
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Comité régional d’éthique et Espace éthique de l’océan Indien
7 décembre 2006
En forme de bilan de son activité en 2006, le Comité régional d’éthique de La Réunion informe des avancées réalisées à l’Ile Maurice, en vue de la constitution d’un Espace éthique de l’océan Indien et des réflexions de ses membres, principalement dans deux directions : le chikungunya et le risque d’infection nosocomiale.
Une mission du Comité régional d’éthique de La Réunion, que préside Bruno Bourgeon, s’est rendue à l’Ile Maurice le mois dernier dans le cadre de la création d’un Espace éthique de l’océan Indien (E.E.O.I), un projet présenté par le CRER au début de cette année (voir notre édition du 15 avril 2006). Les buts déclarés des membres du CRER sont d’inciter les autorités politiques (Justice et Santé) et civiles de l’Ile Maurice - en y associant notamment les défenseurs des Droits humains - à créer leur comité d’éthique, ce qui serait en bonne voie, d’après les échanges récents. Le projet est suivi dans l’île sœur, depuis le mois d’avril dernier, par le docteur Polycarpe, médecin-conseil à l’Ambassade de France et s’est ouvert depuis à d’autres professionnels comme le docteur Goopee, chief medical Officer et le docteur Uvarajen Paratian, Conseiller médical auprès du Premier ministre. Les rencontres ont également associé d’autres praticiens tels les docteurs Guy Gnany, gynécologue-obstétricien (libéral) à la clinique Darne, Zouber Joomaye, gastro-entérologue et Hussein Nanhuck, néphrologue, représentant la société civile mauricienne.
Un autre membre du CRER, le Père Stéphane Nicaise, a parallèlement établi des contacts avec des autorités religieuses et philosophiques à l’Ile Maurice. La mission a donc eu des contacts à deux niveaux, gouvernemental et civil, et en a gardé l’impression que le gouvernement mauricien partageait la volonté de promouvoir une réflexion éthique et serait prêt à encourager la société civile à créer un Comité d’éthique national mauricien. Les contacts établis avec des membres de la société civile mauricienne ont fait apparaître la permanence de démarches éthiques, sur les questions du balisage du tourisme sexuel, du diagnostic biologique du VIH/SIDA, de l’avortement - en débat dans la société mauricienne - l’installation d’un centre de procréation médicale assistée et les prélèvements et transplantations d’organes. Au final, la mission conduite du 22 au 24 novembre par Bruno Bourgeon, Président du CRER, et Albert Cachera, Vice-président et chargé de mission pour l’E.E.O.I. a rencontré un écho certain au moins dans la profession médicale, et les Mauriciens envisagent une table-ronde sur les questions éthiques, marquant ou précédant la création du comité de l’île sœur. Un événement à suivre...
Par ailleurs, le CRER a mené une réflexion sur les problèmes posés à la société réunionnaise par l’épidémie du chikungunya et les cas de maladie nosocomiale. Sur la “crise chikungunya”, le comité d’éthique a orienté sa réflexion d’une part sur la gestion de la crise et sur le vécu de cette crise dans la population et les réponses d’ordre culturel construites à partir des valeurs et des repères de groupes humains. Cette démarche s’est prolongée par un contact avec les “Habitants sentinelles”, une association d’animateurs sociaux tous impliqués dans la vie associative et qui se sont retrouvés dans les “Habitants sentinelles”, dans le but déclaré d’œuvrer au développement d’une prophylaxie communautaire, en encourageant toute action - recherche, diagnostic ou prévention - allant dans ce sens. Et ces habitants sentinelles estiment qu’ils n’ont pas à s’arrêter au seul chikungunya puisque la diffusion dans la population d’une pensée scientifique vulgarisée concerne aussi bien la protection contre la dengue, le paludisme ou encore la prévention de l’obésité. Il s’agit de faire en sorte que les gens deviennent acteurs de leur propre santé et agents prophylactiques permanents.
Enfin, confrontés au risque d’infections nosocomiales, le CRER a émis un document sur « l’information à délivrer par l’établissement de soin sur le risque d’infection nosocomiale ». Ce document a été diffusé auprès des établissements de soins, du Rectorat, des instances sanitaires et sociales ainsi qu’à l’Ordre des médecins. Il rappelle à tous que la loi du 4 mars 2002 fait obligation au personnel médical d’informer les patients, en cas de déclaration d’une maladie nosocomiale, et examine les conditions qui font que, dans la pratique, « cette information est rarement donnée ». C’est sur ce point particulier que le CRER a articulé sa réflexion, en examinant comment mettre le patient « au centre du dispositif de soins ». « L’information du patient-victime ne doit pas être considérée comme un aveu de culpabilité. Elle devient, en cas de dommage, une obligation légale », écrivent les membres du CRER dans leurs notes aux professionnels. Ils suggèrent également de donner au patient l’information hospitalière « en plusieurs temps », décomposé en 5 étapes et énoncent des pratiques par lesquelles « libérer la parole » en instaurant notamment une relation de confiance patient-soignant. Ainsi, en dépit de l’existence d’un texte de loi, le CRER termine sa note par 7 suggestions, pour « faciliter la parole du soignant » et « installer le patient au centre du dispositif de soin ».
Rappelons que les avis du CRER sont consultables sur le site de l’Observatoire de Santé : http://www.orsrun.net/crer.html.
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