
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Lutte contre les discriminations dans l’éducation
17 septembre 2008, par
La Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité) a présenté hier sa campagne d’information civique à destination des jeunes, une campagne qui fait suite à la création en juillet dernier d’un blog anti-discrimination ouvert à tous sur le réseau Skyblog, mais très fréquenté par le jeune public.
Concours, affiches dans les établissements scolaires, spots radio, c’est ce que prépare la Halde pour sensibiliser les jeunes à la lutte contre les discriminations dès ce mois-ci. En parallèle à cette campagne d’information civique dans le domaine de l’éducation, la Halde a engagé des actions cette année pour « identifier les stéréotypes dans les manuels scolaires souvent à l’origine de la reproduction de préjugés ou encore repérer les freins à la scolarisation effective de certains enfants pour pouvoir agir en faveur d’une égalité des chances réelle ». Les résultats de l’étude sur les manuels scolaires seront publiés prochainement, accompagnés de recommandations de la Haute autorité.
La Halde reste vigilante dans ce domaine, que ce soit pour l’inscription des enfants à l’école, les conditions d’inscription et d’admission aux études supérieures ou encore l’accès aux formations, les modalités d’évaluation des étudiants. Elle s’intéresse aussi à toutes les situations de discrimination qui peuvent survenir dans la vie quotidienne. A tout moment, elle peut être saisie par les jeunes eux-mêmes ou par leurs familles.
Ainsi, à La Réunion, sur environ 70 dossiers traités sur l’année, 5 à 10% concernent des jeunes. Les parents prennent contact avec la Halde. Ce sont des situations vécues par les jeunes à l’entrée des boîtes de nuit, des situations liées au handicap à l’école ou encore le port de vêtements pour les élèves d’origine indienne.
« Nous sommes d’abord là pour écouter les parents, nous étudions la situation de discrimination par rapport à la juridiction et nous tentons une conciliation », explique Didier Lefèvre, délégué régional de la Halde.
Au niveau national par exemple, la Halde a tenu l’année dernière une délibération sur un risque de discrimination des étudiants d’Outre-mer, pour lequel une plus grande vigilance est de mise : « La Haute autorité a été informée de l’existence d’un risque de discrimination à l’égard des candidats d’Outre-mer lors de l’organisation du concours d’entrée de grandes écoles, car les copies des deux lycées de ces départements arrivaient après les réunions de la commission d’harmonisation. Ce risque d’une atteinte au principe d’égalité de traitement pourrait également apparaître comme une discrimination indirecte liée à l’origine des candidats. Ainsi, le service des concours a décidé de payer un billet d’avion aller-retour à une personne chargée du transport des copies lors du concours de 2007, et les résultats des candidats se sont de fait significativement améliorés, la Haute autorité prend acte de cette bonne pratique et propose qu’une action de sensibilisation soit engagée ».
Des vidéos, des témoignages en ligne
Pour informer les jeunes de leurs droits, apprendre à repérer les situations de discrimination et réagir, mais aussi éviter soi-même de reproduire des actes de discrimination, la Halde mène des actions avec l’Éducation nationale et les associations. A La Réunion, des outils pédagogiques, sous forme de bandes dessinées, circulent auprès des collégiens et des écoliers. Et en juillet dernier, la première journée pour l’égalité a été organisée avec le CRIJ (Centre Régional d’Information Jeunesse). Les artistes étaient invités à exprimer à travers les œuvres leurs sentiments sur la notion d’égalité. D’ici la fin de l’année, les agents du CRIJ devraient être formés à la lutte contre la discrimination.
Et pour échanger, les jeunes ont depuis quelques mois la possibilité de se connecter au blog de la Halde. A chacun de laisser des commentaires sur les cas concrets de discrimination vécue, de raconter son expérience, de participer à des sondages et de choisir de prendre contact avec la Halde. « Les commentaires portent notamment sur les critères de l’origine, de l’apparence physique et de l’orientation sexuelle, une tendance confirmée par les résultats du sondage “Pour toi, quelle est la discrimination la plus courante ?” auquel ont répondu plus de 18.200 bloggeurs. Un deuxième sondage sur “Si tu étais discriminé, tu ferais quoi ?” révèle que 83% des bloggeurs réagiraient en cas de discrimination, notamment en en parlant à leurs parents ou amis (46%), en contactant la HALDE (14%) ou en allant au commissariat (13%) ».
