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Journée de réflexion sur le don d’organe
23 juin 2004
Avec 11% de cas de diabète contre 3% en France, La Réunion enregistre un taux particulièrement élevé d’insuffisance rénale chronique, ajouté à des cas importants d’hypertension artérielle. Se pose dès lors le problème de la greffe rénale et plus largement celui du don d’organe trop faible localement pour pouvoir répondre aux nombreuses demandes.
L’insuffisance rénale représente dans notre pays un véritable problème de santé publique, qui touche massivement la jeunesse. Il aura fallu au corps médical prendre rapidement toute l’ampleur de ce véritable fléau, pour s’investir dans la transplantation rénale.
"La transplantation est une alternative thérapeutique à la dialyse moins coûteuse et qui apporte surtout une bien meilleure qualité de vie personnelle, sociale et professionnelle", déclare Marie-France Angelini, médecin de la Cellule de coordination de prélèvements d’organe du CHD de Bellepierre, à l’occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organe organisée hier.
Seul territoire de l’océan Indien à proposer cette activité depuis vingt ans, 346 transplantations rénales ont jusque là été effectuées et "293 personnes transplantées à La Réunion vivent actuellement avec un greffon parfaitement fonctionnel", note Marie-France Angelini.
Même si La Réunion s’associe à la solidarité nationale pour mener à bien sa mission sanitaire, les dons sont en croissante diminution et 149 personnes sont enregistrées actuellement sur liste d’attente, contre 6.500 en France. Le corps médical réunionnais a profité ainsi de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organe et la greffe pour lancer un nouvel appel à la citoyenneté et poursuivre sa campagne d’information afin de tarir les réticences souvent infondées.
"Depuis 1994, le prélèvement d’organes, de tissus et de cellules, les transplantations d’organes et de tissus sont réglementés", rassure enfin le médecin coordinateur, qui souhaite démontrer à quel point l’activité de greffe est très encadrée. La qualité des prélèvements s’est améliorée, les techniques ont elles-mêmes évolué, reste à établir une relation de confiance avec les donateurs potentiels que nous sommes tous.
Estéfany
Parlez-en autour de vous
"Bien que l’on en parle de plus en plus, cela ne marche pas comme l’on voudrait", nous a confié hier Stéphanie Chane Alune, élève infirmière au CHD, s’agissant du don d’organe. Bien que les polémiques liées au don d’organe - en particulier à cause des trafics démantelés voilà dix ans en France - fassent partie de l’histoire ancienne, les Réunionnais restent réticents à se porter donneurs. Beaucoup de tabous perdurent aussi s’agissant de la mort, alors que les croyances font également barrage à cet acte citoyen.
Il y a également le manque d’information et la crainte de la douleur qui portent préjudices à la démarche sanitaire et solidaire. Pourtant, "il n’y a que le problème de l’anesthésie. Au moment du prélèvement, il n’y a pas de douleur, juste un léger point de ponction après et qui se traite très bien", confirme Stéphanie forte de son expérience professionnelle.
Bien qu’aucun registre des donneurs n’existe sur le plan réunionnais, les volontaires de notre île seront plus que bienvenus. "La décision appartient à chacun", précise encore Stéphanie qui rappelle qu’une des démarches essentielles lorsque l’on obtient sa carte de donneur et que l’on est inscrit sur le registre national, est d’en parler à sa famille.
En effet, sans l’accord de celle-ci au moment du décès, les volontés du donneur potentiel ne seront pas respectées. À noter que le don d’organe ne signifie pas que l’on donne son corps à la science. Les deux choses sont clairement distinctes.
Faire don d’un organe, comme de plaquettes sanguines ou encore de moelle osseuse, signifie que l’on permet à quelqu’un dont la santé est déficiente voir mise en péril par la maladie, de bénéficier d’un greffon sain pour pouvoir continuer à vivre normalement. À La Réunion, depuis plus de cinq ans, le CHD de Saint-Denis assure aussi bien le prélèvement que la greffe de rein ou de cornée, dont les Réunionnais et les autres peuples de la zone ont grand besoin. Avec plus de moyens en professionnels qualifiés et en techniques, notre île pourrait assurer d’ici quelques années les greffes de cœur ou autres interventions plus délicates.
Pour l’heure, n’hésitez pas de votre vivant à contacter les services de greffe du CHD, pour qu’il vous délivre votre carte et surtout parlez-en à votre famille et autour de vous, cela peut permettre de sauver des vies.
Estéfany
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