
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
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Présentation du dispositif par le préfet
19 novembre 2015
Le préfet a tenu hier une conférence de presse pour présenter les effets de l’application de l’état d’urgence à La Réunion. Cette extension est effective depuis minuit. Ce régime prévoit notamment le transfert à l’administration de décisions relevant du pouvoir judiciaire, avec notamment des perquisitions administratives à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Un communiqué diffusé à la suite de la conférence de presse donne le détail des mesures.
« A la suite des attaques terroristes qui ont eu lieu dans les 10e et 11e arrondissements de Paris ainsi qu’au stade de France, le Président de la République a décrété le 14 novembre, sur l’ensemble du territoire métropolitain et en Corse, l’état d’urgence prévu par la loi n°55-385 du 3 avril 1955. Ces mesures visaient à rétablir la sécurité de nos concitoyens et à mener les procédures utiles pour identifier les commanditaires de ces attentats.
Le gouvernement va proposer par la loi l’extension de la durée d’application de l’état d’urgence à trois mois sur tout le territoire. A cette occasion, il a estimé cohérent et nécessaire d’étendre l’état d’urgence à certains territoires ultra-marins, dont La Réunion. Deux décrets pris en Conseil des ministres rendent donc applicable à l’île l’ensemble des mesures valant pour la métropole.
Le plan vigipirate renforcé reste en vigueur : patrouille militaire déployée à l’aéroport, surveillance renforcée autour des installations et bâtiments sensibles, consignes de prévention et de vigilance données aux collectivités territoriales et aux organisateurs d’événements, alerte permanente des forces de l’ordre.
Ces mesures constituent le socle du dispositif de sécurité à La Réunion, auxquelles s’ajoutent désormais celles de la loi de 1955 relative à l’état d’urgence.
Celles-ci offrent au ministre de l’intérieur ou au préfet la possibilité d’étendre leurs pouvoirs de police administrative et de restreindre les libertés individuelles et collectives : possibilités d’interdiction de la circulation des personnes, d’instauration de zones de protection et de sécurité, de réquisition des personnes ou des biens, d’interdiction des réunions ou manifestations, de perquisitions administratives ; pour le ministre, possibilité d’assigner à résidence des personnes dangereuses ou d’ordonner la remise d’armes et de munitions.
Ces dispositions que permet l’état d’urgence ne sont pas systématiques. Il revient au préfet de choisir de mettre en œuvre ces mesures en fonction des nécessités. Il n’est pas prévu d’interdiction générale des manifestations ou événements (festifs, sportifs) mais des prescriptions seront faites au cas par cas aux organisateurs en matière de sécurité. Le préfet rencontre jeudi 19 novembre l’ensemble des maires pour leur rappeler les mesures de sécurité et répondre à leurs questions.
Par ailleurs, le suivi de la radicalisation de toute personne signalée par la plate-forme nationale d’appel ou par les forces de l’ordre se poursuit. Tout signalement est systématiquement vérifié avant, si le risque est avéré, de faire l’objet d’un suivi qui peut prendre la forme de mesures de prévention, notamment envers les plus jeunes, ou d’un suivi par les services chargés du renseignement. Les cas les plus graves peuvent faire l’objet d’une judiciarisation comme cela s’est déjà produit. »
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