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