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Une étude de l’O.D.R.
5 janvier 2005
Transmission des valeurs, participation à l’éducation des enfants et à leurs loisirs : une étude menée en 2002 par l’Observatoire du développement de La Réunion (O.D.R.) montre que les pères réunionnais sont loin des clichés négatifs habituels.
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Le papa réunionnais reste l’incarnation de l’autorité en famille. C’est l’une des conclusions de l’enquête menée en 2002 par l’Observatoire du développement de La Réunion (*). "L’autorité est implicitement liée à la fonction paternelle, surtout pour les générations les plus âgées", explique l’auteur de l’étude.
Car une grande partie des hommes interrogés (46,6%) continue de penser que le père incarne l’autorité, et la mère la tendresse. Ce chiffre monte à 55,4% chez les pères de 60 ans et plus. "Ces écarts de résultats, note l’auteur, confirment bien les évolutions dans la conception du rôle du père et de son image".
Certes. Lorsque les pères ont dû donner les principales qualités requises par rapport aux enfants, 43,2% des moins de 40 ans ont cité la tendresse. Chez les plus âgés, ce pourcentage tourne autour de 30.
En revanche, l’autorité est une qualité pour près de la moitié des plus de 60 ans, mais seulement pour un cinquième des moins de 40 ans.
Même si elle n’est pas citée directement, la notion d’autorité paternelle sous-tend la plupart des réponses.
Lorsque les papas interrogés ont dû donner leur définition du rôle du père, la majorité (41,6%) a répondu “transmettre des valeurs”. En deuxième position (32,4%) la “participation à l’éducation et aux loisirs”. Les perfectionnistes objecteront que la transmission de valeurs se fait essentiellement par les petits gestes quotidiens (ménage, rangement, toilette, repas) et les loisirs. Et donc que cela revient au même.
Mais il est intéressant de voir que les mots utilisés ne sont pas les mêmes.
Ils sont donc une large majorité de pères réunionnais à affirmer l’importance de leur tâche éducative, ce que vient confirmer un autre chiffre : "La participation aux besoins matériels de l’enfant n’a été citée que par 8,6% des individus", note l’auteur de l’étude. "Longtemps assigné à un rôle financier (le père est celui qui nourrit sa famille), le père, tel qu’il est conçu aujourd’hui, n’a plus ce rôle de façon principale".
Sans doute faut-il voir là les récentes évolutions dues à l’élévation du niveau d’instruction des femmes.
Certes, les opinions varient selon l’âge des pères interrogés. Ainsi, les plus de 60 ans accordent plus de place à la “transmission des valeurs” (45,4%) et à l’autorité (16,9% des pères de plus de 60 ans). Alors que 14,4% des pères de moins de 40 ans évoquent “la tendresse” pour définir leur rôle, les plus de 60 ans ne sont que 3,1% à l’énoncer.
L’étude de Sylvie Hoarau montre également que dans un couple, la décision d’avoir un enfant est prise à 86,2% par le couple, et non pas unilatéralement. Dans 9% des cas, l’arrivée du bébé n’était pas prévue... Et 86% des pères avouent avoir été très heureux de l’annonce de la grossesse.
L’âge moyen de la paternité est de 26 ans. Quant au sentiment de paternité, il est ressenti dès la naissance par la moitié des pères. Certains sont même plus précoces : 31,5% se sentent pères dès l’annonce de la grossesse.
Cette étude permet de définir une typologie des papas : 29,6% de papas “tendres”, 33% de papas “complices” et 40,1% de papas “patients”. L’auteur note que "L’image des “nouveaux pères”, souvent présentée dans les médias, est pour partie confirmée dans cette enquête : les hommes semblent davantage vouloir prendre part à la vie de leur(s) enfant(s)."
Une constatation qui dépasse l’enjeu strictement statistique, comme l’indique la conclusion : "Fréquemment, l’image du père réunionnais présentée par les études sur le thème de la famille est connotée négativement. Formulons le vœu que cette publication lui rende pour une part justice".