Sur le site, la Halde répond d’ailleurs aux interrogations des internautes et expose ses missions. Des témoignages de victimes sont diffusés sous forme de vidéos. Le blog compte aujourd’hui plus de 208.000 visiteurs.
Edith Poulbassia
Information :
Http ://ouvertatous.skyrock.com
Concours sur le blog de la Halde
Ecrire une chanson pour l’égalité
Le 24 septembre, un concours de lyrics (paroles de chanson) est lancé sur le blog de la Halde. Ces textes vont donner la parole aux jeunes. Les bloggeurs vont pouvoir poster des paroles de chanson de leur composition, sur la base d’un instrumental réalisé par un collectif, l’association “Melting Sons, et qui sera disponible sur le blog. Le gagnant désigné le 5 novembre par un jury aura sa chanson mise en musique par le collectif et pourra, s’il le souhaite, la chanter lui-même. Le making-off de la chanson sera sur le blog sous forme d’une vidéo dès le 18 novembre.
Parallèlement, une campagne radio en partenariat avec le CIDEM est prévue à partir du 6 octobre pour une durée de 3 semaines sur les radios jeunes. A La Réunion, sur NRJ. Les messages ? Des situations concrètes qu’on n’arrive pas toujours à identifier comme discriminatoires.
« Moi, je voulais faire un stage dans une entreprise, mais on m’a dit qu’on prenait en priorité les enfants du personnel. C’est normal ?
Ma sœur, Marie, ne peut pas aller à l’école du quartier. Elle est handicapée et l’école a refusé de l’inscrire parce qu’elle ne peut pas rentrer dans la classe avec son fauteuil. C’est normal ?
Moi, j’ai deux potes, Jules et Hakim, quand on va en boîte, souvent Hakim ne peut pas rentrer. C’est normal ça ?
Vivre une discrimination, ça n’a rien de normal. Si vous pensez que vous êtes discriminé, allez sur le site de la Halde, la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, www.halde.fr».
D’ici la fin de l’année, un module de formation e-learning adapté à la fois aux questions des jeunes publics, des enseignants et des parents d’élèves sera accessible sur le site.
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Messages
17 septembre 2011, 09:37, par Anonyme des Dom Tom
Bonjour
Je viens de vous envoyer par courrier une plainte comme quoi j’ai été victime de discrimination à l’embauche par un centre de formation. En gros non seulement on m’a menti comme quoi le rectorat les interdisait de me prendre en formation vu mon parcours scolaire mais en plus le recruteur s’est permis d’écrire au dos de mon cv "physique un peu fort, yeux lémuriens" mais comme il voulait se débarrasser de moi au plus vite il a interrompu l’entretien et m’a rendu mon cv avec les écrits au dos. Alors non seulement j’ai appeler le rectorat ils m’ont affirmés que tout ce que le recruteur m’avait raconté sur la formation était faux mais en plus sur mon cv il me rabaisse physiquement et me compare à un animal c’est inadmissible. J’ai appeler le Directeur Général du centre de formation et il a rigoler quand je lui ai raconté ce que le recruteur avait écrit il s’est foutu de moi en me disant qu’il n’y avait pas à s’offusquer pour si peu et que c’était rien du tout. Par contre quand je lui ai dit que j’ai le cv avec les preuve au dos et que je porte plainte il a arreter de rigoler et m’a dit "vous n’auriez jamais du avoir ce document entre vos mains mademoiselle" je porte plainte et je pense meme qu’il faut dénoncer ce genre d’agissements à mon avis beaucoup de réunionnais se font avoir comme ça mais sans preuve malheureusement pour ce centre de formation en me laissant mon cv j’ai des preuve écrites et j’ai un témoin à qui j’ai montrer les écrits des que je suis sorti du centre. c’est dégueulasse il faut faire quelque chose et je compte sur vous pour m’aider, le recruteur n’avait pas le droit d’écrire ces horreur sur moi c’est une faute pro !!!!