
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Communiqué de Météo France
9 mars 2015
La tempête tropicale modérée Haliba évolue toujours à proximité de La Réunion, mais s’affaiblit et l’amélioration du temps a débuté, précise Météo France dans un communiqué qui fait le point sur la situation.
La tempête Haliba s’éloigne de La Réunion, communiqué de Météo France :
Formé hier seulement, à partir d’une petite circulation dépressionnaire ayant initialement longé les côtes malgaches, ce système de taille réduite et d’intensité modérée transite actuellement à proximité sud de La Réunion, le centre de la tempête tropicale étant situé à 16h locales par 21 degrés 8 Sud et 55 degrés 2 est soit à une soixantaine de km au large de la côte sud-ouest de l’île. On peut considérer que le météore était alors peu ou prou au plus près de nos côtes. Haliba très probablement atteint son maximum d’intensité en milieu de journée de ce lundi 9 mars, sa structure ayant montré depuis de sérieux signes d’affaiblissement.
En liaison avec le rapprochement du météore, la dégradation du temps annoncée hier, et qui avait justifié le déclenchement de la vigilance renforcée sur une bonne partie de l’île pour les fortes pluies attendues, s’est bien produite, avec des précipitations conséquentes observées sur le département depuis la nuit dernière (nuit de dimanche à lundi). Localement importantes sur la moitié nord de l’île, ces précipitations n’ont toutefois pas atteint un niveau exceptionnel. Episode pluvieux certes le plus significatif depuis le début de cette saison chaude, il ne peut cependant se comparer aux épisodes pluvieux cycloniques classiques, ni même à l’épisode pluvieux généré par la dernière tempête tropicale modérée ayant affecté l’île, à savoir la tempête DIWA en mars 2006.
Faisant suite aux pluies déjà significatives ayant précédé son arrivée et s’étant produites depuis samedi, ce nouvel épisode pluvieux HALIBA enchaîné rapidement, est toutefois survenu sur des sols saturés, ce qui a contribué à amplifier les effets des précipitations associées. Au cours des dernières 24 heures, on a relevé les cumuls de précipitations suivants : 242 mm à Saint-Benoît, 183 mm à Saint-Denis, 141 mm à l’Ermitage sur le littoral, 371 mm à Grand Ilet (cirque de Salazie), 240 mm à La Petite France, 211 mm à Cilaos dans les Hauts.
Si l’on agrège ces valeurs avec les précipitations tombées au cours des 24h précédentes (bien que non directement liées à Haliba), on obtient les cumuls suivants sur 48 heures : 796 mm à Salazie Village, 621 mm au Gîte du volcan, 542 mm à Bagatelle/Ste-Suzanne, 505 mm à La Plaine des Palmistes, 402 mm à Cilaos, 342 mm à La Petite France, 283 mm à La Plaine des Cafres, 402 mm à St-Benoît, 340 mm à Saint-Denis, 193 mm à l’Ermitage. Ces valeurs, bien que remarquables, surtout sur les zones côtières, n’ont rien d’exceptionnel, hormis pour Bagatelle.
Pour ce qui est des vents, ils ont soufflé localement assez fort, mais sans excès, s’avérant même inférieurs aux valeurs initialement prévues et demeurant ainsi sous la barre des 100 km/h en rafale, seuil des vents forts. A 16h locales, les valeurs maximales relevées ce jour sur le réseau de mesure de Météo-France étaient les suivantes : 91 km/h à Bellevue Bras Panon, 83 km/h à Gillot, 79 km/h à La Petite France et à la Plaine des Cafres, 78 km/h à la Pointe des Trois Bassins, 76 km/h à Pierrefonds. On est évidemment très loin des conditions cycloniques, dont on rappelle qu’elles correspondent à des rafales de vent excédant les 150 km/h...
Haliba va désormais s’éloigner lentement tout en s’affaiblissant. Le plus gros de l’épisode perturbé est désormais derrière nous et le temps a déjà commencé de s’améliorer localement, avec en particulier des pluies en atténuation sensible. La vigilance renforcée a été levée pour les pluies (simple vigilance maintenue, avec encore des pluies résiduelles cette nuit, notamment dans les hauts de l’Ouest). Le risque de vents forts n’existe pour ainsi dire déjà plus.
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