Miss France : Mme de Fontenay s’enkyste

Le déni de la momie à chapeaux

23 janvier 2008

« Si le comité Miss France doit devenir ce qu’il y a dans ce canard, je n’ai plus rien à y faire et je démissionne ».

Face au journaliste de radio France outre-mer, Geneviève de Fontenay donne comme toujours l’image d’une personne de convictions, arc-boutée à ses certitudes. Chacun(e) a les convictions qu’il ou elle peut : les siennes ne vont pas révolutionner la paléoarchéologie, mais... passons.
Mais, mais... il y a une faille dans le système, que révèle cette dernière phrase : Mme de Fontenay s’accroche à la certitude d’une connivence entre “ce canard” comme elle dit - une des nombreuses publications sans projet, sans objet et sans âme du groupe Hachette - et Valérie Bègue, élue “Miss Réunion” puis “Miss France”, comme aurait pu l’être n’importe laquelle des autres candidates. Comme si la parution de photos anciennes (privées) avait reçu l’assentiment de la jeune femme.
On a beau lui dire sur tous les tons que la publication des photos procède d’un vol et d’une tromperie dont Valérie Bègue a été la première victime - il y a eu un jugement à ce sujet -, elle ne veut rien entendre. Rien voir, rien comprendre. Bizarre... C’est comme un ”point aveugle”. Qu’est-ce qui se cache derrière ce déni ? Pourquoi s’en prendre à la jeune femme plutôt qu’à la revue qui l’a salie ? Pourquoi faire un tel boulevard à la presse de caniveaux... pour feindre ensuite la vertu effarouchée ?
La momie à chapeaux est ce qu’elle est : une repentie de ses propres incartades de jeunesse, sur lesquelles existe une littérature, confidentielle mais avérée. Chacun sait qu’il n’y a pas plus rigides que les repentis.
Alors... De Fontenay, démission ? Donnons de l’air à la jeunesse.

P.D


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Messages

  • Tout ceci n’est que foutaise ! On a beau tourner le problème dans tous les sens, on en revient au même point, miss Begue. Car c’est elle et seulement elle la responsable. Elle savait l’existence de ses photos, et aussi que si elle réussissait, le photographe ou la société Pardon pourraient les publier, à son insu bien sûr, mais la vie est ainsi faite, n’en déplaise à certains ; personne est parfait y compris miss Begue, c’est pour cela que tout en sachant l’existence de ses photos pas nues mais plutôt vulgaires, miss Begue a quand même pris 2 fois son stylo pour donner son accord sur les critères exigés par le comité miss france. Bien des filles se sont rétractées en lisant la déclaration sur l’honneur, pas miss Begue. Elle s’est dit : de toute façon, personne ne se souvient de ces photos, mais voilà, son passé la rattrappe. Mais qui a volé sa pellicule de photos ? Qui est venu chez elle pour voler son album photo ? Car, c’est cela les photos personnelles. Pour conclure : connaissez-vous réellement miss Begue ? Pas sûr, ni vous ni moi, l’apparence peut parfois être trompeuse...

  • Ce n’est pas la revue qui l’a salie ! La revue n’a fait que révéler qu’elle n’était pas propre !!

    Celle qui s’est salie en acceptant de poser pour ces photos obscènes, blasphématoires et dégradante pour l’image de le femme c’est Valérie Bègue et personne d’autre. Et devant un photographe publicitaire à des fins professionnelles - quoi qu’en dise la demoiselle - c’est une circonstance aggravante.

    Quand à la "momie à chapeaux" elle ne demande que le respect d’un règlement. On ne peut pas dire que ce règlement est inacceptable et l’accepter en le signant ! C’est très malhonnête !
    Je ne suis pas un fan de GDF, mais un contrat est un contrat. Aucune personne majeure ne peut avoir raison, devant un juge ou devant qui que ce soit, de ne pas respecter le contrat qu’elle a signé.

    Doit-on perdre le bon sens, oublier tout principe et perdre toute moralité dès lors qu’il y une Réunionnaise à défendre ? Et le ridicule alors ?


Témoignages - 80e année


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