
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Politique des déplacements
13 février 2014
Mettre en œuvre une politique des déplacements durable à La Réunion, avec notamment le développement des déplacements quotidiens à vélo, sera un des enjeux — parmi bien d’autres — lors des élections municipales du 23 mars. Car nos communes — pas plus que les autres collectivités réunionnaises et l’État — ne peuvent plus cautionner la politique du tout-automobile qui continue à dominer le pays, avec tous les dégâts que l’on connaît. C’est ce que confirme un article publié récemment en France par ’Le courrier des maires et des élus locaux’, qui souligne certaines avancées dans la promotion du vélo en France mais estime que celui-ci « peine à faire campagne ».
La dynamique impulsée en 2008 en faveur du vélo s’est confirmée au cours des deux dernières années en France. C’est ce que montre la dernière enquête commandée par le Club des villes et territoires cyclables (CVTC) et dont les résultats ont été dévoilés le 4 février. Mais si les élus du Club interpellent les candidats aux municipales à poursuivre les efforts engagés, le vélo n’est, pour l’heure, guère présent dans les débats électoraux.
Dans le cadre d’une enquête de l’Observatoire des mobilités actives, commandée par le CVTC, 71 collectivités ont répondu à un questionnaire en ligne — dont 59 comptant plus de 50.000 habitants. En dépit de budgets contraints, le vélo conforte sa place dans les stratégies de mobilité. Tous les indicateurs sont à la hausse par rapport à 2011, date du précédent rapport de l’Observatoire : les aménagements continuent leur progression : +19 % au total. Les « doubles sens cyclables » et les sas cyclistes aux carrefours opèrent une belle percée (+ 27% et + 24%). Zones de rencontre et aires piétonnes gagnent du terrain. À noter que les aménagements se concentrent surtout dans les villes centres ; le nombre de chargés de mission vélo progresse, passant de 65 à 76%. Autre bonne nouvelle, deux tiers des collectivités disposent maintenant d’un budget spécifique dédié au vélo, qui s’élève en moyenne à 5,9 euros par habitant et par an ; les places de stationnement sont plus nombreuses (+ 30%) ; parmi elles, les arceaux restent l’offre la plus déployée. Les garages dans les gares centrales se développent aussi ;
80% des collectivités qui ont répondu ont mis en œuvre l’article 12 du PLU, qui prévoit un nombre minimal de places de stationnement pour les vélos dans les constructions ; 72% d’entre elles ont adopté un schéma directeur d’aménagements cyclables ; les trois quarts des collectivités font la promotion du vélo auprès de leurs équipes. Et 58% d’entre elles ont engagé un plan de déplacements d’administration.
Globalement, cette enquête montre cependant un démarquage net entre les collectivités de plus de 250.000 habitants, très en avance, et les autres, où les politiques cyclables sont moins prégnantes. ?Quels sont les chantiers à creuser au cours du prochain mandat ? « En premier lieu, le stationnement, car le nombre actuel de places, même s’il a progressé, ne suffit pas, répond Jean-Marie Darmian, maire de Créon (33) et président du CVTC. Les usagers ont besoin de garages à vélos dans les gares, mais aussi et surtout dans les immeubles ».
Il faut aussi une politique globale, incluant les infrastructures, mais aussi des actions d’incitation et de sensibilisation au vélo. Enfin, le maire incite ses pairs à « raisonner à l’échelle des territoires pour éviter les ruptures de trajets et ne pas oublier les habitants des zones périurbaines. Les élus ont intérêt à être vigilants dans les PDU mais aussi dans les SCOT, pour que soient bien intégrées en amont les mobilités actives, à savoir la marche et le vélo ».
?En 2008, l’engouement autour du vélo en libre-service (VLS) à Lyon et à Paris avait été un enjeu important de la campagne et impulsé une dynamique sans précédent en faveur du vélo. Mais dans cette campagne actuelle, le vélo est bien absent, regrette Jean-Marie Darmian. La raison ? « Peut-être un manque d’impulsion au niveau national en faveur des mobilités actives ».
Pourtant, les avantages du deux-roues, « remède anti-crise », selon le CVTC, sont là : le vélo améliore la qualité de vie, la santé, favorise la sécurité et fait baisser le poste de dépenses transports. Et ce y compris pour les collectivités, qui peuvent, par exemple, substituer des vélobus et des pédibus à certaines lignes de ramassage scolaire.
D’où l’importance également de cette pétition lancée par le groupe Avaaz : « Nous voulons une indemnité kilométrique vélo de 0,25 euro/km ! ». Voir le site : http://www.avaaz.org/fr/petition/Francois_Hollande_Nous_voulons_une_indemnite_kilometrique_velo_de_025_eurokm/?tmGlEab
Et voici la pétition à envoyer à vos amis : « La Coordination interministérielle pour le développement de l’usage du vélo (CIDUV) a conduit en 2013 une étude sur les modalités de la mise en œuvre d’une incitation financière à l’usage du vélo pour les déplacements domicile-travail. Cette étude conclut sur les multiples avantages, sociaux, économiques et environnementaux, de la mise en place d’une indemnité kilométrique vélo dans le cadre des déplacements domicile-travail.
Les modalités "idéales" retenues pour une telle indemnité dans le cadre de cette étude sont les suivantes :
- Un montant d’indemnité de 25 centimes d’euro par kilomètre parcouru à vélo.
- Une indemnité rendue obligatoire pour les employeurs.
Une telle mesure pourrait provoquer une augmentation de la pratique vélo à terme de 50% grâce à l’indemnité, relativement à ce qu’elle aurait été sans elle.
Dans cette perspective, nous demandons à ce qu’un article soit ajouté au code du travail rendant obligatoire le versement de l’indemnité, ainsi que la promulgation d’un décret mettant en place le versement de cette indemnité également pour les salariés de la fonction publique. Tous les employeurs devraient alors accorder l’indemnité aux salariés qui en feraient la demande ».
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