Prix de la vocation scientifique et technique

Encourager la curiosité scientifique et la recherche

23 novembre 2006

La délégation régionale aux Droits des femmes et à l’Égalité a encouragé la semaine dernière des bachelières faisant le choix d’une formation scientifique de haut niveau, dans des carrières qui sont encore aujourd’hui masculines à plus de 60%.

Sur la base des résultats scolaires des candidates, de leur motivation et de critères sociaux, un prix de 800 euros a été décerné la semaine dernière par le Préfet Pierre-Henry Maccioni et le Recteur, Paul Canioni, à 7 jeunes filles qui ont choisi de poursuivre leurs études en PCSI (Physique-Chimie) ou en MPSI (Maths-Physique).
Les jeunes filles ont reçu leur prix en présence de la conseillère régionale Maya Césari, universitaire réunionnaise spécialisée en biologie moléculaire et chargée de mission “Cyclotron” pour l’Université.
Trois des jeunes filles primées étaient absentes, dont 2 parce qu’elles ont déjà rejoint leur classe préparatoire respective, l’une au lycée Saint-Louis (Paris), l’autre au lycée Sainte-Geneviève (Versailles). Les absentes, Depré Laetitia, Laure Gérard et Jacinthe Delesser, étaient représentées par leur mère.
Les 4 lycéennes présentes sont toutes en classes préparatoires à Leconte de Lisle.
Valérie Léong-Hoi, inscrite en 1ère année PCSI, se destine à l’aéronautique ou la recherche sur l’espace « parce que c’est une bonne façon d’œuvrer au développement durable », a-t-elle dit.
Cyrielle Grondin, de la même classe prépa que Valérie, rêve d’un avenir de chercheuse.
Anaïs Gonneau est en 1ère année de MPSI ; elle vise l’intégration à l’Ecole Polytechnique (“X”) et veut être astrophysicienne.
Bahiya Soudja est aussi en MPSE (1ère année) et veut préparer l’Ecole des Mines où elle est attirée par l’ingénierie de calcul.

P. David


Brève

Une charte pour soutenir les actions locales en faveur de l’égalité entre hommes et femmes
« Soutenir les démarches globales et concrètes vers l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale », tel est l’objectif de la Charte qui sera présentée le 12 décembre prochain à Paris par l’Association française du Conseil des communes et régions d’Europe (AFCCRE). Ce texte, officiellement lancé en mai dernier lors des Etats généraux du Conseil des communes et régions d’Europe (CCRE) à Innsbruck, a d’ores et déjà été signé par plus de 150 collectivités territoriales européennes et de plusieurs collectivités françaises. La Charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes repose sur 6 principes fondamentaux : reconnaître cette égalité en tant que droit fondamental, éliminer tous les autres types de discriminations (ethnique, religieuse, socio-économique...), aboutir à une représentation équilibrée dans le processus décisionnel, bannir tous les stéréotypes, attitudes et préjugés fondés sur le sexe, pour les collectivités territoriales, prendre en compte dans toutes les activités cette perspective nouvelle hommes/ femmes et, enfin, mettre en place des plans d’actions dotés de ressources adéquates.
La Charte propose également des pistes d’actions dans l’ensemble des domaines de compétences des autorités locales et régionales.
 « Ce séminaire de présentation permettra de sensibiliser plus largement les pouvoirs locaux français à l’intérêt de s’engager dans de telles démarches, mais aussi d’accompagner les collectivités signataires dans la déclinaison locale des engagements figurant dans la Charte », explique un communiqué de l’AFCCRE.


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