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Quel avenir ?
4 novembre 2008
Tout un chacun doit réagir face à la crise financière. Tous les secteurs sont concernés. Et les associations n’échappent pas à cette règle. Peut-être même doivent-elles réagir comme les entreprises !
Récemment, Xavier Kergall, directeur du Forum national des associations et fondations, relevait l’importance des associations dans le cœur des Français. Il part d’un constat fait par bon nombre de Français - constat partagé à La Réunion - à savoir que les associations rendent des services inestimables à la population.
Selon le spécialiste, 42% des Français espèrent voir augmenter le poids des associations dans l’économie de leur pays. Les associations sont d’une manière générale des acteurs prépondérants dans la vie économique et sociale de la France, et encore plus sûrement ici à La Réunion.
Pourtant, les associations agonisent suite au contexte défavorable engendré par la crise financière. La crise concerne les associations à double titre. Leur fonctionnement est mis à mal, alors que l’on assiste depuis des années à une baisse successive des financements en faveur des associations. Cela va même de mal en pis. Selon un sondage IFOP publié le 28 octobre dernier, le vivier des donateurs a régressé de 10% en quelques mois. La dégradation du pouvoir d’achat y est sûrement pour quelque chose. Est-ce à dire que l’initiative associative connaît ses dernières heures ? Rien n’est moins sûr.
Les réactions divergent
Les associations réagissent. Si les institutions étatiques freinent leur investissement, les associations tentent de convaincre des mécènes avec un projet associatif. Les grandes entreprises, qui ont une longue tradition dans le partenariat avec les associations, assurent de leur engagement.
L’Etat pourrait bien sûr montrer l’exemple, en apportant davantage son soutien au tissu associatif, qui génère de l’emploi, ne l’oublions pas. « La crise ne demande pas moins de solidarité, mais plus de solidarité » faisait remarquer le Premier ministre le 22 octobre dernier à l’Assemblée Nationale.
Alors que l’Etat donne, soutienne, s’investisse, pour que vivent les associations, pour les emplois fussent-ils sommaires soient préservés ! Certaines associations n’ont pas attendu la crise pour diversifier leurs activités. D’autres sont parvenues à épargner, pour pouvoir surmonter les coups durs, voire même investir. Quelques-unes ont décidé de freiner au maximum leurs dépenses, sinon leur action auprès de la population.
Beaucoup envisagent le pire pour leur "entreprise" associative. Certains commencent à prendre des mesures draconiennes. « Nous ne nous déplaçons plus à tort et à travers. L’essence est devenu trop chère pour que l’on se permette de la gaspiller. Nous avons eu récemment une réunion extraordinaire, pour dégager des solutions pratiques et pour les mettre en place immédiatement. Nous cherchons à rationaliser autant que faire se peut nos actions sur le terrain, et par ailleurs pour certains de nos plus récents employés, nous avons choisi de les remercier au terme de leur CDD, tout en veillant à ce qu’ils entrent en formation dans un établissement de qualité. Nous faisons également des efforts sur nos dépenses en papier, en encre, en électricité, en dépenses courantes. Et les moindres contributions des instances de l’Etat sont utilisées avec parcimonie. Une association en cette période de crise doit veiller au grain près » explique un directeur d’association.
La responsabilité de chacun
Voilà donc l’affaire ! Allez vers les grands patrons réunionnais pour garantir la bonne vie des associations. En ces temps de récession économique, on pourrait s’étonner que l’Etat n’aille pas vers les associations.
Pourquoi ne pas commander un audit sur les conséquences de la crise financière pour les associations 1901 ? Cet audit devrait concerner toutes les associations, sans oubli possible. Pourquoi pas un plan Marshall pour les associations qui génèrent de l’emploi ? Après l’état des lieux, et les conclusions de l’Audit, l’Etat pourrait décider d’appuyer le tissu associatif, peut-être même en partenariat avec les collectivités locales, qui elles aussi ne peuvent se dédouaner de soutien financier.
Reste alors le bénévolat. Les associations déplorent souvent de n’avoir pas assez de petites mains pour l’aider dans ses actions. Peut-être que les associations devraient se lancer dans une vaste campagne de communication. Mais cela coûte cher, et la crise est bien là.
Bbj
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