Une mère abandonne ses enfants la veille de la...

Fête des pères

6 juillet 2006

Des hommes certes abandonnent femmes et enfants. Mais il arrive aussi que les femmes laissent maris et enfants. C’est ce qui est arrivé à Daniel (1) tout récemment.

Daniel a fêté les pères en compagnie de ses 2 enfants. Jusque-là rien que de bien anormal. Depuis l’année dernière, son ex-compagne l’a privé, lui, et ses parents, de visite des marmailles. La veille de ce jour festif, elle les dépose chez son ex-belle mère où vit Daniel depuis leur séparation. Ils sont absents, c’est l’un des frères qui les accueillent. Aussitôt, ce dernier informe Daniel de cette heureuse nouvelle. Tout content, il arrive précipitamment et contacte aussitôt leur mère. Au bout du fil, elle reste mystérieuse sur les raisons de ce revirement de situation.

Il quitte son nuage

Le dimanche de la Fête des pères, Daniel apprend - de la bouche de la femme avec il a vécu pendant des années - que l’un des 2 enfants accomplira sa première communion le week-end suivant. Là, il commence à se poser réellement des questions. Il quitte son nuage. Et au cours de cette sacrée semaine, il commence à comprendre que son ex-femme "a abandonné ses gamins". Daniel doit réfléchir très vite pour tout mettre en place pour une nouvelle organisation de sa vie. Elle passe du statut de célibataire à celui de famille monoparentale.

Prêt pour la procédure judiciaire

Ce jeune homme est en quête d’un travail stable. Pour l’instant, il navigue entre emplois temporaires et prestations de services. C’est vrai, il met à profit les cordes qu’il a à son arc. Il ne se plaint pas de sa situation. Tous les jours, il se bat pour l’améliorer. Il désespérait de retrouver ses bambins. Maintenant qu’il les a, il sait que la partie n’est pas gagnée d’avance. Il est prêt à se lancer dans une procédure judiciaire pour dénoncer cet "abandon". Il s’interroge aussi sur la situation troublante de son ex-femme. Elle perçoit actuellement la totalité des allocations familiales. Et cela, Daniel maintenant le conteste. Pour lui c’est injuste. Par ailleurs, il se demande, "si son n’était pas là", le jour de cet abandon, que seraient devenus ses enfants ?

Jean-Fabrice Nativel

(1) Pour préserver l’anonymat de ce père, on lui a prêté le prénom de Daniel.


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