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Action humanitaire : remise de chèque de l’UDAR
6 juillet 2004
Vendredi, dans les locaux de l’évêché, rue de Paris à Saint-Denis, l’Union des artistes réunionnais a remis à l’Association des sans-abris de Madagascar (ASAM-Réunion) un chèque de 2.000 euros pour soutenir l’action qu’elle entreprend sur la zone de la Sakay (près de Tananarive), où de nombreux Réunionnais ont autrefois investi leurs vies.
Après le soutien de musiciens réunionnais lors d’un concert au Stade de l’Est il y a quelques semaines, ce sont les peintres - regroupés au sein de l’Union des artistes réunionnais (UDAR) - qui offrent le fruit de leur travail à une association qui œuvre dans notre région. L’ASAM-Réunion, depuis deux ans, travaille au développement de la région de la Sakay, notamment par la création d’un village (le 9ème village de la localité), d’un pont et l’envoi de conteneurs. Pour M. Rakotomena, le président de l’association, plus que le besoin d’un peuple "chagrin", il importe de souligner le symbolisme du rapprochement des peuples (voir encadré) . Et La Réunion doit s’impliquer. Oui, toujours plus. D’autant que la Sakay, "produit de la colonisation", est une zone de 15.000 hectares où plusieurs de nos frères réunionnais se sont retrouvés... en pionniers ? Aujourd’hui, le site, totalement abandonné, ressemble à un paysage lunaire. Selon le président de l’association, il ne manque plus qu’un geste politique pour que soient donnés aux Malgaches les moyens d’exploiter ces terres.
Aujourd’hui, il faut dédramatiser les relations entre la Grande Île et notre pays. "On parle le même langage", rappelle le président de l’ASAM-Réunion. Et c’est un contentieux qu’il va falloir régler, notamment en pourvoyant les Malgaches dans le besoin de moyens qui leur permettent de vivre dans la dignité. Les Réunionnais peuvent participer à cet élan de solidarité. Pour l’heure, presque cinq conteneurs sont parvenus aux Malgaches. Et le geste de l’UDAR contribuera à l’envoi d’un conteneur. Ce qui n’est pas rien.
L’action de l’ASAM-Réunion est soutenue par de nombreuses associations locales et internationales. Pharmaciens sans frontières, par exemple, mais aussi les Amis de l’Université, les éditions Azalées, l’évêché de La Réunion. Les communes ont aussi contribué aux projets de l’Association des sans-abris de Madagascar, plus particulièrement les villes du Port, de Saint-Louis, de Saint-Pierre, de Sainte-Marie et de Saint-Denis. Le Lion’s club et le Rotary club s’allient également à cet élan de solidarité. Ce dernier, avec le soutien de Pharmaciens sans frontières, a veillé à la restauration d’une infirmerie. Des outils ont été mis à la disposition des Malgaches.
Si tout cela est une bonne avancée dans le nécessaire programme d’entraide entre peuples frères, il demeure pas moins vrai qu’il reste beaucoup à faire. La réalisation des projets passe obligatoirement par un soutien financier. Et l’association ASAM-Réunion compte sur les Réunionnais pour continuer à donner.
Bbj
Des victimes de l’Histoire
Au début des années 1950, les terres malgaches de la Sakay - qui portent le nom d’une rivière située à l’Ouest d’Antananarivo - ont été concédées par le gouvernement français aux territoires d’Outre-mer. C’est là, à 170 kilomètres de la capitale malgache, que des familles réunionnaises d’agriculteurs sont envoyées, afin de régler soi-disant le problème démographique de La Réunion et surtout de créer une “enclave blanche” dans la Grande Ile.
Après la révolution de mai 1972 à Madagascar, le gouvernement malgache souhaite retrouver sa pleine souveraineté sur son sol et ces familles sont contraintes de quitter les terres malgaches sur lesquelles elles avaient travaillé pendant plus de 25 ans. Un drame vécu par 136 familles réunionnaises, qui ont été piégées par les décideurs post-coloniaux parisiens de l’époque avec la complicité de certains notables réunionnais. Encore des victimes de l’Histoire.
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