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24 octobre 2009, par
Depuis lundi, la commune de la Petite-Ile et la SAPHIR ont mis en place un plan d’approvisionnement en eau potable pour faire face à la pénurie qui touche actuellement les Hauts de la commune.
Les habitants de Piton des Goyaves, Manapany les Hauts et Charrier n’ont plus qu’à s’en remettre à “dame nature” pour enfin retrouver une situation normale.
Chaque année, au début de l’été austral, la commune de Petite-Ile doit faire face à une diminution des débits en eau disponible et à l’augmentation importante de la consommation des ménages consécutive à l’élévation des températures et l’absence de pluie.
« Les captages communaux de Manapany, Leveneur et Charrier ne produisent plus grand-chose et nous connaissons également des difficultés au niveau du captage des Hirondelles », précise le maire Guito Ramoune. Seul le réseau issu du Bras de la Plaine, desservant principalement le centre-ville et les Bas de la commune, fonctionne normalement.
Aujourd’hui, 2.000 des 4.500 abonnés de la Petite-Ile se retrouvent privés d’eau un jour sur deux.
Pour répondre à la consommation en eau de ses administrés (5.000 mètres cubes/jour), la commune de Petite-Ile prévoit de débuter des travaux de renforcement dès la fin d’année pour une durée de 6 mois afin de « renvoyer 700 à 800 mètres cubes d’eau par jour sur le réservoir de Charrier pour faire baisser la pression sur le captage des Hirondelles ». À terme, la commune souhaite prolonger les travaux vers Piton des Goyaves. « Nous voulons être moins dépendants du réseau des Hirondelles géré par la CISE ». Selon le maire de la Petite-Ile, le syndicat des Hirondelles ne jouerait pas le jeu en privilégiant la commune du Tampon notamment. En fait, les communes du Tampon et de Saint-Pierre devraient elles aussi limiter leur consommation (interdire l’arrosage des jardins et le lavage des voitures) par solidarité, pour que les habitants de Petite-Ile puissent avoir de l’eau au moins tous les 2 jours. Le sous-préfet de Saint-Pierre, interpellé par Guito Ramoune, n’a pas donné suite à un éventuel arrêté préfectoral allant dans ce sens.
Pour une gestion partagée et durable de la ressource
Le directeur général de la SAPHIR, gestionnaire de l’alimentation en eau à Petite-Ile, déplore cette situation. Selon Bernard Fontaine, « si la CISE respectait les quotas de distribution, si chaque commune balayait devant sa porte, comme on dit, et s’il y avait une solidarité entre les utilisateurs, cette situation pourrait être évitée sans même entreprendre des travaux. La commune du Tampon pourrait, par exemple, davantage puiser dans le captage de la SAPHIR pour alléger celui des Hirondelles ».
« On parle beaucoup de créer une grande intercommunalité à 10 dans le Sud, la gestion de l’eau devra être une des compétences de cette intercommunalité », préconise Guito Ramoune, pour éviter qu’une commune se retrouve en pénurie d’eau et qu’à côté, une autre soit en excédent.
« Il est important de mutualiser les moyens pour régler ce problème à l’échelle de la micro-région Sud », poursuit le maire de la Petite-Ile. Il lance donc un appel aux maires des 9 autres communes pour s’entendre sur cette intercommunalité, « une gestion partagée et durable des ressources est le mode de gestion à développer pour La Réunion du XXIème siècle ».
Mais que les habitants de la Petite-Ile se rassurent, déjà l’année prochaine, avec les travaux prévus, « on devrait connaître beaucoup moins de difficulté », conclut le maire.
S.P.
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