
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
13 juillet 2007
Yves Paccalet soutient la thèse selon laquelle l’humanité va dans le mur : elle va disparaître !
Deux attitudes peuvent découler de cette thèse :
- qu’est-ce qu’on en a à faire ? Après tout, il y a une multitude d’espèces qui a disparu et la disparition de l’Homme ne serait qu’une péripétie de plus de l’évolution...
- qu’est-ce qu’on peut faire pour éviter cette disparition ?
Une capacité porteuse
d’anéantissement
L’alternative optimiste impose de se positionner sur la seconde question car l’Homme a une propension à changer : sur le plan de la phylogenèse, l’espèce humaine a une propension à changer par le fait même qu’elle vit dans un environnement soumis à des changements. En même temps, l’Homme fait partie de ce monde. Il agit dans et sur ce monde et son action, fondée notamment sur son libre-arbitre et sur sa capacité à faire des choix devient un problème pour lui-même, pour l’espèce. Inventer l’arme nucléaire pour s’anéantir lui-même ! Mettre la Terre en péril jusqu’à mettre sa propre existence en péril !
Aujourd’hui donc, cette capacité à changer et à changer son environnement est porteuse d’anéantissement...
Deux réponses
Comment faire des choix pour aujourd’hui qui répondent en même temps aux besoins des générations futures ? Quels sont les enjeux qui déterminent ces choix ? Comment travailler, finalement, à la survie de l’espèce ?
Deux réponses : il faut éduquer, il faut éduquer le plus largement possible.
Une affaire d’éducation
Pourquoi faut-il éduquer ?
Pourquoi dégradons-nous la biosphère ? Quelle est cette aberration qui nous fait détruire ce qui nous construit ? Pourquoi sommes-nous en train de tuer le milieu qui nous fait vivre ? Parce que nous n’avons pas les connaissances et les compétences pour faire autrement.
Si cette thèse est vraie, alors il convient de faire acquérir aux individus et aux groupes auxquels ils appartiennent ces connaissances et ces compétences pour réorienter l’avenir de l’espèce. Et çà, c’est une affaire d’éducation...
Un travail dans trois directions
Comment éduquer le plus largement possible ?
Il y a une perspective extrêmement concrète à ces orientations : le projet éducatif global qui permet à divers acteurs du champ éducatif d’un territoire, de travailler à des objectifs communs (tout en travaillant à des objectifs spécifiques), avec des publics différents (adultes, parents, enfants, élèves, groupes de quartier, etc.), dans des dispositifs différents, etc. Il conviendrait, pour cela, d’engager un travail dans trois directions :
• identifier les connaissances et les compétences exigées pour maîtriser la pulsion du territoire, la pulsion sexuelle, la pulsion de domination ;
• identifier les connaissances et les compétences exigées pour pratiquer la philosophie du peu, pour pratiquer le partage, pour initier et pour élaborer une gouvernance mondiale ; (1)
• créer les conditions pour que tous les acteurs éducatifs du territoire (Education Nationale, association, organisme de formation, etc.) :
- incluent dans leur projet éducatif un travail portant sur le changement de postures et d’attitudes et sur les connaissances liées à l’environnement, à la biosphère, aux sciences de l’évolution ;
- mettent en œuvre des séances pédagogiques dans leurs actions visant explicitement ces changements de postures, d’attitudes et l’acquisition de connaissances ;
- évaluent les effets de leurs actions.
Ce travail serait initié, accompagné par le politique qui a aussi, en définitive, la responsabilité du devenir des sociétés humaines : collectivités locales et territoriales, services déconcentrés de l’État, notamment.
Agir proximal,
penser distal
À La Réunion, cette capacité à faire des choix est un enjeu fort, étant donné le complexe constitué par un territoire limité, une croissance démographique importante et des modes de consommation à réguler ; notamment le rapport du Réunionnais à la grande surface et à la voiture. Agir proximal (ici et maintenant), penser distal (ailleurs et plus tard) : voilà le but d’un projet éducatif global fondé sur la compréhension de la condition humaine.
Jean-Marie Catherine
(1) Pulsions identifiées et solutions proposées par Yves Paccalet.
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