
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
29 octobre 2008
Tout a commencé un matin d’hiver austral ensoleillé. Le facteur m’a remis un paquet que j’attendais depuis un moment en m’expliquant que le retard venait du fait que mon adresse mentionnait "Bellepierre" alors que je réside au "Brûlé". Le paquet avait donc fait un détour inutile par Bellepierre. Cette anomalie dans mon adresse postale m’a intrigué. Pour en avoir le cœur net, j’ai consulté les pages blanches de mon brave annuaire téléphonique sur papier car je soupçonnais l’expéditeur d’y avoir recouru pour trouver mon adresse postale. Mais là, apparemment, rien d’anormal, l’allée Jacob est bien au Brûlé. Contacté par mes soins, l’expéditeur m’avoue alors son forfait : il a bien consulté les pages blanches de l’annuaire, mais sur le site Internet www.pagesjaunes.fr. Et là, ô surprise, l’allée Jacob est située à tort à Bellepierre. Fort de cette découverte, je me tourne vers la société "Pagesjaunes" qui me renvoie vers France Telecom et inversement. Mes interlocuteurs se renvoient la balle sans pouvoir m’expliquer comment cette anomalie a pu se produire. Après plusieurs semaines, j’ai pu enfin obtenir la correction et mon adresse comporte désormais deux fois la mention "Le Brûlé". Ayant fréquenté les soutes de l’informatique pendant ma vie active, je fais l’hypothèse qu’un "traitement automatique d’information" a lieu entre France Telecom et Pagesjaunes... sans que personne ne sache vraiment quelle est la recette du cuisinier qui était au clavier informatique. Cette petite anecdote serait fort anodine si elle ne mettait pas le doigt sur les dangers des fichiers individuels automatisés. Ainsi, j’ai bien pu constater facilement que mon adresse postale était inexacte, mais qui me dit que, quelque part, dans un fichier confidentiel ne figure pas un certain Durand Charles interdit bancaire ou consommateur de zamal ? Pour moi, le risque est faible à La Réunion où, à part les patates, les Durand sont rares. Mais tous les Hoareau, Payet et autres Grondin... ont du souci à se faire car ce qui caractérise les automatisations-fusions de fichiers nominatifs, c’est la grande difficulté à gérer les homonymes. Trois dangers menacent le citoyen ordinaire. En premier lieu, c’est l’enregistrement d’informations personnelles et intimes que ces fichiers peuvent contenir (Edvige, Christina, dossier médical...) : c’est ce qui est habituellement dénoncé à fort juste titre, mais il y a bien plus grave. D’une part, les erreurs qu’ils peuvent contenir sans que personne ne l’ai fait exprès, ni ne s’en aperçoive... D’autre part, le fait que chacun de nous ignore dans quels fichiers il est repéré et quelles sont les informations qui le concernent. Seule une totale transparence sur les données qui nous concernent pourrait constituer une réelle protection. Le petit droit d’accès de la loi du 6 janvier 1978 reste un véritable blanc-seing donné aux "automatiseurs" pour tous ces "traitements" qui nous maltraitent... Il est urgent de faire en sorte que ce droit d’accès "sur demande" soit vite remplacé par l’obligation d’informer chaque citoyen de ce qu’on sait sur lui sans qu’il n’ait à le demander. N’oublions pas que les organismes qui nous fichent bénéficient ainsi de gains de productivité considérables. Dès lors, il ne serait pas anormal que chacun de ces organismes soit contraint par la loi d’adresser une fois l’an à chacun de ses assujettis fichés la liste des informations individuelles qu’ils détient sur lui. Une communication qui devrait être assortie d’une obligation de correction lorsque des pièces justificatives peuvent prouver que l’organisme est dans l’erreur.
Charles Durand Le Brûlé (pas Bellepierre) - Saint-Denis
Histoire d’une rectification :
- le 12 août 2008, je constate une anomalie dans mon adresse postale sur un paquet déposé par le facteur. Or, mon expéditeur affirme s’être contenté d’utiliser l’adresse indiquée sur le site Internet www.pagesjaunes.fr . Effectivement, je constate de moi-même l’anomalie sur le site. — le 12 août 2008 à 10h23, je contacte le 1014 au numéro 02.62.72.11.01 (ce qui permet d’avoir un interlocuteur local et non un centre d’appel au Maroc ou au Kamchatka !) ; on me demande de "faire une lettre" - le 12 août, j’écris donc à France Telecom - le 21 août, France Telecom me répond avec une lettre "standard" où, effectivement, ne figure pas Bellepierre — le 11 septembre à 10h40, je contacte à nouveau le 02.62.72.11.01 pour indiquer que mon adresse n’est toujours pas corrigée sur le site Internet pagesjaunes ; mon interlocuteur me précise que cela ne dépend pas de France Telecom mais de la société Pagesjaunes installée en région parisienne — le 11 septembre, j’écris à la société Pagesjaunes en demandant la correction de mon adresse postale — le 15 septembre, la société Pagesjaunes me renvoie sur mon opérateur France Telecom — le 19 septembre à 9h45, je contacte une troisième fois le 02.62.72.11.01 qui, cette fois-ci, consent à admettre que c’est bien France Telecom qui alimente la société Pagesjaunes avec ses fichiers ; toutefois, mon interlocuteur ne peut pas me dire pourquoi et comment je me suis retrouvé à Bellepierre... — le 26 septembre, la correction a bien été prise en compte : le lieu-dit “Le Brûlé” est désormais mentionné deux fois dans mon adresse ; c’est encore anormal, mais je considère que les utilisateurs sont suffisamment intelligents pour corriger eux-mêmes ce doublon... Reste à faire corriger mon adresse "Orange" qui mentionne une voie inexistante : "chem. Brumes"..., mais ceci est une autre histoire !
Le détail de mes démarches (appels téléphoniques, lettres, et copies d’écrans) est retracé dans divers documents rassemblés dans un fichier PDF consultable à l’adresse http://www.brule974.com/brule-bellepierre.pdf
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