Familles de Saint-François et de La Plaine des Palmistes

Les preuves s’accumulent

28 juillet 2009, par Edith Poulbassia

Georges Crémazy, l’un des héritiers directs des terrains de la rue Théo Marianne à La Plaine des Palmistes et à Saint-François, continue à soutenir les familles menacées d’expulsion. L’Association Droits et Défense des Familles Victimes d’Injustice a accumulé les preuves de « captation d’héritage » et compte s’en servir au moment opportun.

L’affaire des terrains de Saint-François et de la rue Théo Marianne à la Plaine des Palmistes avance doucement, mais sûrement. La soixantaine de familles menacées d’expulsion par Emmanuel De Balman (lequel se dit propriétaire des terrains suite à son mariage avec la veuve d’André Crémazy) ont engagé un recours en Cassation. La date du procès n’est pas encore connue.
Mais depuis la décision défavorable de la Cours d’appel de Saint-Denis en juillet 2007, aucune famille n’a été expulsée. Les allers-retours des huissiers ont même cessé.
Le soutien de Georges Crémazy aux familles, et récemment de Guy et Claudine Crémazy, descendants de Séraphin Crémazy, héritiers légitimes et directs des terrains, a semble-t-il calmé le jeu.
Aujourd’hui, Georges Crémazy espère obtenir rapidement la « dévolution successorale » établie par un généalogiste juridique. Une démarche en cours depuis 2008 qui permettrait aux 17 descendants de la famille Crémazy de faire reconnaître leurs droits de succession et de mener à leur tour une action en justice.
Mais les documents ne manquent pas pour prouver qu’ils ont été écartés de la succession.
Léon Robert et Joé Minatchy de l’Association Droits et défense des familles victimes d’injustice, accompagnés de Georges Crémazy, ont présenté hier à la presse de nouvelles pièces : ainsi, une photo du mariage d’Yvonne Crémazy, première fille de Séraphin Crémazy. Aux côtés de la jeune mariée, son témoin de mariage, son oncle Émile Crémazy.
Ce dernier avait pourtant déclaré lors de la succession que son frère Séraphin, comme ses trois autres frères et sœurs, étaient décédés sans laisser de descendance. Ce qui a permis à Emmanuel De Balman, des dizaines d’années après, en épousant la belle-fille d’Émile Crémazy, de se réclamer unique propriétaire des biens de la famille Crémazy.
L’Association Droits et défense des familles victimes d’injustice serait sur la piste d’autres héritiers. Elle veut ainsi prouver qu’Emmanuel De Balman ne peut prétendre qu’à un quart des biens de la famille Crémazy. Celui-ci continue cependant à vendre les terrains.
Affaire à suivre.

Édith Poulbassia


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Messages

  • Quel bonheur de savoir aujourd’hui que le collectif, était dans le vrai depuis le début de cette affaire, nul doute que ce n’est pas fini, et que bientôt vous démontrerez que vous aviez raison, surtout ne leur faites pas de cadeau, il faut les effacer du tableau. Nous pouvons vous assurer de notre total soutien.

  • rien n’est encore terminé, mais beaucoup aujourd’hui, doivent se poser des questions, ils ne dorment probablement plus sur leurs deux oreilles, leur réputation va prendre un sacré coup dans la tronche, là on verra qui ira tout droit dans le mur,il recevra comme les autres leur assignation à comparaitre, ce sera la plus grosse affaire de spoliation avec complicité mise à jour à la Réunion, d’autres affaires semblables à la Réunion vont suivre, (4 exactement).


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