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Tribune libre
2 mai 2008
Alors que nous suivons le parcours pathétique d’une flamme qui doit être le symbole de la réconciliation d’une humanité souffrante autour du sport.
Alors que des manifestations énormes, jour après jour, réclament la libération d’une femme, injustement retenue par les FARC depuis plus de 6 ans, le monde a faim et c’est la résultante de la crise du capitalisme.
Alors que nous nous intéressons à nos petits bobos d’égoïstes repus, les émeutes de la faim se généralisent dans le monde et ce sont nos propres turpitudes qui nous font face.
Cette crise n’est pas la première et ne sera malheureusement pas la dernière, mais faut-il se résigner à regarder sur nos grands écrans plasma les ventres ballonnés des petits Africains ou Sud-américains, les bras ballants, en se disant : que peut-on faire ? La crise que nous traversons, si elle symptomatique d’une société capitaliste en pleine déliquescence, est aussi la résultante d’une non-prise en compte des grands enjeux écologiques. La réalité est là et, une nouvelle fois, on la frôlera sans pour autant s’y attarder. Cette « vérité qui dérange », c’est le refus de regarder en face la fuite en avant de la consommation.
La crise alimentaire est avant tout liée à notre société de consommation représentée par la minorité qui peuple notre planète. La crise de la faim, c’est la crise de notre société qui veut toujours plus. Cela fait quelque temps déjà que les écologistes (les vrais, pas ceux qui ont bataillé ferme pour avoir des places dans les mairies et qui, une fois sous les ors de la République, ne bronchent plus) s’inquiètent de la course à la croissance, et moi-même, je me suis exprimé en prônant une décroissance raisonnée. Il est grand temps de jeter aux orties le mythe de la croissance qui devrait participer au développement de l’humanité, « Travailler plus pour gagner plus » est un crime contre les pays sous-développés.
La croissance participe à l’accroissement des richesses pour une minorité de pays nantis au détriment du développement des pays les plus pauvres. Plus on consomme de l’inutile, plus on plonge le reste du monde dans la misère. Cette théorie est bien connue, c’est celle des vases communicants. Mais voilà, on jette un voile pour cacher l’impudeur de nos égoïsmes !
Maintenant, ce que je trouve un peu triste, c’est que ceux qui prétendent défendre les droits de l’Homme, les socialistes, et d’autres encore, prompts à vouloir porter secours aux plus pauvres par des discours moralisateurs, se soient fourvoyés en bâtissant des programmes politiques sur l’idée que la croissance peut rendre le monde plus heureux. Que c’est médiocre !
Le socialisme, c’est la voie politique de l’humanisme en théorie, mais apparemment, ceux qui dirigent les partis de gauche ont oublié le sens du partage ! Il va falloir expliquer, même si je suis seul à le faire, que la croissance participe à la destruction de notre planète et à la mort de milliers d’enfants dans les pays du tiers-monde.
Mon cœur saigne et je suis en colère en raison du silence assourdissant de mes amis “Verts”, car ce sont eux qui devraient être à la pointe du combat pour dénoncer la théorie de la croissance déraisonnée, mais voilà, ils ont d’autres chats à fouetter. Une place “Bordage” sur une liste, cela vaut bien le sacrifice de ses idéaux ! Le silence de ceux qui sont censés représenter l’écologie politique est assourdissant depuis le début de la crise alimentaire !
Une nouvelle fois, j’ouvre ma gueule, sachant que je vais brasser de l’air, mais tant pis, ce coup de gueule contre l’immobilisme ne va pas être le dernier et je compte bien expliquer encore et encore que la seule voie pour sauver l’humanité en crise, c’est la décroissance raisonnée et arrêter la production de l’inutile pour que cesse la déraison.
À suivre...
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Guy Ratane-Dufour
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