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« Où fait-il bon vivre » à La Réunion ?
Coup de pied aux a priori
5 avril 2008
En passant au crible les 24 communes de l’île sur la base de critères ayant trait globalement à l’offre de services, les étudiants du département Info-Com de l’Université nous proposent un classement géographique de la qualité de vie à La Réunion. Si une résidence, les pieds dans l’eau, semble la panacée, à bien regarder sa facture de superette ou le temps perdu dans les embouteillages pour rejoindre son nid, on peut vite déchanter du rêve bleu.
« On n’était pas tous du même avis... »
Publiée hier par notre confrère “Le Quotidien”, l’enquête de 32 pages menée par 22 élèves des Master I et II, et de la Licence Info-Com tord radicalement le cou aux idées reçues que, nous-mêmes, résidents, entretenons sur cet hypothétique mieux-vivre ailleurs. Quel habitant de la ville administrative n’a jamais eu à subir l’attitude compatissante de son copain de l’Ouest qui lui lance : « J’sais pas comment tu fais, mais moi, Saint-D’nis, j’pourrais pas ! ». Pourtant, la capitale dionysienne arrive en pôle position au classement, suivie (et là, les a priori sont renversés) par la ville portuaire. Avoir un gabier à disposition, un médecin disponible, un restaurant ouvert après 21 heures ou encore une proposition de concert ou d’expo n’est pas offert à tous les Réunionnais. C’est le grand enseignement que l’on peut tirer de cet intéressant travail conduit par nos futurs collègues qui ont voulu, à travers cette démarche, pallier une autre carence locale.
« Ce genre d’étude avait déjà été conduit en Métropole, mais jamais à La Réunion. La question nous a intéressé comme elle peut intéresser beaucoup de personnes, explique Linda Saci, étudiante en Master I Info-Com. On a fait beaucoup de terrain pour prendre la température des villes : le projet était vraiment intéressant pour nous ». En s’en tenant aux 13 critères fixés (cadre de vie, garde d’enfants, circulation, délinquance...), il est vrai qu’après mise à plat des résultats, tous les étudiants n’étaient pas forcément sur la même longueur d’ondes. « On n’était pas tous du même avis, mais on s’en est tenu aux critères », précise Linda. Des critères qui, loin des appréciations touristiques pour résidents de passage, ont voulu sonder le quotidien des Réunionnais. Il aura fallu aux étudiants 2 mois de terrain, d’investigation, de recoupements d’informations pour établir une enquête à la hauteur de leur attente : intéresser le lectorat.
« Ça été une expérience très formatrice car nous avons réalisé ce supplément de A à Z, sous la coupe des professeurs bien sûr. Il y a eu la complication des élections, il a fallu attendre, mais nous sommes très fiers de ce travail », confie encore la jeune femme, qui s’enquiert enfin de nos impressions, de savoir si l’on a eu des échos de ce numéro. Rassurez-vous, votre travail est méritant, il donnera assurément du grain à moudre aux collectivités. La pagination est aérée, les articles ont de la personnalité, les critères sont pertinents, le travail de terrain et d’analyse est avéré... on pourra toujours trouver la petite bête, mais vous avez fait un excellent boulot, produit un numéro à garder sous le coude.
Stéphanie Longeras
Le palmarès du “Bon vivre” dans nos communes :
Dur... dur pour le million d’habitants
“Le Quotidien” a fait paraître un supplément livrant une étude, publiée sous forme de palmarès des communes « où il fait bon vivre ». Les communes de l’île y sont “notées” par un panel d’habitants, entre 13,3 et 8,2 sur 20, sur différents critères.
Sans entrer dans le détail, disons d’abord que c’est l’occasion de saluer un bon travail collectif des étudiants en Info-Com à l’Université de La Réunion, qui se sont chargés de la collecte des informations et du traitement de leur présentation.
La remarque principale inspirée par les notations est qu’elles sont très resserrées dans une échelle médiane, ce qui indique une certaine homogénéité dans la... médiocrité. Après, il faut regarder les critères plus en détail.
Ce qu’inspire à première vue un classement dans lequel nos villes plafonnent à 13,3 pour la 1ère (Saint-Denis) et à 11,9 pour les deux suivantes ex-æquo (Le Port et Saint-Pierre), est qu’il faudra faire beaucoup d’efforts pour leur garder leurs critères de qualité de vie dans les deux prochaines décennies.
Les villes du million d’habitants seront-elles encore vivables et à quelles conditions ?
P. David
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