Cette réparation semble d’autant plus essentielle que les actes de violence familiale, très médiatisés, montrent les pères en situation d’agresseurs. Autant il est urgent de combattre cette violence, autant il importe de confirmer les pères réunionnais dans cet attachement aux valeurs éducatives.
Nastassia
(*) “Le rôle du père”, par Sylvie Hoarau. Observatoire du développement de La Réunion. Actes du séminaire du 3 octobre 2003, Institut austral de démographie. Enquête menée entre le 22 mars et le 15 avril 2002, par téléphone, auprès de 791 pères de famille de 18 ans et plus, répartis sur l’ensemble de l’île.
25 % des pères se détendent en rentrant le soir
D’une manière générale, les pères réunionnais évoluent avec leur temps. On peut ainsi se réjouir des réponses à la question “Quel est votre premier geste quand vous rentrez le soir ?”. Ils sont 24% à répondre qu’ils s’“occupent” de leurs enfants ; 19,7% disent qu’ils “jouent” avec eux.
Oui, c’est un beau score, comparé à une réalité trop fréquente (pas seulement à La Réunion) de père absent. Surtout lorsqu’on lit que 18,6% des pères affirment se “consacrer à des tâches domestiques” lorsqu’ils rentrent le soir : chapeau bas !
Mais ramenons ces chiffres aux réponses qu’auraient fournies... les mères, si elles avaient été interrogées.
Votre premier geste en rentrant le soir, Mesdames ? On peut parier qu’elles seraient 100% à répondre à la fois “s’occuper des enfants” et “se consacrer à des tâches domestiques”.
Un infime pourcentage de mères auraient répondu “se détendre”, alors que le quart des pères réunionnais (25%), d’après l’étude, commence par se détendre en rentrant le soir à la maison. À La Réunion comme ailleurs, le chemin vers l’égalité face aux tâches domestiques semble long, très long...
De vrais progrès pour les Iraniennes
Sous leur tchador noir, les femmes iraniennes ont aussi progressé. C’est ce qu’explique Yaghoob Foroutan dans une étude démographique également publiée par l’Institut austral de démographie. Il n’est évidemment pas question de nier les actes barbares et l’inégalité juridique institutionnalisés par le régime islamique d’Iran.
Mais l’auteur donne quelques éléments chiffrés qui permettent de dépasser les réactions passionnelles face à tout ce qui s’apparente à un voile islamique. Ainsi, le taux d’instruction des fillettes iraniennes de 6 ans est passé de 14,9% en 1956 à 74,21% en 1996. Les filles formeraient 30,9% des étudiants pour l’année 1993-1994.
Autre progrès révélateur : alors que la contraception avait été formellement interdite par la Révolution islamique en 1978, des programmes de planification familiale ont pu commencer à partir de 1988 : la contraception serait utilisée par 74,1% des femmes urbaines et 51,6% des rurales, selon le Ministère iranien de la Santé.
Différentes mesures ont permis aux femmes iraniennes de voir leur espérance de vie faire un bond. L’espérance de vie moyenne des Iraniennes est passée de 46 ans dans les années cinquante, à 68 ans dans les années quatre-vingt-dix (67 ans pour les hommes), selon les Nations unies.
L’auteur parle de "succès de taille" pour la condition féminine. Mais Yaghoob Foroutan regrette : "Malgré leurs aptitudes et leur mérite, il semble que les femmes, principalement à cause de barrières structurelles, aient encore un long chemin à parcourir quant à leur participation au marché du travail."
An plis ke sa
Moins de bébés aux Seychelles.
Une étude de Michel Rosalie, de l’Observatoire du développement de La Réunion, donne les chiffres de la baisse de fertilité des Seychelloises. Le nombre moyen de naissances par femme baisse et se rapproche des taux européens, notamment grâce au planning familial et aux transformations économiques.
Progrès en Malaisie.
Une étude de Baladas Ghoshal, de l’Observatoire du développement de La Réunion, analyse les changements en Malaisie. Les filles ont accès à l’école autant que les garçons ; les progrès économiques vont de pair avec l’amélioration de la santé.
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