
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
22 novembre 2006
Il nous est apparu intéressant de revenir sur le congrès de fondation de la Confédération Syndicale Internationale, en se focalisant sur une de ses délégués pour qui cette création est un enjeu important dans le combat qu’elle mène.
Des centaines de millions de jeunes sont démunis face à l’avenir. Ils sont peu ou pas scolarisés, ils vivent sous la menace constante de maladies graves, ils sont pour la plupart mal nourris, mal vêtus, mal logés. Peut-on, malgré ce sombre tableau, leur donner espoir ?
Yemisi Ilesanmi du Nigeria est venu dire au congrès de fondation de la Confédération syndicale internationale (CSI) que les jeunes doivent « être pris en compte et faire partie intégrante des solutions ».
Ilesanmi a suivi un parcours de militante. Elle fut leader de la National Association of Nigerian Students (NANS), membre d’organisations de défense des droits humains sous le régime militaire, arrêtée plus d’une fois, plus récemment syndicaliste engagée dans le Nigeria Labour Congress (NLC) où elle défend la cause des femmes et des jeunes.
Elle fait partie de cette génération montante qui milite pour de meilleures perspectives (Voir We are at the forefront of the fight for democracy, une entrevue qu’elle accordait au Trade Union World Briefing - mai 2005, page 8).
Leur slogan : Mondialisons la solidarité !
Les statuts de la toute nouvelle, mais non moins puissante CSI (306 syndicats dans 154 pays) sont à l’image de cette ambition, en ne proposant rien de moins que de « changer le cours de la mondialisation ».
Justement, que propose-t-elle aux jeunes, cette fameuse mondialisation des échanges économiques ?
D’abord un constat : la vaste majorité vit en situation de pauvreté, avec peu de chances de s’en sortir. Si la pauvreté est vaincue un jour, ce ne sera certes pas à temps pour que la génération montante en profite.
Car les jeunes sont appelés à vivre de plus en plus à l’extérieur des frontières des pays riches, où il leur est, paradoxalement, de plus en plus difficile d’immigrer.
Le nombre de jeunes dans les régions dites « développées » va diminuer dans un avenir prévisible, tandis que celui des régions dites « en développement » va augmenter (Les jeunes et la mondialisation. Population Reference Bureau, août 2006).
La région où se produira la plus forte augmentation du nombre de jeunes est l’Afrique. La pire des situations est celle de l’Europe, où il y aura 39 millions de jeunes de moins en 2025 ! L’Amérique du Nord maintiendra à peu près le nombre actuel de jeunes.
Or, lorsqu’ils ont la chance de trouver un emploi, les jeunes sont le segment le plus vulnérable du marché du travail. Ils sont sous-payés, occupent des emplois précaires, voire dangereux, vivent un taux de chômage élevé.
Il y aurait plus de 88 millions de jeunes adultes sans emploi dans le monde, un taux de chômage de 14,4% alors qu’il était de 11,7% il y a vingt ans, selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Les jeunes femmes sont touchées beaucoup plus durement que les hommes.
Certaines régions de l’Afrique, là où le nombre de jeunes est en augmentation rapide, ont des taux de chômage encore plus élevés (jusqu’à 21 % dans la région subsaharienne, 25 % en Afrique du Nord).
La vaste majorité des emplois occupés par des jeunes le sont dans le secteur de l’économie informelle (neuf emplois sur dix en Afrique, cinq emplois sur dix en Amérique latine).
Ajoutons à cela qu’il y a au moins 246 millions d’enfants travailleurs, occupant des emplois dangereux dans plus de 70 % des cas !
Yemisi Ilesanmi et les jeunes leaders du mouvement syndical, dans les pays où vont vivre majoritairement les jeunes de demain, ont tout notre respect pour le courage magnifique dont ils font preuve.
Car la mondialisation fait de l’embonpoint, à force de se nourrir de l’exploitation des jeunes.
Michel Monette
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